Mieux vaut alors s’attarder sur les interactions possibles entre ce que nous comprenons du phénomène et la manière dont il se conforme (ou non) à nos demandes
Ces deux dernières semaines ont été difficiles pour notre équipe. Deux décès de personnes très proches de nous, à quelques jours d’intervalle, sont venus bouleverser notre groupe. Notre organisation a dû s’adapter et la journée d’expérience de ce dimanche en est la conséquence. Ce devait être un dimanche vaqué et nous avons décidé de reporter à ce jour l’expérience prévue la semaine dernière. La journée débutait par une expérience médiumnique durant laquelle nous posions des questions personnelles. Pour celle-ci nous recevions deux personnes non adhérentes, venues demander des nouvelles de proches décédés. Après l’expérience, les intéressés semblaient être satisfaits du contact.
L’expérience de TCI, quant à elle, se déroulait entre nous. Dans notre organisation, nous avons prévu en effet des moments d’expériences où nous n’effectuons pas de diffusion internet ni ouvrons la séance à l’extérieur. Ce sont des instants, durant lesquels nous nous concentrons davantage sur la technique, où nous réfléchissons à l’évolution du procédé. Chose que nous ne pouvons pas faire lorsque nous recevons du monde.
Sur les quatre personnes qui se prêtaient à l’expérience, une seule n’obtenait pas de résultat. Lors des essais nous nous apercevions que la strioscopie n’était pas bien réglée. Une trace lumineuse oblique, engendrée par le coupe-flux de l’installation, gênait la formation des anomalies. Ce qui tend à expliquer pourquoi les formations s’effectuaient sur le coté droit du miroir Kepler. D’ailleurs la plus remarquable des anomalies obtenues dans ces conditions est le « demi visage » que l’on distingue sur l’une des deux images obtenues alors qu’Annick se trouvait dans la cellule. Pour le reste, nous sommes dans une certaine continuité, sans vraiment pouvoir mettre un nom ou une explication sur ces visages. En effet, la récurrence du phénomène « dilue l’impacte » de ces anomalies. Mieux vaut alors s’attarder sur les interactions possibles entre ce que nous comprenons du phénomène et la manière dont il se conforme (ou non) à nos demandes. C’est un peu la différence qui peut y avoir entre un poltergeist sans ordre apparent et des coups frappés répondant aux questions.
extraits vidéo des enregistrements effectués ce jour là
Les exemples ci-dessous, obtenus lors de l’expérience, démontrent bien des interactions intelligentes entre l’expérimentateur et l’invisible
Quand on parle d’interactions, nous pensons aujourd’hui au Larynx. Ce dispositif a été justement pensé pour obtenir des interactions intelligibles avec le monde des esprits. Pour rappel, il s’agit d’une sorte de clavier de phonèmes très sensible, se déclenchant selon des fluctuations infimes de pression atmosphérique et sur une surface de 1 cm². Et c’est ici que réside justement la difficulté et donc la finesse de certains résultats. Les exemples, ci-dessous, obtenus lors de l’expérience, démontrent très bien des interactions intelligentes entre l’expérimentateur et l’invisible. Celle où Cathy oriente l’esprit de Julien sur la cellule dans laquelle elle se trouve est presque drôle. Et la demande d’Angélique espérant obtenir la note Ré puis la rectification suite à une erreur de capteur est édifiante.
Nous n’aurons plus d’expérience avant le mois de décembre, les prochains dimanches étant consacrés aux conférences que nous allons faire. Nous vous y attendons nombreux afin de partager avec vous le fruit de notre recherche.