Aurions-nous trouvé une sorte de champ porteur
Dernière expérience du mois d’avril. Un détail qui montre l’horizon de notre prochaine pause estivale. Dans la continuité des séances, les enregistrements vidéo et audio attestent toujours de cette récurrence dans les résultats, pas toujours très simple à commenter. Nous y préférons les interactions intelligibles, dans lesquelles nous pouvons attester un contact. La récurrence sans ordre apparent serait alors comme une onde porteuse, dans laquelle peut transiter une information, mais qui peut tout autant n’être qu’un bruit blanc. Aurions-nous trouvé une sorte de champ porteur, qui à défaut de se montrer comme une onde sinusoïdale, formerait l’archétype de notre humanité, une sorte de trace, comme une signature énergétique, qui, dans certaines circonstances, porterait un message cette fois-ci intelligible ?

Dans la série des anomalies vidéos que nous obtenions, deux peuvent être considérées comme de véritables interactions intelligibles. La première était obtenue par Virginie alors qu’elle se trouvait dans la cellule. Nous y voyons le visage d’une jeune femme aux grands yeux, à côté duquel se forme un coeur. Virginie, dans le train qui l’amenait jusqu’ici, ne cessait de penser à sa fille Marie et d’un coeur qu’elle aurait aimé avoir en message. Sur l’image en question, l’on voit bien un coeur, ce qui est déjà remarquable en soi. Le plus surprenant est la silhouette à côté.
La petite Marie est partie de l’autre côté de la vie très jeune. L’image que nous voyons est celle d’une jeune fille, mais pas d’une petite fille… La question que nous nous posons est celle-ci ; puisque les anomalies semblent être plutôt des formes pensées, la projection d’un souvenir, ou d’une intention, plus que des photographies à proprement parler, est ce que Marie aurait pu projeter un état mental qui n’aurait plus rien à voir avec celui d’une enfant ?


La première interaction qu’obtenait Raphaël, le père de Marie, (participant lui aussi à l’expérience) était tout autant appréciable. Également dans la cellule, il demandait à la conscience de sa fille, de dessiner la lettre « M« . L’anomalie qui survenait dans l’enregistrement vidéo formait cette lettre. Il y avait là, une corrélation entre la demande et le résultat. La deuxième anomalie que nous enregistrions durant le passage de Raphaël n’a pas été identifiée, mais, compte tenu du contact recherché avec la conscience de Marie, qui quittait sa biologie alors très jeune, il ne serait pas inadéquat d’y voir le visage d’une petite fille…
Le reste des anomalies montrent des visages qui n’ont pas été identifiés. Il est toutefois toujours autant étonnant de voir se former dans la brume de telles choses.
Les autres anomalies de l’expérience







C’est souvent en écoutant les enregistrements que nous nous apercevons de cela
Cette fois encore, c’est le Larynx qui donnait le plus de matière dans l’expérience. Le procédé est encore difficile à maitriser, autant pour nous que pour les esprits, mais c’est par son intermédiaire que les interactions sont les plus probantes. Elles sont intelligibles, forment des mots et donnent un relief particulier. Nous n’avons pas encore trouvé la bonne mesure pour attester ces interactions. Tantôt les réponses à nos demandes sont parasitées par des déclenchements intempestifs, tantôt les mots sont décousus et étalés dans un segment de l’enregistrement beaucoup plus long que les 10 secondes espérées. C’est souvent en écoutant les enregistrements que nous nous apercevons de cela. Il y a des mots qui sont donnés, souvent en totales concordances avec les circonstances de l’expérience. Le souci est de pouvoir prendre en compte cette particularité et de pouvoir enfin l’attester sous forme de statistique.
Commençons les exemples les plus probants avec quelques extraits du passage de Michelle. Le premier est assez remarquable, faisant suite à un message antérieur obtenu par transcommunication mentale (médiumnité). Lors de la séance, l’esprit du fils de Michelle expliquait qu’il s’occupait (dans l’au-delà) des autres décédés d’accidents de moto. En écoutant les interactions du Larynx, on entend « j’ai soigné » puis plus loin, après la confirmation de ce que Michelle comprenait, le mot « eux« . Nous y voyons une suite logique dans les informations qu’obtenait Michelle.
C’est autre extrait nous fait entendre le mot « poto« . Michelle, confirmait que c’était ainsi qu’il surnommait son père.
Les deux extraits suivant ne sont pas une interaction intelligible, mais une information sur une personne. L’esprit parle t’il de Michelle, donc de sa mère, ou de quelqu’un d’autre, que peux désigner ce « elle » ?
Le dernier extrait choisi, nous fait entendre une intention, ou une obligation. On entend « je dois fin » ou « je veux fin« , puisque la lettre « F » prononcée en dernier semble venir confirmer qu’il s’agit bien du mot « FIN« .
Les deux derniers extraits sont issus de l’enregistrement du passage de Nathalie, essayant une fois de plus d’avoir un contact avec son fils. Nous pouvons y entendre les différents tentatives de cet esprit (essais presque réussis tout de même), de prononcer son propre prénom. Ce qui est drôle, c’est qu’on à vraiment l’impression d’entendre la conversation de deux personnes qui essaie de manipuler un appareil assez compliqué…