Transcommunication Instrumentale

Première considération

Au-delà de sa singularité, la TCI apporte, en plus de son aspect inédit en matière de communication spirite, des prétentions  étonnantes comme par exemple la fin des médiums ou mystiques…

C’est ainsi qu’un des pionniers en la matière, M. Jürgenson affirmait que la transcommunication était le préambule d’un procédé de contact avec l’invisible,  qui n’aurait plus besoin des médiums, ceux-ci étant, toujours selon l’auteur, trop sujet à l’erreur et l’interprétation.

À son début, La TCI était accueillie comme l’aboutissement technique et scientifique des prophéties et autres songes divulgués par l’ensemble des voyants et médiums de notre histoire. Ici, la machine confirmerait matériellement ce que l’homme pouvait voir ou ressentir par le seul fait de son esprit, et ce en améliorant considérablement ses perceptions.

Avec le recul, cette théorie ne pêche que par son exclusivité, car si en effet la machine peut en certains cas confirmer par les faits l’idéologie de la survivance, elle ne peut en revanche prétendre fonctionner sans le support humain et plusieurs exemples démontrent l’importance de l’expérimentateur en matière de TCI.

Nous ne pouvons parler de l’avènement de la TCI et du litige intrinsèque qu’elle soulève, sans évoquer la machine en général, et ce à travers l’histoire de nos sociétés. La technologie humaine n’a jamais cessé de progresser, obligeant le commun des mortels à s’adapter aux nouvelles techniques qui s’intègrent jusqu’aux commandes frontales du four de nos cuisines. La machine a depuis son début prolongé nos propres extrémités, afin de nous suppléer dans diverses tâches plus ou moins pénibles. Au détriment d’un besoin de puissance, la machine est pour l’homme un allié important, pensons à l’automobile, l’aviation, l’industrie, etc. Néanmoins, la machine inventa très vite un nouveau danger : le modernisme, souvent mal perçu par l’opinion publique. Dans une vision négative, nous pourrions penser qu’au-delà des bienfaits que la machine peut nous apporter, elle aurait tendance à éliminer l’homme et sa manœuvre. Si aujourd’hui l’homme souffre du rendement que lui impose la machine, s’il se voit remplacer par le robot, ce n’est pas plus la faute de la technicité que du système encore humain qui détermine l’organisation de tout cela.

Mais quel rapport avec la  TCI ?

Certains médiums pourraient bien se sentir « gênés » par la TCI, comme l’ouvrier face au robot. Un souci, qui, dans le premier cas, est dénué de bon sens. La TCI, aujourd’hui manifestation moderne des esprits sur notre matière visible (dans une proportion qui nous échappe), n’est pas l’élimination du médium, mais bien sa consécration. Tout ceci peut paraître obscur parce que nous avons tendance à tout séparer en groupes antagonistes alors que les choses sont en réalité complémentaires. En effet, l’homme invente la machine, l’homme est médium par principe (il est esprit), la machine tendrait à prouver l’existence de l’esprit, c’est un ensemble harmonieux.

Le monde spirituel se manifeste pour et à travers toute l’humanité et non exclusivement chez quelques rares individus isolés. La machine, de plus en plus sophistiquée, semble « capter » la spiritualité de l’humanité. Cependant, ce nouveau fait ne peut permettre d’affirmer que la technique n’a plus besoin de l’homme !

Jürgensen avait tort dans son affirmation, parce qu’il faisait une trop grande différence entre l’homme et le médium. L’humanité est une source incommensurable de médiumnité, une énergie avec laquelle, les esprits pourraient actionner tous nos ordinateurs sans que personne n’y pense. Dans la TCI, le médium ou encore l’homme est indispensable, mais il n’est pas obligé d’être dans la pièce où s’opère l’expérimentation.

La machine n’a donc pas raison de l’homme tout au contraire et elle le sert, elle devient son outil évolutif comme peut l’être la matière. La TCI est un compromis intelligent où la machine procure une jonction entre la spiritualité de l’homme et le monde visible matériel. L’humanité est un puissant levier de contact, l’individu peut en être le truchement, et sa technicité un chemin vers sa vulgarisation.

Existe-t-il une configuration type ?

