Une soirée déterminante!
Nous nous étions réunis pour le deuxième rendez-vous du genre. Un moment technique indispensable, tenu pour atténuer les moments de fluctuation entre deux perfectionnements techniques. Nous avons souvent déploré une certaine lenteur dans la mise en place technique de notre installation. Ces réunions, planifiées, permettent donc d’assurer une évolution certaine dans notre recherche.
Il fallait, ce soir là, mettre en place les éléments optiques du cheminement laser. Des appareils acquis par Sébastien, adhérent passionné par notre recherche. Sa contribution est en ce sens remarquable, n’hésitant pas faire ce don à l’IFRES.
Avec un peu de bric à brac trouvé dans les cartons de notre association et un certain sens de « l’a peu prés », nous avons réussi à installer ces éléments, et le résultat n’est pas si mal. L’idée était d’approcher au mieux un système basique holographique. Un laser, un séparateur de faisceau, un miroir de réflexion et deux lentilles divergentes de 6 mm de diamètre. Ce dispositif entoure donc celui de la vidéo qui comprend deux caméras (une dite « objet », l’autre de « référence »). Ainsi le panache de brume est éclairé deux fois, suivant le cadrage des deux caméras. il y va sans dire que nous aurons très certainement des ajustements à faire, car il est impossible (dans l’état actuel des choses) d’obtenir un hologramme avec si peu.
Un plus immédiat
Bien que cette approche holographique soit encore imparfaite, nous avons été surpris par les effets de cette nouvelle installation. Après un réglage périlleux des lentilles, du séparateur de rayon et du miroir (réglage très sensible et facilement décalé), nous avons fait un test d’enregistrement. Le résultat ne se fit pas attendre. Trois images apparurent (voir ci-dessous). L’oscillation vidéo était différente, donnant des fluctuations de couleurs assez surprenantes. Du bleu, du rouge, mais aussi du rose, tout ceci dans une série de flash inhabituels. A la seule vue du moniteur de contrôle, nous pouvions même voire se dessiner rapidement des visages, sorte de silhouettes furtives. Une certaine exaltation accompagnait l’instant. Le plus délicat devient en fait le réglage en lui même, car rien ne peu nous assurer que nous pourrons obtenir le même lors de notre prochaine expérience. En effet, le cheminement laser est sujet aux vibrations et peu au simple effleurement ou coup dans la cellule se dévier d’un millième de millimètre. Les zooms numériques que nous effectuons sur les caméras pour cadrer au plus prêt le panache de brume (les optiques des caméras ont une focale trop large) ne nous garantissent pas la même position à la mise en marche du mélangeur vidéo.
Notre installation devient si pointue, que nous devrons très vite maîtriser le réglage. D’un autre côté, nous sommes suffisamment bien inspirer pour à chaque fois reprendre le réglage et, qui sait, en trouver un pour chaque expérience…