mardi 06 septembre 2016

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Les Esprits
Mes chers amis, la manifestation spirituelle est omniprésente et permanente, mais elle s’effectue en dehors de l’observation. La nature même s’effectue, se transforme et se meut en dehors de l’observation. Il faut comprendre que l’observation stipule un acte formel très différent selon les espèces qui déterminent cette action. Un animal n’observe pas comme un homme, et un homme n’observe pas comme un extraterrestre. Pourtant, il est question de la même nature. Nous parlons donc du subjectif, puisque l’observation stipule l’intervention du photon et du graviton. Vos cerveaux conjugués deviennent donc un genre et un nombre que nous devons maitriser pour espérer atteindre vos intellects. Les manifestations jugées paranormales sont alors une autre manière d’observer le monde, une échappatoire dans le carcan de vos conventions car l‘observation crée une science qui n’est pas intrinsèquement fondamentale. Rappelez-vous, enfin, que la matière est le potentiel éternel et sans limitation de la forme. Celle-ci vous l’aurez compris, est situable et mesurable selon l’observation que l’on en fait. Voici donc un paradoxe puisque ce que vous cherchez à observer se produit en dehors de toute observation quant à elle très imparfaite car sujette à un temps et un espace. Nos manifestations ont cependant un but, c’est justement d’élargir votre entendement, et vous permettre de comprendre la teneur des idées que nous véhiculons. Car l’omniprésence de l’esprit est la quintessence de tout ceci. La manifestation, sujette à l’observation ne sera toujours qu’une ombre face à la lumière.

Pascal :
Est-ce que ça voudrait dire qu’on ne pourra jamais observer l’essence ?

Les Esprits :
L’observation de l’essence est un non-sens, puisque celle-ci est au-delà des formes, elle est en la quintessence. L’observation humaine est un acte juvénile déterminant des sens imparfaits. Il existe des êtres pouvant comprendre une mécanique sans jamais la voir, mais en comprenant sa logique. Que devient votre observation face à l’immensité du cosmos ? Une pale destinée accrochée à des machines se mourant au bout d’un cycle. Vous avez d’autres moyens d’y arriver, mais cela suppose une maturité cérébrale insoupçonnée. Il vous faudra comprendre l’infinité des éléments constitutifs de la matière pour arriver à vous ouvrir à l’omniprésence.

Pascal :
OK, donc ça veut dire qu’on se contente de l’effet de l’essence à observer dans la cellule !

Les Esprits :
Oui, tout à fait. L’effet que vous observez est un savant mélange entre votre cérébrale et notre volonté. Il est question ici de signes récurrents qui ne sont pas une fin en soi, mais une invitation à l’éveil de la conscience. Pour les uns ce sera un miracle, pour les autres un tremplin vers d’autres choses. Rappelez-vous, nous cherchons vous et nous à élaborer un pont technique et non d’attendre l’anomalie perturbante et incalculable. Chez les autres il y aura une observation subjective et isolée, chez vous il y aura la récurrence de l’acte comme la respiration ou le rythme cardiaque. La jonction entre vous, nous, et la cellule sont vos cerveaux.

Pascal :
Merci de ces informations, nous avons préparé une série de question, en voici la première. Le nouveau dispositif sonore est maintenant monté, est ce que vous avez des conseils particuliers à nous donner par rapport à ce qui est installé ?

Les Esprits :
Les microphones devront être changés, la technicité de leur cellule est médiocre et sujette aux variations, ce qui rendra difficile la maitrise l’étalonnage. Il serait peut-être plus judicieux d’acquérir des microphones de très haute qualité avec un spectre neutre c’est-à-dire maitrisé et calculable dans votre schéma. Vous vous rendrez compte de cela dans la pratique. De même pour vos câbles à 3 plots, il vous faudra maitriser leur impédance. Tout ceci, bien entendu, en vue de ce que nous pouvons capter de vos intentions techniques.

Valerian :
Vous parlez des microphones, nous sommes en train de mettre en place le dispositif d’enregistrement numérique du son. Nous avons pris en compte des bruits parasites qui peuvent nuire à la compréhension d’un éventuel message par l’opérateur. Serait-il souhaitable de les supprimer par des méthodes de haute résolution dans le domaine spectral et/ou par le biais d’un modèle acoustique ?

Les Esprits :
Le modèle acoustique dont tu parles va être difficile à réaliser compte tenu du matériel que vous possédez. Il existe des bruits parasites fluctuants, et non linéaires, que vous aurez du mal à faire apparaitre dans une prévision de modélisation sonore. Le plus facile est de les répertorier et de les compter comme mal nécessaire, c’est-à-dire comme gène permanente non maitrisée mais répertoriée. Pour les oppositions de phase il vous sera facile de les réaliser après la diffusion, et non en même temps. Lorsque nous écrivons « après » nous parlons de millièmes de secondes bien entendu. Vous pouvez vous inspirer d’appareils d’opposition de phase qui existent déjà dans le domaine de l’insonorisation. Il faudra donc maitriser les appareils et leurs réponses, mais surtout ne pas tenter de tout modéliser, ou bien vous devrez revoir l’ensemble de votre dispositif.
Les Esprits (en aparté)
Le projecteur, oui

Valerian :
Par opposition de phase vous sous entendez par prédiction puis correction puis annulation de phase comme système actif ?

