Une campagne de don et pourquoi ?

C’est par ici, aidez-nous… (cagnotte en ligne)

Plusieurs fois déjà nous avons communiqué sur nos besoins financiers et sur le fait que notre seul système associatif ne suffisait plus pour subvenir aux besoins de notre association. Le constat a été fait depuis plus d’une année, au moment où les projections financières ne nous permettaient de vivre que jusqu’à fin 2020. Les 40 adhérents, fidèles compagnons, ne nous permettent pas d’obtenir l’équilibre budgétaire.

Il est toujours navrant de parler d’argent dans un engouement tel que le nôtre qui d’ailleurs n’a pas failli sur trente années d’exercice. Évoquer la réalité de l’esprit, l’évidente survivance du principe intelligent qui nous anime tous, récolter des idéaux réformateurs, entrainants et porteurs d’espoir se marie assez mal avec les comptes et leur besoin d’équilibre. Mais l’évolution de notre recherche est telle, que le simple partage des frais (qu’elle suscite) ne peut plus être partagé entre les membres du bureau comme c’était le cas à son origine. Comment ferons-nous si par détresse financière nous sommes obligés de quitter notre local de recherche ? Ce serait l’arrêt de notre étude sur la TCI, la cellule et ses périphériques démontés et stockés dans un garde-meuble en attendant (peut-être) une meilleure conjoncture.

Nous refusons l’échéance !

Notre travail n’a jamais été une corvée, loin de là, il est et reste une source inépuisable d’émerveillements, et ce, même si passer autant de temps à la manœuvre, nous avons quitté depuis longtemps l’enthousiasme du débutant. Pourtant à l’heure d’aujourd’hui il est difficile de parler de recherche sans un minimum de moyens. Faire de l’écriture automatique ne demande pas beaucoup de place ni de moyens, mais faire fonctionner une cellule de 3m sur 2m, bardée d’appareils optiques, entourée d’ordinateurs, d’écrans de contrôles ne peut pas se faire dans une pièce d’un appartement. Alors pourquoi tout cela pourrait dire le pragmatique ? Pourquoi construire des accélérateurs de particules de plusieurs kilomètres de long, des microscopes à effet tunnel, des télescopes géants, répondrions-nous ? Bien que les proportions soient moindres, il est question de la même logique, celle d’aller le plus loin possible…Et cette quête demande de l’argent. Doit-on alors face à la disette, tout arrêter et ne pas connaitre la fin ?

Trouver des moyens financiers sans nous perdre

Nous avons toujours revendiqué notre indépendance, refusant de devoir répondre aux exigences des créanciers. Jusqu’à présent, nous avons à chaque étape de notre existence, trouvé sur notre route des personnes généreuses, mues par le désir du progrès. En réels précurseurs, ces personnes n’hésitaient pas à nous donner de l’argent, permettant de réaliser beaucoup de choses, notamment la mise en place, dans la grande cellule et son satellite, de la strioscopie. La vie faisant, les dons s’estompaient et nous devions continuer avec notre seul revenu fixe ; les adhésions.

La vie est difficile pour tous et la question de la survie de l’âme à la désagrégation de notre corps physique (autrement dit la mort) intéresse moins que le problème de la Covid-19, du cancer ou du sida. Ce qui est tout à fait normal d’ailleurs, mieux vaut en effet chercher à rester en vie que de faire des plans sur la comète. L’étude de la Physique quantique n’est pas mieux considérée. L’observation des particules est tellement abstraite que les financements demeurent compliqués. Alors, quoi penser de la Transcommunication et de la médiumnité ? Fort heureusement, nous savons que des études au sein même de certaines institutions très connues semblent se réaliser en ce sens…

Mais il n’en reste pas moins que notre histoire mérite de continuer et de voir jusqu’où elle pourrait nous emmener. Quoi de plus simple alors que de demander de l’aide, en toute connaissance de cause et sans faire de prosélytisme ? La campagne de don nous parait la meilleure des solutions. Espérons que notre passion sera partagée par le plus grand nombre afin que notre appel ne soit pas une voie de plus dans le désert…