Les expériences médiumniques de l’IFRES, préambule

Les expériences médiumniques de l’IFRES sont la corde sensible de la recherche qui s’y déroule. En effet, pratiquement toutes les avancées techniques de l’association sont issues d’expériences médiumniques. C’est dire l’importance de ces séances, qui demandent patience, application et discernement. Certaines de ces séances sont ouvertes au public.

Il existe, dans les menées de l’IFRES, quatre types d’expériences médiumniques. Trois sont consacrés au phénomène d’écriture automatique. Un seul est dédié à l’exercice de la médiumnité chez tous ceux qui ressentent le besoin de s’orienter dans ce domaine d’étude. Au court des expériences d’écriture automatique, un échange est possible entre les participants et les entités. D’ailleurs, il existe des échanges philosophiques captivants (dans une séance dédiée à cet effet et dont les places sont attribuées au début de l’année scolaire, et ce jusqu’au mois de juin). Dans un autre genre, des questions personnelles peuvent même être posées (selon les protocoles d’expériences). Enfin, une séance est réservée au contact d’une seule entité venant partager son témoignage de vie (c’est ainsi qu’ont été reçus : Daniel, je sais pourquoi, Dans l’ombre du corridor et Ce que tu m’as donné »).

Les quatre catégories

Les expériences de l’IFRES ne se bornent pas à étudier les phénomènes de Transcommunication Instrumentale. Elles s’orientent, et ce depuis très longtemps, sur les différents aspects de la médiumnité et plus précisément sur l’écriture automatique. C’est d’ailleurs dans ce creuset que nous recevions les plans et directives techniques nous permettant d’élaborer le module de contact.

Les expériences médiumniques sont hebdomadaires. Tous les jeudis (sauf obligation ou changement selon l’actualité), c’est une nouvelle séance qui est proposée. Dans la pratique, nous nous sommes aperçus que ces exercices se divisaient en quatre aspects.
La philosophie, la pratique même de la médiumnité, le questionnement personnel et la littérature spirite. Naturellement, nous décidions donc pour la clarté de l’étude de diviser ces rendez-vous en quatre catégories.

Première catégorie : étude en groupe et débat philosophique sur un thème choisi et s’effectuant entre les participants et les esprits. Ces expériences ne sont accessibles que sur inscriptions, et ce en début de saison (septembre). Le groupe ainsi formé restera le même pendant les 10 mois suivants.

Deuxième catégorie : étude de la médiumnité en générale, intuition, voyance, incorporation, passe magnétique, etc. (sur inscription).

Troisième catégorie : intervention des esprits pour des questions personnelles. (sur inscription).

Quatrième catégorie : (réservée au membre du Comité de Pilotage) Communications suivies, d’esprits désireux de nous laisser leur témoignage sous forme d’ouvrage ou de roman. C’est dans le cadre de ces expériences qu’ont été reçues les innombrables dictées qui formèrent tour à tour les livres: « Daniel, je sais pourquoi, Dans l’ombre du Corridor et Ce que tu m’as donné« . En ce moment même, nous recevons les communications qui formeront l’ouvrage qui s’intitulera: « Petites histoires en amis » (Un esprit se nommant Henri, transmet à chaque séance une histoire différente, incitant à la réflexion sur les tenants de l’après-vie).

Ces séances sont privées et les observateurs ou participants sont acceptés sur inscription uniquement.

Développement médiumnique

La médiumnité fait partie de la nature humaine et plus précisément de son psychisme. Dès lors, nous pouvons dire que nous sommes tous médiums, mais dans l’usage ont appel médium les personnes susceptibles de produire des phénomènes d’une certaine intensité. Attention dans le sens du mot intensité, car il existe des manifestions subtiles qui peuvent passer inaperçue chez les observateurs superficiels.

On s’est aperçu que la médiumnité peut être développée par l’exercice, mais on attache un plus grand intérêt à celle qui ne subit pas la volonté ou les envies des aspirants médiumniques. Ce qui ne veut pas dire que l’on ne doit pas s’intéresser à la manifestation spirite si l’on n’est pas soi même médium révélé. Mais puisque la médiumnité touche de très près la structure de notre individualité mentale, il faut agir avec prudence dans son excitation pour ne pas froisser les parois fragiles de notre équilibre et surtout ne pas s’enfoncer dans l’illusion.