Face à cette déferlante des moyens techniques rendant singulier ce moyen de communication, l’intéressé en TCI est souvent amené à ne considérer que l’élément qualificatif du procéder technique. Logiquement, la personne voulant expérimenter le contact, se penchera sur la valeur du matériel, cherchant à s’équiper d’appareils fiables, mais surtout correspondant à un genre défini par les nombreux chercheurs réputés en la matière. Entrer en contact avec le monde des esprits par le biais de la TCI demande donc un minimum de technique trop souvent considéré comme une condition sine qua non. Il est vrai que la plus simple des configurations TCI suppose un minimum d’appareils électroniques, mais la valeur du contact souhaité n’a jamais été en équation avec la technique choisie.

C’est ici que les aspirants à la TCI doivent porter leur attention avant de se lancer dans l’enregistrement. La réussite ne tiendra pas uniquement en appliquant un choix technique que l’on aurait trouvé chez certains précurseurs ou spécialistes. Ce pourrait être même une sorte de paradoxe, car à matériel égal, l’expérimentateur ne peut prétendre recevoir la même chose que son prédécesseur ! Le champ de contact est donc personnel à l’expérimentateur et non aux possibilités techniques des appareils.

Lors de nombreux contacts médiumniques réalisés au sein de notre association, les esprits ne manquaient pas de distinguer le champ de contact médiumnique d’avec les appareils que nous utilisons, affirmant que l’un était inné à l’homme, l’autre issu de sa sensibilité, sa facilité à manipuler les appareils, à ses attentions, ses objectifs. Tous les ouvrages sérieux traitant de la TCI, expliquent la nuance à faire entre la technique et le contact médiumnique, rien ne pouvant garantir la réussite du contact avec la manipulation d’un appareil ou d’un autre. En fait, il n’existe pas aujourd’hui de règle technique en matière de TCI et l’investigation reste ouverte à tous les inventeurs. La seule base solide à respecter, si nous devions la synthétiser, est l’élément technique, matériel, qui est la particularité de la « Trans Communication Instrumentale ».

L’objectif de la TCI n’est pas de chercher à breveter un dispositif servant à entrer en contact avec les esprits, mais de la preuve (si elle existe) de leur existence, et ce avec l’aide de techniques modernes en s’approchant le plus possible de la science (c’est aujourd’hui encore très compliqué). Aujourd’hui cette « science au caractère inédit » (tant dans le paradigme supposé que dans l’utilisation d’outils qui restent à « définir » ) n’en est encore qu’à ses balbutiements. Il ne s’agit en fait que d’un « vent annonciateur », qui pourrait engendrer la découverte « officielle » de la survivance de l’esprit à la décomposition du corps biologique.

Lorsque la science, avec laquelle l’homme construit sa réalité, aura démontré à l’humanité que nous possédons une âme, la TCI que nous utilisons sera vue alors comme le « préambule désuet » d’une idée novatrice. Car nous en sommes là, la TCI est, sans aucun doute, le préambule de la grande découverte du millénaire. Le Spiritisme, dont nous nous réclamons, est la genèse. Nous pensons même qu’il n’existe aucune différence entre ces deux aspects phénoménologiques, apportant avec eux la base ostensible d’une réalité dite spirituelle.

Lorsque l’on parle de TCI, l’on ne doit pas uniquement en déduire qu’il est question d’appareils ou de listes précises de branchements plus ou moins savants. Mais plutôt qu’il s’agit d’une disposition mentale et psychologique. Chacun d’entre nous est unique et possède une relation absolue avec le monde des esprits (c’est la base ). L’appareillage ne serait ici que l’extrémité de notre esprit, l’application dimensionnée de quelque chose qui ne se situe pas dans l’espace. La machine y serait un catalyseur, donnant aux yeux et aux oreilles ce qui devrait nous aider à comprendre consciemment la réalité d’esprit incarné.

Notre société évoluant, arrivera un jour à conférer ses principes avec l’évidence de notre survivance et nos lois s’en inspireront. Mais pour le moment, la TCI est un terrain riche, soit, mais encore en friche. Une sorte de Terre non cultivée, que tous nous pouvons fertiliser en y creusant et en en ressortant un matériau utile pour l’ensemble.

