Réunion technique du mardi 20 novembre 2018

Une transformation technique prépondérante.

L’évolution engendre souvent des changements quelques fois difficiles à mettre en place. Le progrès d’un système peut dans certain cas mettre à mal son fonctionnement. Notre système TCI évolue dans ses éléments depuis le début de son histoire. Partant d’une simple télévision et d’un magnétoscope VHS, nous sommes arrivés aujourd’hui à une combinaison délicate entre un signal vidéo et les sciences de l’optique comme par exemple la Strioscopie. Mais tout ceci peut encore se faire avec le même traitement du signal vidéo que nous utilisons, c’est à dire la vidéo standard en 4/3 (la télé de nos aïeuls) avec sa cadence de 25 images par seconde en PAL. Depuis le début nous évoluons dans ce schéma vidéo analogique, qui bien que très pratique, devient obsolète, surtout pour aller encore plus loin dans l’expérience TCI et sa précision. Depuis l’avènement de la HD nous y pensions, aujourd’hui à l’heure du 4K nous nous lançons dans l’amélioration du traitement vidéo. C’est un moment crucial car il va emporter avec lui tout un vieux système et nous poser alors d’autres problèmes que nous devrons tous solutionner.

La question de la cadence d’enregistrement.

C’est le choix d’augmenter la cadence d’enregistrement qui va avoir raison de nos habitudes de travail. Comme nous l’expliquions antérieurement, nous voulons observer avec précision l’apparition des anomalies dans les enregistrements vidéo et ce en augmentant la cadence des images par secondes. Aujourd’hui nous sommes sur la fréquence habituelle de 25 images par secondes (c’est la norme en Europe) et nous allons pousser la cadence jusqu’à 130 images par seconde (tout en pouvant bien entendu contrôler la vitesse selon nos besoin via une interface logiciel). Pour arriver à cela, nous avons choisi d’acquérir des caméras industrielles qui répondent à nos besoins (déterminés aussi par le choix de la monture de nos objectifs/zoom et leur ratio fonctionnel que nous possédons déjà). A partir de ce choix (voir la photo de la caméra ci-contre…toute petite) c’est tout l’ensemble de nos appareils périphériques et son câblage qui ne va plus. Nous entrons dans le domaine du « Full numérique », laissant derrière nous l’analogique et son traitement. Fini les câbles coaxiaux, nous utiliserons de l’USB 3.0. Fini l’ensemble des deux gros mélangeurs analogiques, nous devrons dématérialiser cette transformation du signal avec une solution logiciel (qui devra accepter de mélanger en direct deux flux vidéo cadencés à plus de 25 images par secondes (voir 130 pour le maximum)…Voilà peut être un futur problème de compatibilité…A voir. Mais dors et déjà, nous devrons nous séparer de notre ordinateur Machintoch (une contrainte de plus) qui n’est pas compatible avec le driver des caméras (hic)…Les ingénieurs de l’équipe avaient bien pensé à une « adaptation logiciel » réalisée par leur soin, mais vu la complexité du logiciel (une interface très complète permettant de piloter la caméra et ses nombreuses possibilités), mieux vaut oublier le MAC et utiliser un PC…Il faudra prévoir une suite logiciel Windows qui remplacera celle que nous utilisions sous Apple. La transformation de notre système vidéo TCI ne va donc pas se faire en un claquement de doigt. Nous nous engageons dans une étude technique qui nous demandera beaucoup de temps et d’argent…Mais le jeu en vaut la chandelle, puisque une fois en place nous ferons très certainement de nouvelles découvertes.

La mise en place d’un ordinateur puissant pour le traitement du signal son.

Ce soir là, nous installions également notre nouvel ordinateur qui servira au traitement du son lors de nos enregistrements TCI, mais aussi à la diffusion des images via internet pour les duplex et la production des formes aléatoires. Nous avons choisi un matériel très performant, vu la ressource système que demandera le Larynx virtuel encore en gestation. D’ailleurs Valérian (élaborant un programme de son synthétique proche du timbre humain) expliquait à Sébastien et Louis le principe et la manière avec laquelle les Arduinos du Larynx agiront sur la bibliothèque des sons (actionnée par les esprits eux mêmes grâce à des capteurs de pression atmosphérique).

Encore bien du travail et des heures de jugeote…

Pendant ce temps là, Annick se penchait sur les comptes…La finance qui joue un rôle primordial dans cette recherche. D’ailleurs nous profitons de cette évidence pour remercier toutes les personnes qui au travers leur dons ou leur adhésion à L’IFRES, permettent ces élaborations techniques. Sans cette aide financière, rien de ce que nous faisons ici ne serait possible.