Dans le clip, on remarque la progression de l’anomalie
En attendant l’avènement de notre Sphère de contact, nous continuons les expériences et les petits tests d’amélioration. C’est ainsi que nous mettions en place, pour cette séance, de nouvelles formes aléatoires. Un nouveau programme mieux adapté aux dimensions de la projection, qui est tronquée en format 4/3 (au lieu du 16/9 natif du vidéoprojecteur) pour des raisons de place (évitement des réflexions dans le miroir Kepler). C’est ainsi que nous pouvions remarquer un changement dans la texture et la définition des anomalies. Il est toujours très intéressant de constater qu’un changement dans la configuration à un impacte direct sur le résultat, lorsque souvent dans nos réflexions, nous nous posons des questions sur l’utilité de certains éléments du dispositif.

Pour cette expérience nous recevions Christine et Marion, toutes les deux venues de Strasbourg. Lors du passage de Christine dans la Cellule, nous remarquions trois anomalies enregistrées dans la vidéo. La plus étonnante est celle dans laquelle on voit écrit le mot « PSY« . Christine prit cela avec humeur, pensant que l’esprit de son frère avec lequel elle tentait d’établir un contact ostensible lui aurait bien dit, connaissant bien son caractère, d’aller voir un psy… Quant à Marion, elle obtenait une image qui, selon elle, ressemblait beaucoup à sa grand-mère.
Les autres anomalies vidéo sont toutes autant impressionnantes, assez détaillées. Une fois extraite du clip vidéo, l’image, « la crête de l’apparition », est contrastée afin d’en accentuer la définition. Dans le clip, on remarque la progression de l’anomalie. Cette visualisation a été détectable lorsque nous avons augmenté la cadence d’enregistrement. Passant de 25 images par secondes à 80, nous avons pu étaler l’anomalie sur plusieurs images, alors qu’avant cela était presque imperceptible. Dans la suite de cette logique, nous pensons que de passer à 135 images par secondes (le maximum de nos caméras), nous pourrons augmenter le nombre d’images sur lesquelles apparait l’anomalie.

Les autres anomalies détectées




Il faut bien comprendre le contexte et considérer que ceci est tout nouveau
Du côté du Larynx, là aussi, les améliorations sont constantes, même si aux premiers abords cela ne saute pas aux yeux. Il faut bien comprendre le contexte et considérer que ceci est tout nouveau, même après deux ans d’expérimentations. Pour comparer le cheminement expérimental de la partie vidéo avec celle du son, les anomalies vidéo obtenues sont le résultat de plus de trente années d’expérience, alors que le Larynx est à peine âgé de deux années. Il faudra encore beaucoup de temps pour améliorer le dispositif et surtout apprendre à gérer le programme informatique qui a été créé.
Les interactions que nous obtenons avec le Larynx ont deux aspects. L’un est la constatation du phénomène et de son étude, l’autre est la spéculation sur le sens que ce même phénomène peut avoir. Et c’est en prenant en compte ces deux aspects que nous pourrons vraiment comprendre ce qui se passe. L’exemple qui suit tend à démontrer un contexte assez compliqué qu’il ne faut surtout pas omettre dans notre recherche. Il ne faut pas croire que les choses soient évidentes pour les esprits, du moins tel que nous le supposons. Rien ne nous dit qu’ils nous voient, qu’ils nous entendent, selon le sens que nous attribuons à la perception. Sans organes pour capter la lumière et le son, comment peuvent-ils appréhender notre dimension ? Amar, qui prenait place dans la Cellule et tentant de communiquer avec l’esprit de sa mère, obtenait cette interaction :
Nous pensons que la conscience dégagée de l’étreinte de la biologie continue d’exister dans la matière. Par induction, elle peut se reconnaitre en chacun d’entre nous, utilisant, semble-t-il, nos propres sens pour s’y situer dans notre espace biologique, un peu comme des jalons. Une fois que la conscience de quelqu’un que nous avons connu nous reconnait, alors se produisent des signes d’identifications. Amar, toujours avec l’esprit de sa mère, entendait ces interactions :
Il y a aussi les interactions que nous pouvons avoir suite aux anomalies vidéo. Il n’est pas rare d’avoir une réaction suite à l’image obtenue. Celle qui suit dépeint une réaction amusante de la part de l’esprit qui était en contact avec Annick. Celle-ci demandait si c’était bien l’esprit auquel elle pensait qui se présentait sur la vidéo. Nous entendons un « OUI » qui est une confirmation et les phonèmes « QUEL AIR » autrement dit quel air j’ai là sur cette image. Un détail qui semble démontrer que cet esprit, cette conscience a pu se rendre compte de l’aspect physique de l’image obtenue.
Les interactions suivantes sont entendues dans une discussion entre Annick et l’esprit en contact. Nous n’avons pas des phrases, mais de simples mots. Ils ne sont pourtant pas dénués de bon sens. On peut comprendre donc que l’esprit « VOIE » Annick, qu’il se sent peut-être « CON« , ou qu’il n’arrive pas à bien utiliser le dispositif et qu’il se sent un « PEU » bien. Naturellement, ce ne sont que des suppositions, mais tout de même, il y a évidemment un sens à cela :
Les interactions intelligibles sont souvent brouillées par des perturbations, des déclenchements intempestifs dus à l’extrême sensibilité du dispositif. Mais une fois que nous les soustrayons, la clarté du dialogue est surprenante, comme ici entre Marion et l’esprit de sa grand-mère, confirmant qu’il s’agissait bien d’elle sur l’anomalie vidéo :
Le Larynx nous donne donc des informations sur le contexte. Les interactions suivantes semblent expliquer que l’esprit dont il est question serait « ROI« . Roi, reine, une sorte de synonyme facile voulant décrire une situation privilégiée ? :
Il y a aussi des interactions qui nous plongent dans l’expectative, trop précises pour être considéré comme un déclenchement hasardeux et trop évasives pour en comprendre tout le sens. Voilà pourquoi il faut toujours garder la tête froide et ne pas se laisser aller dans la surenchère émotive. Pourquoi recevoir ces interactions nous faisant entendre le mot « BANNI » ? Les personnes concernées par ce contact n’ont pas pu réagir à temps, puisque ce mot a été méconnu, éparpillé dans la longueur de l’enregistrement :
Prenons trois autres passages obtenus alors que Christine se trouvait dans la Cellule. Petit doute sur le sens de la phrase ; est-ce : « T’ES ENFANT« , ou bien « TES ENFANTS » ? Là aussi, l’intelligibilité et la pertinence de cette phrase n’ont pas pu être confirmées par l’intéressée. D’où le besoin de parfaire le dispositif, en réfléchissant à un filtre intelligent, ne laissant passer, par exemple, que les mots intelligibles :
Il y a des interactions plus simples à déceler, plus directes, qui ne posent pas de question. On demande une lettre et on l’obtient, CQFD. La multiplication de ces interactions directes ne laisse pas beaucoup de place à l’intervention d’un simple hasard :
Nous finirons cet article par une interaction amusante, le mot « CHIPER« . Christine, voulant remercier l’esprit de son frère pour avoir tenté le contact avec elle, recevait ce mot.
Il est donc très difficile de bien mesurer toute l’étendue du problème que posent ces contacts qui restent encore compliqués à bien comprendre, mais qui donne une perspective très intéressante pour la suite des évènements.