La quête

La perspective de pouvoir parler à nouveau avec ses parents, ses amis, ses proches défunts plonge le néophyte dans une quête effrénée. Pour ce faire, il recherche la bonne formule, le bon appareil, les bons conseils techniques. Il s’aperçoit que le contact avec les esprits n’est plus réservé aux seuls médiums. La TCI est à ses yeux un moyen direct et sûr d’arriver à ses fins, affirmant que « le magnétophone et la caméra n’inventent rien« . Nous aurions aimé que les choses soient aussi simples, mais il n’en est rien et aucun chercheur sérieux ne pourra vous conseiller un appareillage, ou une configuration technique avec 100 % de réussite. Les transcommunicateurs essayent de communiquer avec les esprits, mais ils ne peuvent plébisciter un mode d’emploi. Rappelons que le trancommunicateur est par principe un précurseur, un inventeur, un chercheur, qui construit une base technique inédite et souvent très loin des paradigmes scientifiques. Il s’inspire de ses aînés, mais ne cherche pas à les singer. Au contraire, il écoute la logique de ses inspirations. Ses appareils s’adapteront à la directive de son esprit et de ses objectifs. Il ne met pas en application le mode d’emploi d’un autre, mais tout en s’inspirant de ce qui c’est déjà fait dans le domaine, s’élance vers l’inédit, enrichissant ainsi la pratique de la TCI.

L’expérimentation de la TCI n’est cependant pas idyllique, se serait même le contraire. La TCI réclame une grande attention, de la patience, un dévouement souvent contraignant. Elle oppose des choix à nos désirs, élève des murs devant nos perspectives. Sa pratique, passée l’euphorie des débuts, essouffle bien souvent l’entrain. Le floue, l’incertitude qui trouble les résultats, ont raison des chercheurs superficiels. Le sens aléatoire des investigations techniques et le compliqué des inventions, éloignent les adhérents trop pressés.

Il n’existe donc pas de configuration type en TCI. C’est un ensemble fait d’hommes et de femmes passionnés, muent par le souci du partage et de l’authenticité intellectuelle. La recherche en TCI n’est pas praticable par tous, tout comme la Physique n’est pas une activité populaire. Les Physiciens supposent des théories que seule l’expérimentation peut faire prévaloir. Les transcommunicateurs font de même. Mais avons-nous besoin d’attendre la découverte pour croire à notre immortalité ?

L’interprétation des formes aléatoires, vaste sujet

Qui n’a jamais eu l’occasion de découvrir dans un ciel nuageux l’esquisse d’un visage qui s’étire et se déforme au grès du vent ? Qui ne connaît pas les fameuses expériences des tâches d’encre, où chacun y voit toutes sortes de formes de la plus simple à la plus complexe ? Il existe un point commun entre la TCI et l’étude sur les interprétations des tâches de Rorschach, c’est la sensibilité de l’observateur. Il appréhende une réalité suivant sa sensibilité. Mieux encore, la tâche d’encre peu en certains cas devenir une porte ouverte sur son mental. L’interprétation devient alors le signe extérieur d’une mentalité !

Une question s’impose ; Est-ce que ce sont les stimuli visuels de la tâche qui déclenchent les réactions de notre psychisme ou bien est ce notre esprit qui impose telle ou telle interprétation de la forme à notre cerveau ? La vérité doit se trouver en notre esprit et la tâche d’encre ne serait qu’un moyen de l’appréhender. L’interprétation, ou ce que l’on croit voir dans les taches, est en faite l’expression directe de notre esprit. Beaucoup de personnes qui doutent de la réalité de la TCI, argumentent que les images ainsi obtenues ne seraient qu’interprétations au même titre que les tests de Rorschach. Nous parlons ici de Paréidolie. Pourtant, rien là dedans ne vient contredire l’aspect expérimental de la TCI, puisque dans l’étude nous nous sommes aperçu que l’interprétation d’une image peut être l’indice ou le début d’une réelle manifestation spirituelle.

Il existe deux catégories d’images TCI. La première possède un aspect flou laissant la place à l’interprétation. La deuxième beaucoup plus rare est extrêmement nette et ne permet pas l’interprétation. Le premier cas fait sourire tandis que l’autre engendre le doute. Car si les images floues sont en générale expliquée comme étant de la Paréidolie, en revanche les images « trop nettes » sont tout simplement suspectes. Nous remarquons que la TCI n’est ici pas mieux loti que l’Ufologie souvent considéré comme la démonstration patente d’illusions et de fantasmes.

