mardi 01 mars 2011

English version

Les esprits :
Mes chers amis,
La fin justifie t’elle les moyens ?
La matière en forme est-elle utile à l’esprit ? La conscience a-t-elle besoin de penser pour exister ?
Des idées essentielles source de bien des paradoxes mais qui n’enlèvent rien à la beauté de l’ensemble. Car la quête, l’investigation même tortueuse, ne pourra ternir la magnificence de l’ensemble. La transcommunication est un levier, un effet, c’est une répercussion mais les moyens ainsi obtenus sont tous facultatifs.
L’immortalité est la vérité !
Oui mais comment s’en rendre compte ici sur terre ?
Par la lecture d’un ouvrage précieux ?
Par le calcul savant d’une opération ?
Par la mise en route d’appareil judicieux ?
Qu’importe puisque dans l’absolu l’immortalité transpire même dans le signe visible des plus insignifiants. L’important encore une fois est le cheminement logique qui permet la reconnaissance d’un principe.
Il faut donc savoir tenir la rampe, savoir comprendre sa propre logique et la pousser à son paroxysme. La transcommunication est vaste et se complet dans toutes les configurations, il n’en existe pas de meilleure ou de plus judicieuse. Il faut alors se concentrer sur les tenants et aboutissants de votre chemin, de votre gouverne. Car vouloir trouver un universalisme dans de telles recherches c’est méconnaitre la multiplicité et fermer la porte à la potentialité.

Jean-Luc :
Vous nous dites là que l’important dans la transcommunication est son message, c’est-à-dire l’immortalité, mais que les moyens sont secondaires. Qu’importe comment ont obtient des images et des sons, l’objectif est de les enregistrer !

Les esprits :
Nous n’avons pas écrit que les moyens étaient inintéressants !
Nous avons voulu dire que ceux que vous avez choisi doivent être importants pour vous.

Gérard :
Comme ils le disent, il faut s’en tenir aux tenants et aux aboutissants et ce dans notre matériel…

Les esprits :
Il vous est impossible ici bas de considérer tous les moyens possibles. Il est donc primordial que vous vous penchiez sur ceux que vous avez reconnus, sur ceux qui demeurent visibles à vos sens, à votre entendement. Si votre étude vous amène à la soustraction, faites le, mais en comprenant le sens de cette solution. Ne vous engagez pas sur un amoindrissement des moyens parce que vous vous sentez encombrés.

Jean-Luc :
Nous entendons bien que nous devons comprendre le principe de la transcommunication que nous faisons et construire une configuration suivant cette logique.
Ceci m’amène à la première question que nous avions préparée.
A la lecture des comptes rendu d’expériences que nous avons fait depuis 2005, nous avons décelé quelques contradictions surtout au niveau de l’emplacement des caméras et des projecteurs lumineux. Pourquoi de tels changements d’opinions de votre part ?

Les esprits :
Oh, les contradictions dont vous parlez n’existent que dans vos esprits limités et enfantins. L’explication ou l’aide que nous vous apportons n’a pas de caractère sacramentel. Nous avons un objectif et nous y pourvoyons en accompagnant votre jeune marche. Lorsque nous vous conseillions pour l’élaboration d’une cabine, nous suivions une logique certaine. La forme de celle-ci, les matériaux et matériels choisi sont de votre ressort. A l’instant où il était question de cabine insonorisée, nous avions transposé votre installation dans un endroit hermétique. Une idée, un avis. Nous n’y avons jamais joint de légende dogmatique ou de règles mathématiques, nous nous adressions à vous selon l’ouverture que vous nous donniez. Il est évident que votre installation est encre en gestation. Lorsque vous comprendrez le principe du larsen, celui de l’hologramme et des supports sonores, vos plans et installations seront encore différents et nos avis suivront ceux-ci. Mais le principe essentiel restera identique.

Laurie :
Si j’ai bien compris, on construit la machine selon ce que nous ressentons et comprenons, comme on a envie de le faire en faite ?

Les esprits :
Oui mon amie. Connais-tu le tangram ?

(Jean-Luc lisais sur l’écriture l’anagramme alors qu’il s’agissait de tangram puzzle chinois )

Laurie :
(Poursuivant sur l’anagramme)
Oui c’est la façon de faire un autre mot avec les mêmes lettres.

Gérard :
Connaît toi toi-même et tu connaîtras l’univers et les dieux…

Les esprits :
Oui….Il existe aussi un jeu de société qui définie ce principe.
(Les esprits nous orientent à nouveau sur le tangram que nous n’avons pas su lire)

En plus clair, il existe une image, un plan à découvrir. Les éléments utilisés pour y parvenir, créant tout au long de la recherche des figures bien que toutes différentes, sont le semblant de la forme finale.

