Mauvaise surprise…

Il aurait été trop facile que les choses s’emboitent sans contrariété, ce soir là nous eûmes notre lot de désolation….

Tout était bien partie et nous nous lancions dans l’étape décisive de la mise en place du brumisateur. Pour ce faire nous avions acheté un petit conteneur, qui allait être notre réserve d’eau. Il fallait y adapter un ventilateur (pour propulser la brume dans les tuyaux) un déflecteur pour diriger la propulsion de la dite brume et une conduite de tuyau PVC (pour acheminer la brume dans la cellule). Nous avons pu réalisé l’ensemble assez rapidement. Quelques petites tracasseries (collage qui ne tient pas beaucoup, ventilateur capricieux et fuite d’étanchéité) qui se résoudront très facilement.`
Arrivait donc le moment de mettre en route l’ensemble et d’observer la réaction du laser et de la vidéo avec le panache de brume…Et là mauvaise surprise…

Incompatibilité de matériel

Moment crucial, accroché au moniteur de contrôle, nous attention de voir apparaitre la brume. Au bout de quelques secondes, nous l’apercevions très difficilement. Impossible de contraster l’image et celle ci restait invariablement sombre, sans éclat. Les caméras (qui déjà avait été jugées imparfaites lors de l’élaboration de la Cellule fixe et que nous décidions de placer dans la cellule itinérante) ne permettaient aucune sorte de réglage. Leur objectif grand angle, pourvu d’un zoom ridicule était incompatible avec l’effet escompté. En fait, le problème est simple, ces caméras sont faites pour observer un lieux (un garage, un parking ou autre endroit à sécuriser) dans des conditions extrêmes. C’est à dire qu’elles sont capables de filmer un contre jour, ou une lumière de face tout en assurant une grande profondeur de chant. Résultat, il est impossible de cadrer la brume et de contrôler l’exposition sur le point le plus lumineux. Le laser devient donc un point vert totalement brulé et la brume devient invisible. Dans ces conditions il est impossible d’obtenir une image nette, précise, haute en couleur et contrastée. Nous n’y percevions qu’une image appauvrie par un gain vidéo exacerbé.
Un coup dure, puisque nous arrivions là à la fin de la construction de la Cellule. Seul moyen de couper court à ce désagrément, changer les caméras et vite…Encore donc des dépenses supplémentaires. Heureusement que nous cherchons (pour ce faire) du matériel peut onéreux, puisque le système vidéo que l’on utilise est analogique. A l’heure du numérique, ce « vieux matériel » ne coute plus rien. Au moment où est écrit cet article, la commande pour deux caméras couleurs tri CCD avec optique et diaphragme réglables est cour.

Nous espérons recevoir très vite ce matériel. Autant vous dire que l’épilogue, pour cette Cellule itinérante, tarde à venir. Une affaire à suivre.