Les Esprits :
Oui, la prédiction de la phase devra être dynamique et non issu dun modèle déjà mémorisée.

Les Esprits :
La mémorisation du modèle suppose une maitrise des appareils et leur rendu que vous ne pouvez obtenir en l’état puisque votre tension électrique, la teneur sensible de vos cellules microphoniques, la réponse fréquentielle de votre hautparleur à basse fréquence et le ventilateur du vidéoprojecteur incriminé ne peuvent être maitrisés. Il existe dans tout cela des variables aléatoires imprévisibles.

Valerian :
Si je tente de prévoir le futur en utilisant des modèles sophistiqués comme des filtres de Kalman assez avancés ou des modèles ARIMA plus avancés, peut être non linéaires dans notre cas, est ce que je vais réussir à réaliser une opposition de phase qui soit à la hauteur de vos attentes ?

Les Esprits :
Nous connaissons le sens critique de ton esprit et l’inspiration dont tu fais preuve. Les dispositifs dont tu parles peuvent être utiles afin d’opposer une phase à l’ensemble des variations sonores de votre cellule. Mais encore une fois la tâche sera plus facile d’une part en étant sûr de vos microphones, et en second lieu en lâchant du lest sur les impondérables, car votre configuration changera encore, nous le voyons d’ici. Mais la captation et l’opposition de phase peuvent se faire sans heurts dans une mesure acceptable. L’important est votre écoute et sa qualité. Quant à nous nous, nous adapterons et ce sans problème.

Pascal :
J’avais une question relative à la dernière séance de TCI où nous avions obtenu un message disant « commencez, ça marche » avec l’ancien dispositif. Qu’est ce qui a permis de l’obtenir à la fois dans notre état d’esprit, chez vous, et dans notre matériel?

Les Esprits :
L’enregistrement que vous avez obtenu fait partie des anomalies non récurrentes et spontanées. Vous en aurez d’autres, elles ne peuvent être la base d’une nouvelle étude car trop isolées. Les tenants de cette anomalie sonore proviennent de la personne assise dans la cellule lors de l’enregistrement, de celle utilisant l’ordinateur, et de l’entité qui voulut se faire entendre. Cependant le message ne représente pas ce qu’il voulait communiquer.

Pascal :
La question suivante est sur la génération de formes dont vous nous parliez il y a quelque temps. Est-ce la génération d’image de structures quasi cristallines aléatoires, avec des cellules de dimensions inférieures au pixel et colorées aléatoirement, vous conviendrait comme forme (projeté sur la brume)? [Question posée tout en mentalisant une série de points aléatoires connectés en triangles colorés, puis une pixellisation englobant plusieurs triangles pour la construction d’une image]

Les Esprits :
En considérant les images mentales que tu nous soumets, nous sommes d’accord avec ce principe. Il y en a d’autres beaucoup plus rudimentaires comme par exemple l’image du bruit rose, mais ce dont tu parles est approprié. N’oubliez pas que la rapidité du mouvement aléatoire donne une structure malléable à nos influences.

Pascal :
La question suivante est un peu plus générale. Est-ce que vous pouvez nous décrire les coulisses de l’utilisation de la cellule ? Que se passe-t-il exactement de votre côté pour générer les impacts temporels?

Les Esprits :
Concernant les impacts temporels nous sommes obligés de mesurer le temps et l’espace où vous vous trouvez. Pour ce faire, nous pénétrons vos cérébraux, l’essence qui s’y rattache et ainsi percevons vos dimensions qui sont la cible de nos envois. Nous calculons pour ainsi dire la réponse de votre installation en nous identifiant avec l’idée technique de vos appareils. Lorsque ceux-ci sont invisibles ou mal définis nous usons de l’écriture pour vous sensibiliser sur ceux-ci, comme ici vos micros (qui sont pour nous assez transparents). Lorsque nous voulons nous manifester, nous agissons notamment sur l’ensemble, c’est-à-dire sur vos cérébraux donc vos sens, puis votre machine, vos appareils, et le sens de la technologie en comprenant la genèse de chacun. Ainsi, lors des séances, nous sommes autant avec Niépce qu’avec Konstantin Raudive, ou avec vous, sans oublier les inventeurs de chaque principes, mais ceci est peut-être trop difficile à comprendre.

Laurie :
Peut-on encore poser une question ?

Les Esprits :
Essayons

Pascal :
Qu’est ce qui fait que les fréquences « matérielles » on l’air d’être plus tangibles pour vous que les durées ?

Les Esprits :
Car la durée est sujette à un temps. La fréquence est en elle-même une amplitude qui existe même sans phase, il s’agit alors d’un voyage dans l’infiniment petit. La fréquence de la matière peut s’évaluer dans le temps, mais elle existe avant tout dans un présent perpétuel qui n’exprime pas d’espace. Dans une situation statique éternelle la fréquence est un indice d’évolution. Il n’y a pas à ce stade de prolifération ondulatoire. En fait la fréquence est une direction éternelle à l’exemple d’une ligne de vie et des multiples anneaux qui l’entourent. Seuls les anneaux sont sujets à l’ondulation. La fréquence, elle, n’exprime aucun mouvement. Mes amis nous ne maitrisons plus le médium !

Laurie :
Nous allons clôturer l’expérience en vous remerciant beaucoup.

Les Esprits :
Nous vous laissons à vos études.

Tardieu