Brahim :
Mais c’est un puzzle ?

Les esprits :
C’est un exemple.

Jean-Luc :
Je voudrais passer à la question suivante.
Après une longue discussion entre nous, nous nous posons la question sur l’importance de la personne assise au foyer lors de nos expériences. Les résultats ne seraient t’ils pas les mêmes sans celle-ci ?

Les esprits :
Pourquoi l’avez donc placée ?

Jean-Luc :
Pour expérimenter…
Pour voir si on obtenait un plus avec une personne placée au foyer…

Les esprits :
Est-ce mal ?

Jean-Luc :
Là n’est pas la question. En fait nous voulions savoir si les résultats ne seraient pas analogues sans personne au foyer !
Est-ce que la personne assise au foyer est réellement influente, en sachant que les personnes dans la pièce sont tout autant influente et qu’il n’est pas nécessaire d’être assis au foyer !
C’est la réflexion que nous avions…

Nathalie :
Sont –elles indispensables ?

Jean-Luc :
Indispensables c’est sûr que non, pas la peine de poser la question.
Rien n’est indispensable.

Brahim :
Je pense que la réponse est dans l’introduction.

Les esprits :
Nous y avons déjà répondu…

Jean-Luc :
Bien nous la relierons…

Les esprits :
Nous allons vous aider.
Quelle est la logique de cette installation ?

Laurie :
Recevoir des images ?

Jean-Luc :
La logique de toute l’installation ?

Laurie :
Alors là tout ce qui est technique ….

Brahim :
Bien, c’est la personne qui influe sur le Module ?

Les esprits :
Oui c’est une évidence, pourquoi donc lui trouver une place si prédominante ?

Brahim :
Parce que la personne est au cœur du foyer, de l’intention….

Les esprits :
C’est ici promulguer la réalité de l’influence sur la machine.

Jean-Luc :
Mais est ce que les personnes autour de la machine n’influence pas tout autant ?

Les esprits :
Le crois-tu ?

Jean-Luc :
Moi je suis intimement convaincu que les personnes présentes, qu’elles soient au foyer ou dans la pièce, influence tout autant la machine !

Les esprits :
Comment donc expliquer ton silence jusqu’alors ?

(Sourire nerveux dans l’assistance)

Gérard :
Bien pourquoi tu ne l’as pas dit plutôt ?

Jean-Luc :
Bien tout simplement parce qu’il faut expérimenter et que cela ne se fait pas sur trois séances…

Les esprits :
Tu as parlé d’intime conviction !

Jean-Luc :
Oui tout comme j’ai l’intime conviction que nous obtiendrons avant que je meurt l’image et le son en même temps !
Maintenant pour arriver à cela il faut passer par différentes étapes et celles là en font partie j’imagine.

Les esprits :
Oui bien entendu, nous écrivions en préambule que toutes les configurations étaient bonnes. Mais qu’il fallait s’en tenir à une, celle que vous ressentiez, celle qui vous parlait. La place que vous attribuez à l’expérimentateur est inédite mes amis, elle place l’homme et la machine dans un plan de symbiose, c’est-à-dire dans une combinaison parfaite. Votre Module ne fonctionnerait pas au fond de l’océan, pourtant les esprits y seraient tout autant. Il était donc question de milieu spécifique que vous déterminez. Respectons donc vos marques. Si vous voulez vous diriger vers l’abandon de ce principe, nous vous suivrons. Mais faite le avec conviction. N’oubliez pas qu’avec un médium à effet physique conséquent nous ne chercherions pas ainsi des moyens aux faibles résistances. Il faut alors continuer votre route avec logique.

Laurie :
En faite c’était cela que vous nous disiez lorsque vous parliez de faire une symbiose avec la machine…
Au-delà de bien comprendre son mécanisme, c’est en comprendre le sens…

Les esprits :
Oui et d’en faire partie…

Jean-Luc :
On va vous laisser la parole pour nous faire une conclusion !

Les esprits :
Il est toujours plus facile de suivre un chemin balisé que de s’engager dans l’inconnu sans garde fou. Votre progression réussi grâce à votre teneur et la logique de votre principe. C’est une responsabilité et vous pourriez prendre mille autres chemins qu’il n’y aurait aucun esprit pour endosser les choix que vous aurez fait.

Gabriel et Éric