Réunion technique du mardi 26 septembre 2017

Des nouvelles pistes lancées

Après la communication que nous recevions en écriture automatique la semaine dernière, nous nous devions de nous poser un instant et de discuter sur les nouveaux horizons de recherche que cela suppose. C’est aussi ça la recherche, des moments d’étude et de conception. Le gros chantier de la saison sera sans contredit le son. Cela fait maintenant plusieurs années que nous déplorons un écart de résultat entre l’image et le son. Depuis le début de l’aventure nous avons été obnubilé par l’obtention d’images les plus pertinentes possibles, oubliant du coup le son pourtant essentiel lui aussi à l’expérience. Les esprits, toujours de bon conseils, respectaient cet engouement en répondant à nos questions techniques. Au fils du temps, le pupitre son de notre installation se voyait un peu délaissé. Aujourd’hui, de nouvelles personnes très actives que sein de l’IFRES se plaisent à vouloir faire évoluer le coté sonore de notre configuration TCI. Posant des questions pratiques et techniques, les esprits leurs répondent ce qui nous permet d’avoir de nouvelles pistes de recherche.

L’on cherche le moyen le plus commode pour réussir une TCI image et son.

Bien souvent on peut lire ça et là sur les réseaux sociaux que la machine de l’IFRES est trop compliquée, que d’autres affirment recevoir mieux et avec moins de technique, ou encore que tout ceci ne sert à rien. En fait là n’est pas vraiment la question. La plus importante à nos yeux est de comment faire pour que chacun d’entre nous puisse obtenir une transcommunication de qualité et ce sans avoir une disposition particulière? Si il suffisait d’utiliser un dictaphone, une simple TV ou d’autres appareils d’enregistrements numériques (ou analogiques) pour entendre et voir les esprits ça se saurait ! Hors il n’en est rien et la TCI reste encore très exclusive. Qui reçoit des sons et des images dignes d’intérêt (la plupart on des aptitudes médiumniques)? Et surtout comment ça marche? Qu’elles sont les propriétés de la matière qui entre en jeu? Et quel rôle à notre propre esprit dans tout ça?

Vouloir répondre à ces questions demande du temps, de la technique, de la méthodologie, des calculs, des statistiques, enfin un vrai travail scientifique. On ne peut donc opposé la simplicité d’un contact aléatoire et spontané (souvent non reproductible), à l’obtention d’un autre dans une récurrence antagoniste au simple hasard.

Deux grandes lignes dans l’orientation expérimentale.

Le but de l’installation sonore de la Cellule de contact est de générer une matière visuelle et auditive susceptible d’être « modelée » par les esprits. Ainsi pour la vidéo, les esprits agissent sur la lumière (laser et autre), les basses fréquences, l’eau de la brume et sur des projections de milliers de petites formes géométriques aléatoires. Une sorte de palette avec laquelle les esprits « dessineraient » leur réalité (selon nos sens bien entendu). Et bien nous nous orientons vers la même logique pour le son. Donner aux esprits la possibilité de moduler des sons pour dépeindre leurs voix. Depuis fort longtemps déjà le soucis du support est récurent dans la recherche en TCI. La difficulté est de donner suffisamment de fréquences audibles aux esprits pour « construire » une voix. Ce serait une sorte de synthétiseur vocal, actionné par un être invisible mais agissant sur la matière. Vous l’aurez compris, la grande difficulté est l’interface, car les esprits n’ont plus de yeux pour voire, ni d’oreille pour entendre ou de mains pour actionner nos outils. Pour se repérer dans notre dimensions ils « piratent » nos propres sens, ne pouvons agir directement sur notre environnement qu’a partir de l’atome, voir même de la particule ou du Gluon comme il a été dit lors de la dernière psychographie.

Une machine pouvant parler

Les esprits ne cessent de nous inspirer. Systématiquement ils nous dirigent dans nos investigations en cherchant des exemples existants afin de parler à notre compréhension (c’est ce qu’ils ont déjà fait pour la Strioscopie). La vidéo ci-dessous montre une machine assez extraordinaire, pouvant faire « parler » un simple piano. Les notes deviennent ainsi des sons, des fréquences qui utilisées simultanément ou dans un ordre précis, élaborent une voix audible. Imaginez un tel dispositif dans notre cellule ? Bien entendu il n’est pas question de faire rentrer un piano à l’intérieur (lol), mais de tenter de reproduire le montage technique (sans les touches du piano). Cette idée (que les esprits nous inspiraient sans que nous connaissions la réalité de cette machine) pourrait permettre, si elle mise en place, l’obtention d’une voix synthétique directement actionnée par des capteurs de pressions, ou autre cellule de détection. Le plus compliqué sera bien entendu le calibrage…

Une réunion technique des plus active.

Toute cette théorie se discutait autour de la table. Mais pas seulement, il y avait aussi des démonstrations. Valérian nous faisait entendre des sons directement issue du générateur qu’il programmait. Sébastien, nous fit aussi une démonstration de capteurs de pression atmosphérique et de la manière de récupérer les informations puis de les faire communiquer avec notre dispositif. Omar et Joël se lançaient dans la recherche de matériel vidéo pour faire évoluer l’installation vers le tout numérique et la HD FULL. Nous envisageons d’acheter des caméras industrielles, faites pour la recherche et  de changer notre ordinateur dédié à la vidéo ( ce qui nous permettra d’avoir une plus grande définition et donc plus de détails dans les images). Annick et Laurie, s’occupaient quant à elles de l’intendance de l’association en réglant des problèmes administratifs. Un aspect important de notre travail car sans structure c’est tout l’ensemble qui est remit en cause.

C’était donc un moment bien agréable qui présage un travail conséquent mais si passionnant…