Mais ne soyons pas démagogue car il existe une vérité dans l’argumentation des détracteurs et tout chercheur doit en tenir compte ! L’esprit humain à la recherche de la vérité, oublie trop souvent que le fondement de ses interrogations, la base même de son intellect fait partie ce qu’il espère trouver. L’interprétation que l’on peut faire d’un phénomène n’est pas un mal. Pour rester dans l’optique d’une étude rigoureuse, notre interprétation (entendez « essayer de comprendre ce que nous voyons) doit être dirigée par l’intuition à travers laquelle notre spiritualité agit. L’image de l’esprit que nous voulons capter est à la base bien plus proche du notre, que de nos appareils. C’est souvent par intuition que nous découvrons dans le flux vidéo la présence d’un visage (tout comme le physicien appréhende théoriquement une nouvelle particule avant de pouvoir l’observer expérimentalement et ce souvent de nombreuses années après…). C’est notre esprit qui le ressent, le voit au delà de la machine. C’est ainsi et à force de patience que l’image se perfectionne car c’est tout le dispositif qui suit ce cheminement. En fait c’est un « canal psychique » qui se matérialise aux grès des expériences. Quelle est la découverte scientifique qui ne doit pas sa réussite aux plus incongrues interprétations ? Les phénomènes naturels ont de tous temps déclenchés l’interprétation humaine. Le souci majeur est de se rapprocher le plus possible de la réalité (en tout cas celle que l’humain peut appréhender).

Revenons aux images captées par un dispositif vidéo de TCI. Une majeur partie est généralement floue et difficilement interprétable, que ce soit sur son origine, l’information qu’elle véhicule ou sur sa réalité physique en tant que telle. Face à ce dilemme il y a plusieurs réactions que nous pouvons synthétiser. La négation pure et simple, l’indifférence ou alors l’étude. L’interprétation que l’on peu faire d’une image ou d’un son TCI ne veut pas dire que cela n’existe pas. C’est l’invitation à son étude et donc à la recherche. Le transcommunicateur partira toujours de l’abstrait pour espérer trouver le concret (du moins celui que nous pouvons approcher sur Terre.)

Autre considération sur l’interprétation des images en TCI. Nous aimerions aborder le phénomène de la récurrence. En effet, la multiple production de visages ou de son (même imparfaits) ne peut être due uniquement qu’au simple hasard. Évidemment cette considération perd tout son sens lorsque les images ou les sons obtenus ne laissaient aucune place à l’interprétation ! La TCI actuelle est encore très loin de pouvoir rallier la science alors mal à l’aise avec un phénomène qui ne peut être mesurer avec ses propres appareils. La TCI utilise pourtant des outils reconnus par la science tels que l’électronique, l’optique, l’acoustique, mais d’une manière vraiment pas académique. La TCI est une sorte d’ouverture sur l’abstrait. Le cartésien téméraire pourra s’y laisser tenté en « flirtant » avec des sujets encore jusqu’ici tabous pour lui. Le scientiste y tiendra d’une main, la base de la science appliquée et de l’autre l’inconnu abyssal où l’interprétation tient une place prédominante.

Est ce que la machine, l’outil saura-t-il un jour nous ouvrir les mystères de la vie ? La TCI approchera-t-elle la précision, celle que notre cerveau réclame et croit reconnaître ? Mais que deviendrait notre besoin de précision sans le dictat de nos sens ? « Je vois ceci, ou je crois reconnaître cela « , il existe tant de nuances entre ce que décode notre cerveau et la réalité qui nous entoure, que par prudence nous sommes obligés d’admettre que tout notre monde n’est qu’une suite plus ou moins logiques d’interprétations sur lesquelles nous établissons notre vérité.

Et l’erreur me direz-vous? Mais elle fait partie des règles! Comment la soustraire et l’ignorer et comment aussi la laisser nous clouer au pied du mur ? Notre monde croule sous les erreurs et notre devoir est de les rectifier non pas à coup d’interdictions mais avec tolérance. L’interprétation des images ou des sons en TCI peut être ponctuellement porteuse d’erreur évidemment, mais cela ne prévaut pas sur l’ensemble et surtout ne suffit pas pour décider ne pas s’y intéresser. La TCI peut être abordée comme « l’application mesurée de notre esprit sur la matière en dehors de la biologie ». Elle est un moyen comme tant d’autres de prendre conscience de notre survivance. Elle est séduisante, prometteuse. L’image et le son reçus en TCI font partie, aussi précis puissent-ils êtres du subjectif, car les sens humains sont eux aussi subjectifs. Après tout, que devient l’univers une fois nos perceptions biologiques décomposées?

