Les esprits :
Mes chers amis,
Au-delà de la répétition apparente des messages que le monde des esprits peut promulguer, il y a tout un contexte ponctuel qui ne peut être rendu ni en image, en son ou écriture. Car la spontanéité de l’enveloppe spirituelle entourée sur vous en ces moments uniques, passe avec le renouvellement et n’est jamais identique. Si les mots et les orientations se ressemblent, blessant la soif des désireux, de ceux qui veulent le beau, le grand et surtout la surprise, l’on ne peut conclure à une pauvreté intellectuelle.
Le contexte formel, la situation, la subtilité des liens existant entre les praticiens, invente à chaque expérience un tissu subtil qui vous nourrit mais qui ne laisse aucune trace…
Le même message psychographié en des jours différents, en présence de personnes différentes pourrait alors délivrer un autre sens, offrir une nouvelle ouverture dans la connaissance.
N’ayez donc pas peur des répétitions, ne pensez pas que les mêmes gestes soient intolérables, imparfaits, mais sans vouloir prôner l’habitude ou le mécanisme d’un acte non pensé, sachez que l’important est ce qui le détermine.
Mes chers amis le soleil pose sur le sol, différentes ombres induites par d’innombrables formes. Mais il est toujours question d’ombre et de lumière. Si la forme change, le principe reste le même. Vos travaux ont dans la forme un aspect régulier, l’important est ce qui vous permet d’y arriver. Voyez plus loin que l’aspect physique de vos vies et essayez d’y percevoir l’omniprésence de votre esprit.
Jean-Luc :
Vous nous expliquez là que nous ne devrions pas avoir peur de reposer les mêmes questions car faites en des jours et par des personnes différentes, les réponses pourraient nous apporter d’autres choses.
Les esprits :
Oui mon ami, lorsque un enfant assidu, désireux d’apprendre, prit d’engouement et de passion te pose, dans son dédale interrogatif, dix fois la même question, tu passeras ton agacement et répétera sans vergogne tes conseils avisés. Car tu sentiras que cet enfant cherche, s’ouvre et a soif de comprendre. Les sensations partagées dans les débats seront onctueuses, rafraichissantes, aimantes même. Mais tu n’auras pas la même patience avec un autre petit dissipé, irrespectueux, répétant les questions car ne les comprenant pas, ou ne les retenant pas. Voyez vous, la répétition est acceptable lorsque l’investigation périlleuse s’effectue dans de faibles lumières. Elle devient grossière lorsqu’elle se déroule en plein jour. Seule la compréhension délimitera vos circonstances atténuantes.
Jean-Luc :
Tu as envie d’apprendre. Tu reposes les mêmes questions et on y répondra. Maintenant si tu répètes les questions parce que tu ne te souviens même pas que tu les as posé, ou pour le simple fait d’interroger les esprits, tu n’auras pas de circonstance atténuante et tu seras dans l’erreur !
C’est ce que vous avez voulu dire ?
Les esprits :
Oui mon ami !
Jean-Luc :
Pour ce soir nous n’avions pas de questions particulières relatives à la TCI.
Par contre moi j’en aurais une au sujet de la cabine. Nous devons discuter des plans de celle-ci samedi avec Sébastien. Auriez-vous quelques choses à lui dire à ce sujet ?
Les esprits :
Nous souhaitons toujours un bon courage au besogneux. L’agencement de votre matière nous oblige à l’effort, à la volonté et à la peine…
Ici tout es déjà là, les orientations que nous vous donnons ne sont toutefois pas unilatérales et mesurent les capacités de chacun. Nous sommes toujours très heureux de voir les bonnes volontés se manifester. Dites vous que par la force des choses la matière suivra ce qui est bon et sera fait avec les acteurs actuels ou sans…
Nous n’encourageons jamais la personnification, mais appelons à la responsabilité de tous. Fiez-vous à votre intuition et à ce que votre cœur vous dicte.
Jean-Luc :
Avant de conclure la séance auriez-vous une chose à dire à une personne ici présente ?
Les esprits :
Bien entendu, avons-nous le temps de nous appesantir sur chacune de vos vies ?
Nous ne le pensons pas et ne pouvons ainsi surpasser vos consciences et l’envie qui vous pousse à l’action. Il vous faudra bien plus de témérité pour recevoir de notre part, l’accolade des bons élèves.
Jean-Luc :
En clair…il faut bosser les mecs…
Les esprits :
Il faut savoir demandé et s’évaluer mon frère…
Gérard :
C’est à la fin des cours et de l’année scolaire que l’on va voir le professeur pour lui demander s’il a été satisfait de notre travail.
Jean-Luc :
On n’a pas demandé aux esprits s’ils étaient satisfaits de nous !
Les esprits :
Mes amis, nous avons milles chose à vous dire et vous le savez bien. Mais nous ne pouvons aborder avec vous les sujets cruciaux de vos vies sans dépasser votre libre arbitre. Nous répondrons à vos demandes qui correspondent à vos démarches. Nous n’inventerons pas le début d’une piste qui ne serait pas vivable pour vous. Se sont vos vies et votre ciel. Nos avis ne peuvent déroger à ce sanctuaire.
Brahim :
Tout à l’heure Joël parlait de la place que chacun pouvait avoir dans l’association, est ce qu’il pourrait y avoir interférence, ou bien les rôles sont déjà donner ?
Les esprits :
Mon ami, il ne peut y avoir interférence, chacun s’élèvera selon son propre poids. L’important est de comprendre d’une part la responsabilité qui vous incombe et d’autre part les objectifs auxquels vous tendez. Vous apprendrez qu’au-delà des spécificités, il existe un tronc commun que vous embrassez tous.
Jean-Luc :
Pas d’autres questions ?
On va vous laisser la conclusion.
Les esprits :
Nous vous laissons à vos vies.
Gabriel.