l’idée fondamentale de cette méthode est de retirer la lumière qui n’a pas été déviée par l’objet (Par exemple et pour notre cas, ne filmer de la brume que la partie éclairée et dévier la lumière qui n’est pas réfléchie par celle-ci). Pour réaliser cela, il faut d’abord obtenir une image de la source de lumière à l’aide d’une lentille convergente. À l’endroit précis de l’image géométrique passent les rayons qui n’ont pas subi de déviation. On les élimine avec un filtre (une lame par exemple). Les autres rayons (qui ont été déviés) ne sont pas focalisés au même endroit et peuvent donc passer afin de former une image filtrée.
En résumé, on élimine le fond continu de l’image et, conséquemment, les détails ou turbulences de l’objet, qui étaient «noyés» dans ce fond continu ont un contraste grandement amélioré et deviennent visibles.
Dans l’exemple des turbulences d’un fluide, l’image formée est noire en absence de turbulence, et lumineuse aux endroits turbulents.
Ce principe de filtrer la lumière non réfléchie par l’objet à étudié est très intéressante. Les esprits n’ont eux de cessent de nous inspirer des techniques susceptibles d’obtenir une image invisible en observant l’interférence possible entre plusieurs sources lumineuses. Que pourrait bien donner comment résultat la strioscopie dans notre procédé TCI ? D’autant plus que le miroir parabolique que l’on voie sur la vidéo, derrière l’objet à filmer, se rapproche de la parabole miroir que nous pensons installer un jour?
Le plus délicat serait la sensibilité des caméras que nous possédons. Arriverions-nous à obtenir une image suffisamment exposée pour voir quelque chose? En tout cas nous restons persuadés qu’il y aurait un plus indéniable avec ce procédé. Nous allons étudier cela.