Top départ de la construction de la Sphère de Trans-Technique

Tout a commencé par une question proposée aux esprits lors d’une expérience d’écriture automatique. Nous avions dans l’idée d’améliorer notre cellule de contact qui, au fil des séances, montrait des limites conceptuelles. Voici la question que nous proposions aux esprits et leur réponse, le mercredi 3 mai 2023 :

Nous avons le projet de renouveler la cellule entièrement, aussi auriez-vous des conseils à nous donner pour la nouvelle cellule pour maintenir, voire pour améliorer son fonctionnement et votre utilisation, que ce soit sur les matières (on se demandait quel bois, quel acier )?


Les esprits : Il ne sera pas vraiment question des matériaux, mais bien de la forme. Pour la première des questions, vous devriez faire appel à votre logique. Dans votre monde, il n’y a pas une multitude de possibles pour la construction. Il faudra de l’isolation phonique et vibrationnel. La deuxième question porte sur la forme. Nous serons tentés de vous diriger vers le globe beaucoup plus en adéquation avec votre univers et ce qui le compose. Est-ce que cela sera possible à votre niveau ? Il existe plusieurs avenirs possibles pour vous, un seul vous proposera cette option. Nous vous le proposons puisque nous en avons le droit.

Le chantier est de taille

À partir de là, un engouement graduel et persistant accaparait le Comité de Pilotage de l’IFRES. Après moult concertations et discussions, nous nous mettions d’accord sur la fabrication d’une Sphère en fibre de verre et résine. Le chantier est de taille, tant au niveau de la place dont nous avons besoin dans l’atelier, mais aussi dans la difficulté que suppose la construction d’un tel volume.

La théorie du nouveau dispositif repose sur les propriétés de la forme sphérique. Dans la cellule actuelle, une parabole polaire de 1m50 de diamètre assure la convergence des ondes sonores et lumineuses au foyer de la manifestation, là où se produisent les anomalies. Dans la Sphère, ce sera l’ensemble du volume qui convergera les ondes lumineuses et sonores en son centre. Actuellement, la cellule est insonorisée à l’intérieur, la Sphère sera isolée de l’extérieur, l’intérieur sera lui réfléchissant avec une surface chromée. Ainsi, la lumière et le son seront réverbérés, en quelque sorte amplifiés. L’expérimentateur prendra place également à l’intérieur, participant physiquement à l’expérience.

Nous en sommes qu’au tout début, c’est un challenge, tant au niveau de la fabrication que du financement

La construction commence par l’échafaudage, une sorte de «coquetier» qui ceinture le gabarit à la moitié de son volume. À 1m25 de hauteur, une passerelle en bois nous permettra de marcher autour de la partie supérieure du gabarit de 2M50 de diamètre et d’y poser la résine. Un ballon en plastique (qui sera notre gabarit) est gonflé au milieu de l’échafaudage. Il nous permettra de former la sphère avec de la fibre de verre et de la résine. C’est ici que réside la plus grosse difficulté du projet. Nous devrons certainement maintenir une pression intermittente dans le ballon, pour ne pas qu’il se dégonfle durant la pose de la fibre et son séchage. Nous devrons poser plusieurs couches de résine pour que l’ensemble soit robuste et ne subisse pas de déformation. Ce seront 2 demi-sphères de 1m25 de rayon que nous construirons, assemblées par la suite entre elles, grâce à une lèvre sur chaque partie. Il y aura aussi un gros travail de finitions intérieures, du polissage et de la peinture chromée.

À l’intérieur sera installée une passerelle carrée en grillage sur laquelle sera posée une chaise. Les 4 pieds de la passerelle traverseront la Sphère et seront posés au sol. Ainsi le poids des personnes entrant dans la Sphère ne portera pas sur l’ensemble. La Sphère, en fibre de verre et résine, sera installée au milieu d’une structure ronde en aluminium d’un diamètre de 3M. Ce sera sur cette structure que seront fixés les éléments techniques (caméra, laser, lentille, etc.) grâce à des tenons qui traverseront la Sphère afin d’installer le matériel à l’intérieur. La Sphère ne sera pas solidaire, ni de la structure, ni des appareils, ni de la passerelle. Elle sera en contact direct uniquement avec le sol de l’atelier. Elle sera recouverte d’une mousse acoustique afin de l’isoler le plus possible des bruits extérieurs.

C’est aussi une pensée, puis l’idée et son élaboration

Nous n’en sommes qu’au tout début, c’est un challenge, tant au niveau de la fabrication que du financement. Cet ensemble engage chaque membre de l’IFRES, mais aussi nos partenaires et donateurs. L’émule que crée ce travail est important pour la suite des expériences. La Trans-Technique n’est pas que l’assemblage d’appareils, qui seraient garant du contact. C’est aussi une pensée, puis l’idée et son élaboration. La Sphère aura en elle, en sa matière et son principe, toute la peine que nous nous aurons donnée à l’ouvrage. Elle sera une sorte de liant, le théâtre de notre confiance, de notre foi et la supervision des esprits qui, on le sait, sont avec nous pour l’élaboration de ce nouveau dispositif.

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