Expérience d’écriture automatique
Jeudi 15 mai 2014
Les esprits :
Mes chers amis, l’évolution peut vous paraître longue. Vous ne remarquez pas les nuances qui rythment les événements de vos vies. Aucun signe n’est à soustraire ou à oublier, et vous ne pouvez arpenter un chemin sans faire preuve de vigilance. L’expérience n’est rien sans la maîtrise et celle ci se nourrie de toutes les nuances. Un même acte peut paraître identique, stagnant. Pourtant il est, dans la nuance, différent, supérieur même et ce, dans un cheminement croissant vers l’infime consécration. Vos jours se répètent dans la nuance. La plus flagrante est la vieillesse transformant le quotidien. La nuance, c’est aussi une autre vision, celle de l’expertise. Elle relève les défis, les améliorations. Ne soyez donc pas défaitistes ou écornés par la répétition des actes manqués, mais apprenez à les observer avec nuance. L’acte de manger est le même à 10 ans qu’à 80, pourtant il y a entre les deux des années de nuances.
Qu’avez vous compris ?
Brahim :
Je ne vais pas répondre directement à votre question car j’avais déjà une question en tête. Quel acte aurait-on manqué ?
Les esprits :
Celui de vous améliorer !
Bruno :
Ce qui est difficile est de savoir, justement dans la nuance, comment ressentir notre avancement et si nous sommes dans le bon chemin ?
Les esprits :
Pour ce faire, il vous faut réduire vos curseurs mentaux pour les appuyer sur les extrémités de vos journées. Quelle différence faites vous entre le lundi, le mardi, le mercredi, le jeudi et le vendredi de travail, lorsque vous empruntez la même route, lorsque vous serrez les mêmes mains, manger à peu près les mêmes choses et effectuez les mêmes gestes de labeur ? Bien que ces choses se répètent, elles se différent par la nuance subtile de votre gouverne. Se sentir dans le bon chemin, c’est reconnaître une osmose progressive, même dans la puérilité d’une situation.
Brahim :
C’est à dire que même dans la continuité il faut garder à l’idée, le sentiment d’avancer ?
Les esprits :
Tout à fait. La nuance fait varier ce qui peu paraît statique ou immuable.
Comment vivez-vous l’amour ?
Lise :
Dans un couple l’amour est souvent « bouffé » par le quotidien et je me demandais si notre évolution n’était pas justement bouffée par le quotidien, où l’on s’installe dans des choses routinières ?
Les esprits :
Se sentir amoindrie par le quotidien, c’est méconnaître la nuance.
Brahim :
On vit l’amour par le partage ?
Les esprits :
L’amour, sur terre, n’est possible qu’à travers la nuance.
Croyez-vous en l’immuabilité ?
Bruno :
L’amour c’est plutôt être attentif à l’autre, à ses moindres faits et gestes, ce qui justement apporte les différences du quotidien.
Les esprits :
La nuance c’est aussi accepter la colère.
Lise :
Est ce que c’est toujours être vigilant ? En alerte ?
Les esprits :
La vigilance est un acte de volonté caractéristique de l’apprentissage. L’homme qui a acquis une certaine évolution est dans la nuance spontanément et ce sans faire appel à la concentration.
Suffit-il d’aimer pour savoir nuancer les événements ?
Marie :
Moi je dirais que c’est l’inverse, selon ce qui est dit depuis tout à l’heure. C’est en nuançant les événements que l’on arrive à aimer d’avantage,…
Les esprits :
L’amour est justement le but de toutes ces choses, oui.
Lise :
Qu’entendez-vous par amour ?
Les esprits :
l’amour est une omniprésence divine. C’est un sens universel qui régit la matière. Ce que vous définissez par amour n’est que l’ombre de son action. Pourtant l’amour régit la vie en dehors de toutes considérations mentales. La nuance, c’est savoir comprendre le mouvement intime et imperceptible. Votre matière est faite de nuances et l’amour en est le cément.
La lassitude est alors un manque de clairvoyance !
Laurie s’adressant à l’assemblée : avez-vous compris ? Il y a beaucoup d’informations…
(Un petit débat se lance dans l’assistance, essayant au mieux de résumer ce que nous avions compris ….)
Laurie s’adressant aux entités : avons-nous résumé au mieux ?
Les esprits :
Oui, mais il reste à faire bien des nuances …
Nous vous laissons à vos réflexions.
Sébastopol.