La précision des réglages optiques ne supporte pas l’a-peu-prés.
Si du coté de la mise en place du larynx virtuel tout se passe à merveille, sous la houlette de Sébastien R qui magistralement met au point le dispositif informatique qui actionnera les capteurs de pression atmosphérique (sur lesquels les esprits agiront pour créer une voix synthétique), en revanche du coté du Satellite rien ne va plus…..
Lors des réglages antérieurs, nous nous apercevions que le cheminement laser n’était pas dans l’axe du miroir, là où doivent se croiser les deux rayons laser afin de créer des franches d’interférences (sur le panache de brume). En réglant la hauteur du cadre de maintient pour l’ajuster à la hauteur médiane du miroir (à l’aide du support élévateur micrométrique), nous remarquions que la caméra filmant l’effet de la Strioscopie n’était alors plus dans l’axe… Il fallait donc la remonter. Avec un peut de réussite, nous arrivions sans mal à trouver une rotule photo assez solide et à la bonne hauteur pour disposer la caméra dans l’axe (voir la galerie photo ci-dessous). Il nous fallait donc après coup réinstaller l’ensemble et procéder aux réglages optiques, laser et projection vidéo des formes pixelisées aléatoires.
Une déconvenue agaçante…
Lorsque nous achetions notre miroir parabolique, le choix du dit matériel n’était pas fameux. La boutique spécialisée ne nous permettait pas d’acquérir le miroir le plus adapté à notre configuration. Nous nous contentions donc d’un modèle le plus proche de nos besoins. Alors monté dans le Satellite, le décalage du cheminement laser précité ne nous permis pas sur le coup de constater l’incohérence de l’installation. En effet, les lasers se croisant au dessus de l’axe du miroir ne mettaient pas en évidence le soucis aujourd’hui constaté.
Une focale trop courte!
Puisque un dessin vaut mieux que de long discours, le schéma ci après devrait rendre explicite notre problème à tous ceux qui bien gentillement feront l’effort de comprendre.
Afin d’obtenir l’effet de Strioscopie il nous faut placer à la focale du miroir (point focale en jaune sur le schéma) un cache qui filtrera toutes les convergences lumineuses, sauf celles déviées par l’objet à observer ( en l’occurrence pour notre expérience TCI la brume). Dans le montage actuel A le point de focale se trouve à 18cm du miroir. Il nous faut donc impérativement placer à cet endroit précis un cache. Seul inconvénient il se trouve visible sur l’image vidéo…De plus le croisement des deux rayons laser se « réfléchit » sur le cache. Résultat nous avons un halo très lumineux en plein milieu de l’image…Impossible de réaliser dans ces conditions des enregistrements TCI…Dans l’exemple du montage souhaité B, le cache se trouve à 60cm du miroir, juste devant l’objectif de la caméra. Dans cette position, le cache devient invisible sur l’image vidéo, c’est ce que nous avons déjà mit en place dans la grande cellule. Conclusion (et des plus agaçantes d’ailleurs), le miroir que nous avons acheté ne peut convenir pour nos expériences, ou bien faudrait-il avancer la caméra jusqu’au point de focale et ainsi, d’une part, tremper la caméra de brume (puisque précisément la brume se trouve là) et d’autre part, changer entièrement le dispositif…Nous allons donc devoir réinvestir dans un miroir à la bonne focale…L’élaboration du Satellite n’est pas de tout repos, mais c’est aussi cela la recherche. Nous nous devons de mettre en place nos instruments TCI en évitent les à-peu-près…
Pendant ce temps là, Laurie et Annick, égale à elles mêmes s’occupaient de l’administration et mettaient au point les prochaines conférences.