Bien que nous soyons dans une certaine continuité, les expériences ne se ressemblent pas. Pourtant les anomalies qui se succèdent montrent bien une certaine récurrence et peuvent naturellement faire penser à la manifestation d’une habitude. Mais en s’y penchant de plus près, l’on remarque que les résultats obtenus sont rythmés par la progression de notre installation, induite en amont par nos propres réflexions. L’expérience que nous avons vécu ce dimanche, dépeint très bien les jalons de notre étude.
Peut être faudra t’il envisager d’adapter la longueur d’enregistrement à ce nouveau dispositif, en passant de 5 secondes à 6 ou 7
Les enregistrements vidéo sont aujourd’hui différents d’avant la transformation de la buse de diffusion de la brume. Pourtant et foncièrement seul le cadre d’enregistrement à changé, plus large. Cet étalement à logiquement multiplié l’apport de la lumière, accentué le principe de strioscopie et de la projection des formes aléatoires. Mais la cadence de 80 images par seconde est elle toujours la même. Les clips n’excèdent pas les 5 secondes (automatisation de la durée) et la lecture se fait en prenant en compte les 80 images par seconde ce qui forme un ralenti. C’est effet est accentué par l’élargissement du cadre et semble raccourcir le nombre d’oscillations de la lumière stroboscopique. Peut être faudra t’il envisager d’adapter la longueur d’enregistrement à ce nouveau dispositif, en passant de 5 secondes à 6 ou 7. Un laps de temps plus long qui multipliera aussi la somme d’informations obtenues. Dans l’état actuel des choses, les anomalies sont beaucoup plus rare et bien plus fades (ce qui est logique puisque la lumière est bien plus présente).
Pour bien faire 400 capteurs et phonèmes seraient l’idéal pour proposer aux esprits un clavier sensoriel susceptible de permettre des mots et des phrases riches
Du coté du Larynx, nous poursuivions la mise en place du procédé. Par rapport à la semaine dernière la grande nouveauté était dans la multiplication des capteurs de pression atmosphérique. Nous en comptions pour l’expérience 40. Chacun déclenchait un phonème. Puisque nous avons adopté la solution d’un phonème par capteur, nous devions choisir les plus adaptés (selon notre avis) à la production de mots simples. Bien que durant l’expérience certaines interactions furent intéressantes, nous constations que les phonèmes choisis n’offraient que peu de choix aux esprits. La question posée, lors de notre débriefing de fin d’expérience, s’orientait sur deux axes. Le premier était de continuer la multiplication des phonèmes et des capteurs. Pour bien faire 400 capteurs et phonèmes seraient l’idéal pour proposer aux esprits un clavier sensoriel susceptible de permettre des mots et des phrases riches. Le deuxième axe reposait sur l’évidence que ce nouveau procédé devait certainement demander une « certaine adaptation » du coté des esprits et que déjà nous pouvions, par ce procédé, obtenir des interactions intelligentes. Attendre l’évidence du bon fonctionnement pour ensuite s’orienter vers la construction d’un outil plus complet semblait raisonnable. T’elles étaient les deux réflexions qui concluaient notre expérience. Suite à cela nous décidions d’invoquer les esprits mercredi prochain à ce sujet dans la soirée, afin de déterminer le choix pour la suite de notre travail (expérience par écriture automatique).
Il est important que nous fassions évoluer le Satellite en changeant les caméras et peut être aussi de penser à adapter le son
Le Satellite fonctionnait de pair comme il se doit. Malgré quelques difficultés techniques celui donnait des résultats dont l’image ci-dessous est tirée. Rappelons que ce dispositif est au niveau de la définition vidéo en deçà de la Cellule et que le son n’est pas encore de mise dans le dispositif. Il est important que nous fassions évoluer le Satellite en changeant les caméras et peut être aussi de penser à adapter le son.
Dans le dédale d’une projection de brume chacun pourrait y trouver un truc, un bidule, une forme qui prédispose à l’interprétation
Du coté des internautes (personnes qui effectuent l’expérience en même temps que nous mais depuis chez elles) nous eûmes quelques résultats intéressants, mais qui ne peuvent pas être rendu ici dans notre article. Nous rappelons que pour qu’une anomalie soit effective, l’image sur laquelle elle apparait ne doit pas subir de zoom dans l’image, ni être inversée. En effet, nous devons observer à l’œil nu une anomalie dans le cadre natif de la vidéo sans chercher les petites choses. Dans le dédale d’une projection de brume chacun pourrait y trouver un truc, un bidule, une forme qui prédispose à l’interprétation. Ne perdons pas de vu la délicatesse d’un tel travail jusqu’au jour où la certitude et l’évidence replacera l’approximation d’une étude en court ou la théorie devance encore l’expérience. Rendons hommage aux personnes qui ont tenté l’expérience en enregistrant, comme nous le faisons nous même, le flux vidéo proposé puis en lisant image par image le résultat. Un travail fastidieux qui montre bien que la recherche en TCI fait Fi de toutes les facilités.