Une avancée technique
Après l’épisode bien heureux de la cellule itinérante, nous nous replongions dans l’étude de sa grande sœur, la cellule fixe. Il faut dire que la construction de la petite nous avait renvoyé sur les quelques incohérences que nous observions alors sur la plus grande. Dans la cellule itinérante, les caméras et le cheminement laser est pour ainsi dire perpendiculaire à l’axe de la parabole (bien que cette dernière soit légèrement inclinée vers le haut, puisque son foyer est excentré). Puisque les deux cellules devaient êtres en « harmonie », il nous paraissait logique de transposer la perpendicularité du système dans la plus grande. Puis un autre soucis nous poussait à l’ouvrage, c’était la faiblesse du système de maintien qu’auparavant nous avions mit en œuvre (construction initiale de la grande cellule). Nous décidions donc de remédier à tout cela en installant deux barres de maintien, sorte d’étai maintenu en force entre le sol et le plafond de la cellule. Sur celles-ci étaient installés les éléments optiques du cheminement laser et les deux caméras. Des pinces très astucieuses avaient été achetées par l’équipe et la matière grise faisait le reste.
Le plus difficile restait les réglages fins que nous devions réaliser une fois l’ensemble des appareils fixés. Mais très vite nous remarquions que nous renouions avec le fameux laser vidéo jusqu’ici « perdu ». En effet, les caméra se trouvant maintenant dans l’axe de l’image projetée sur la brume, le larsen vidéo se produit à nouveau, la brume « matérialisant » l’image que projette le vidéo-projecteur. Le test vidéo que nous enregistrions, nous permettait d’observer un mieux indéniable (mais nous ne recevions pas d’image spécifique).
Nous profitions du moment pour vérifier l’installation audio, qui il faut l’avouer, ne donne pas les résultats escomptés. Lors de la dernière expérience, Laurie aux manettes, déplorait des « mal façons » et en l’occurrence une isolation plus que médiocre, puisque l’on arrivait à enregistrer le son de ce qui ce déroulait hors la cellule (ce qui est un non sens, c’est l’inverse que nous recherchons). En fait, nous nous rendions compte qu’il était très important de bien régler les nivaux sonores des microphones et des supports sonores. Un réglage trop fort, par exemple, des microphones et un nivaux trop faible des supports sonores, suffit à ce que l’on entende (à partir de l’intérieur) ce qui se passe autour de la cellule. Nous devrons donc rapidement revoir le maniement du pupitre son de l’expérimentation et maitriser bien mieux l’outil d’enregistrement (logiciel de traitement sonore assez pointu)
Ce fut donc une soirée de réflexion technique très importante, nous permettant une fois de plus d’avancer dans la technique TCI. Merci au deux Sébastien de l’équipe qui en parallèle perfectionnaient les outils des diffusions web que nous organisons pour chaque expérience TCI.