Nous ne pouvons donc écarter de cette étude l’interprétation en voulant la remplacer par la précision, car il n’existe rien sur Terre susceptible de combler les carences des sens humains (même pas les outils qu’il inventent et qui ne peuvent percevoir que ce pourquoi ils sont construits). L’homme se range autour des idées, des concepts, des goûts et des couleurs et l’imagerie fait partie de ses outils. La TCI est une véritable petite révolution à elle seule, elle présage le commencement d’une alliance « scientifico-spirituelle ». La science se tournera tôt ou tard et sans détour vers la conquête de l’esprit, sa technique s’en rapprochera !

Le contraste des images reçues en TCI

Encore aujourd’hui, pour que les images TCI soient partagées et étudiées, un traitement du contraste est appliqué. Sans l’œil averti des expérimentateurs (au rythmes de multiples expériences et de mise au point), une grande majorité d’images TCI seraient parties à la poubelle ! L’évolution technique de la TCI est justement de trouver le bon réglage ou la bonne configuration permettant aux esprits de se montrer sans avoir recourt à ces traitements (comme la mise au point avec un objectif photo pour que l’image soit la plus nette possible par exemple).

Bien qu’utiles ces retouches sont souvent mal perçues par les observateurs suspicieux et pourtant il faut bien reconnaître que des visages se forment, mêmes mauvais, lors de ces enregistrements ! Et c’est ce phénomène qui nous intéresse. Au stade actuel de la recherche, le contraste ou non sur les images reste secondaire. De toute manière on ne contraste que ce qui peut l’être.

Une autre considération de praticité est à faire. Pour que ces images puissent-êtres partagées au travers toutes sortes de médias, que ce soit sur les réseaux sociaux ou sur papier, le réglage du contraste est fortement recommandé. Un traitement qui ne diffèrent pas de celui effectué lors des expérience. Par exemple, une banale image télévisée peut très bien différée en qualité selon les propres paramètres de réglage du poste de télévision sur lequel elle est réceptionnée et ce sans mettre en doute la source.

Nous en sommes encore qu’au débroussaillement et l’expérimentateur devra faire preuve d’acuité et de précision. L’étude de la TCI s’appuie sur toutes ces étapes et seule la répétition des résultats aura raison des scrupules du début. Naturellement la prudence nous oblige à être très prudent. La désignation de «science d’observation» prend ici tout son sens puisque les images obtenues demandent une attention soutenue.

Tout ceci repose sur un état dit « spirituel » non encore défini scientifiquement et qui existerait dans la matière. Il existe dans la nature toutes sortes de manifestations jugées étranges qui proposent à nos yeux et nos oreilles des formes et des sons stupéfiants. Sans qu’il soit permis d’affirmer que ceux ci soient la manifestation volontaire d’êtres invisibles, ou d’énergie inconnue, ils nous laissent cependant dans l’expectative. Prenons l’exemple de certaines taches de moisissure sur un mur qui forment un visage, ou à des coulures de paraffines qui dessinent des lettres, ou encore à l’écorce d’un arbre qui étrangement trace les courbes d’un visage !

La nature regorge de ce genre de choses, mais ne sont-elles vraiment que des illusions, des interprétations, des ressemblances fortuites? Pourraient-ils s’agir de véritables signes, les empreintes d’une omniprésence éternelle, véritable canevas de notre monde? Les enregistrements en TCI ne peuvent-ils pas également capter cette omniprésence ? Nous avançons dans l’étude avec l’intime conviction que l’esprit survie à la mort du corps, pourtant nous n’y imposons aucune conclusion, travaillant dans la recherche en partageant une matière d’étude.

Les résultats que nous obtenons ne sont cependant pas à la hauteur de nos convictions, mais respectables en tant que tels. Il faut reconnaître l’effort, la difficulté et le temps qu’il aura fallu pour les enregistrer. Notre recherche n’est rien sans celle des autres et nous devons partager entre tous, les percées aussi minimes puissent-elles êtres. C’est en ce sens que l’expérimentation demeure primordiale. L’on peut dénigrer ou ricaner des expériences d’un groupe, mais nous ne pouvons pas ignorer ceux des dizaines d’autres. Alors, nous regardons vers l’avenir et songeons à tout ce que le monde spirituel pourrait produire dans le cadre de manifestations ostensibles. Au fil des essais de contacts, nous attendons une suite, travaillant avec des êtres plus tout à fait invisibles.

Nous ne cherchons pas la preuve de la survivance (existe t’elle vraiment à notre niveau? ), mais progressons vers la démonstration des théories de nos études. Les applications philosophiques, morales et scientifiques qui en découlent se frayeront un chemin d’elles-mêmes, sans qu’il soit nécessaire d’en faire un sermon.