Réunion technique du mardi 3 janvier 2017

Une erreur de lecture!

Il était question ce soir là de commencer le démontage des éléments optiques de la Cellule de contact pour les monter sur le cadre du nouveau système de Strioscopie. Un engagement technique qui de surcroit mettra en parenthèse les expérience TCI à proprement dit durant plusieurs semaines. La recherche n’est pas faite, il est vrai, que d’observation. Elle est aussi le cadre de construction, de mise au point et nous y étions en plein dedans. La première constatation était le déport existant entre la hauteur du cadre (que nous avions construit) et l’axe du miroir. Pour que la caméra puisse être bien en face, il faudra rajouter un étage de 15cm. Cette constatation n’était pas vraiment une surprise, puisque nous savions que la hauteur du cadre ne pouvait empiété sur l’empattement du support micro (80cm de diamètre). Dans l’immédiat nous ne pouvions donc pas fixer la caméra sur le cadre et y suppléions (pour le test) en utilisant un trépied photo…

La deuxième partie de la soirée était bien plus compliquée. Il fallait attester du fonctionnement de la Strioscopie. Et c’est ici que nous nous rendions compte, à l’usage, d’une erreur de lecture. Bien que les esprits nous indiquaient lors de différentes séances médiumniques que la distance focale et les caches devaient êtres placés avec précision, nous passions pourtant sur un détails que jamais nous n’abordions vraiment.

Au début de notre réflexion, nous relevions bien que la distance focale du miroir devait être multipliée par deux afin de trouver la bonne distance miroir/caméra/lame occultant (Transformé de Fourier). Mais une incohérence semblait apparaitre sur le schéma de montage de Strioscopie que nous prenions sur le Web (voir le schéma à droite). Il était bien mentionné de respecter par deux fois la distance focale, mais le dessin n’en montrait qu’une seule. Pour deux fois la focale, les tracés (matérialisant la convergence de la lumière) aurait du se croiser au milieu, puisque selon la nomenclature de notre miroir la focale est de 1200mm et que dans l’exemple nous sommes à 2400mm?. Le deuxième schéma (à gauche) nous semble bien plus logique (l’angle de la convergence de la lumière n’est pas dessinée). De plus nous étions tenu d’utiliser un miroir le plus grand possible, afin de pouvoir contenir (dans l’image) la diffusion de la brume et la projection des formes aléatoires. Un miroir de moins de 300mm nous paraissait inadapté. C’est donc la focale qui déterminait notre choix et 1200mm était pour nous le maximum. Quoi qu’il en soit cette subtilité nous a pour le coup mise en difficulté, car toutes les côtes du cadre de maintient et l’achat même du miroir avaient été penser pour une seule fois la focale…

Avec de la patience et un peu de tâtonnement, nous réussissions tout de même à réaliser l’expérience de la Strioscopie à l’aide une bougie. Ce teste nous plongea pourtant dans l’expectative, car l’empattement que demande un tel montage est hors gabarie pour la Cellule. Nous avions besoin de 220cm minimum (testé) et au mieux 240cm (2 X la focale de notre miroir), alors que nous avions prévue 150cm…Autant dire que le cadre et sa stèle (que nous avions déjà fabriqué) ne correspondait plus à nos besoins…

Néanmoins une solution nous apparue. Le miroir sera donc fixé directement sur la grande parabole, en son centre. La caméra elle sera dans l’axe à l’autre bout de la Cellule à 230cm de distance, fixée sur une barre de maintient (déjà en place). Nous sommes là dans la tolérance utile pour l’effet Strioscopique. Le cadre et sa hausse (qui reste à construire) sera utile néanmoins pour l’autre aspect de notre nouvelle configuration. Car dans l’affolement nous avions oublié qu’une deuxième caméra couplée à un vidéo projecteur, ainsi que notre notre système laser devaient aussi êtres incorporés au système avec une certaine autonomie. Notre cadre trouvera là toute son utilité.

Le débriefing de la réunion n’était donc pas « trop » négatif. Il soulignait une mauvaise lecture et nous rappelait que l’optique est une science qui se marie très mal avec l’approximation…

Une affaire à suivre.