Pour ce faire, l’étude de tout ce qui s’est dit et fait sur le sujet nous semble judicieuse. Puis, l’étude de notre sens médiumnique doit également répondre à un objectif préalablement fixé, qui nous vous l’assurons, doit être très loin de la simple curiosité ou du besoin de percer les mystères de l’Univers. Car il y va sans dire que l’excitation de notre médiumnité produit un bouleversement dans notre environnement spirituel qui, s’il n’est pas pris en compte, risque à la longue de devenir ennuyant. Les êtres spirituels que nous sommes susceptibles de rencontrer pourraient très bien ne pas se contenter d’une très courte période de contact et ainsi devenir lourds et pesants dans notre psychisme une fois la page tournée. La médiumnité n’est pas une mince affaire et s’accommode très mal avec les lubies, les nouveaux intérêts sans lendemain, et les engouements éphémères. Si donc, vous vous sentez attirer par cette discipline, il se peut que vous ayez quelque chose à faire dans ce domaine, mais surtout cet intérêt ne doit pas être qu’un besoin passager.

Ceci étant dit, il n’existe pas de formule, ou de mode d’emploi pour devenir médium. Seul l’exercice soutenu par l’étude préalable peut nous renseigner sur nos dispositions naturelles. Nous avons vu des personnes écrire sous l’influence des esprits spontanément et sans jamais avoir essayé auparavant, alors que d’autres n’y sont jamais arrivés même au bout de longues années d’essais et d’études. Cette difficulté doit nous renseigner sur une chose, à notre avis primordial, la disponibilité des esprits. Car si notre envie de devenir médium est constatée, en revanche celle des esprits à nous visiter n’est pas évidente ! Le monde des esprits est autonome et très loin de nos prérogatives, et nos besoins sont souvent à l’encontre des leurs. Il ne suffit donc pas d’être médium pour obtenir des messages, encore faut-il que le monde des esprits réponde positivement à nos appels et là nous n’avons aucun moyen de connaître leurs objectifs à long terme. Un bon médium est entouré de bons esprits et un bon médium est avant tout un homme bon.

Pourquoi des expériences d’écriture automatique dans le cadre de la TCI ?

L’outil médiumnique est une base fondamentale de notre association. Les rapports intelligents que nous avons réussi à obtenir avec le monde spirituel sont le fondement intrinsèque de nos expériences. C’est la recherche en transcommunication instrumentale qui a tiré la plus partie de ces rapports médiumniques. L’agencement même de notre atelier de recherche est issu de multiples messages techniques. Au fil du temps, nous avons su adresser aux esprits une foule de questions de la plus simpliste à la plus élaborée. Ces contacts ont su nous éduquer, nous ouvrir aux techniques du son et de l’image, nous engager aussi dans un cheminement « spirito-scientifique ». La complexité de certains messages nous a souvent obligés d’ouvrir des livres, de chercher la réponse aux problèmes rencontrés, en un mot à devenir meilleur. Cependant, nous ne pouvons prétendre avoir tout vu et tout entendu et nos limitations nous ramènent toujours à la réalité de nos petits moyens et connaissance. Les esprits n’ont jamais été pour nous ce génie généreux, donnant sans compter la somme de ses connaissances. Nous avons appris que ces guides laissaient une place primordiale à notre libre arbitre et mérite. Notre progression technique dans la TCI est donc tout autant attribuable à nos efforts, qu’aux interventions spirituelles structurantes que nous captons.

La question que l’on pose aux esprits prend là toute sa dimension, puisqu’elle est la marche ascensionnelle de notre compréhension. À chaque niveau atteint, les esprits nous laissent entrevoir l’étage supérieur à atteindre, nous donnant alors les clés pour y arriver. Poser des questions répétitives, ou déjà entendues nous laisse donc dans une stagnation improductive, les esprits nous laissant allègrement patauger dans notre torpeur. À l’inverse, une question inédite qui découvre le début d’une nouvelle piste engendre une aide spirituelle souvent remarquable et inattendue. On n’attend donc pas que les esprits nous disent quoi faire, mais l’on fait en espérant que nos formules aillent dans le bon sens. Mais poser la bonne question n’est pas toujours facile et suppose une attention pas toujours effective. Au bout de plusieurs dizaines d’années, l’investigation s’épuise et les esprits ne vont pas plus loin que les derniers indices donnés.

Il faut dire que l’écriture automatique était autrefois, lors de nos expériences TCI, exécutée en même temps. Ainsi, les esprits pouvaient à loisir intervenir dans les conseils avisés, que nous mettions en œuvre aussitôt. Cependant et au bout de plusieurs d’années d’expérimentations et d’avis techniques engrangés, les esprits décidaient d’arrêter leurs interventions afin de nous permettre de mettre en place tout ce qui déjà avait été dit. Nous devions donc revenir à la table des communications avec des questions nouvelles et une configuration technique conforme à ce que nous proposaient les esprits.


Voilà donc pourquoi, dans l’année 2005, nous décidions de remettre en place les expériences médiumniques d’écriture automatique. Les esprits, quant à eux, ont accepté spontanément ce rendez-vous et ne boudent jamais une occasion de s’adresser directement aux personnes présentes.