CR des Questions personnelles

Réponse des esprits :

Mon amie, effectivement ces entités sont en paix et observent le monde qu’ils ont quitté avec introspection. Rien dans l’au-delà ne peut expliquer ce qu’il se passe ici-bas. D’ailleurs cette femme se montrant à nous à l’âge de ses 20 ans comprend que l’humanité s’est fourvoyée. Elle est loin aujourd’hui des querelles et des arguments trompeurs que l’on a pu lui assenir alors jeune fille. Elle visite souvent le théâtre de sa vie passée et y perçoit sa fille et ses tourments. Elle trouve en elle les mêmes lacunes qu’elle eut et aimerait bien pouvoir la rassurer, mais c’est en vain. Elle retrouve en sa fille son esprit obtus et sa manière de conclure hâtivement. 

Dites-lui que personne n’est tenu à l’impossible et que la pudeur a des limites, mieux vaut se pardonner et se soulager en prononçant des mots que de tout garder en soi et de se faire souffrir. Elle se souvient de ses discussions de la famille et de la place de la femme dans les tenants de la maison, « tout est faux dit-elle, dites-lui : tout est faux ».

L’homme et la femme sont dans l’erreur, la solution n’est pas le nivellement d’une situation injuste mais bien faire table rase et recommencer autre chose. Il faut qu’elle sorte de sa torpeur et qu’elle comprenne que son naturel, ce qu’elle croit avoir compris n’est qu’une partie de la vérité. Cet esprit aimerait en dire bien plus mais elle ne l’entendra pas.

Nous vous laissons à vos vies.

Tardieu et Paul.

Mes chers amis. Il vous sera autant difficile de voir un esprit en dehors de votre cloitre temporel que de voir un quark en son milieu dit naturel. Ces deux choses sont imperceptibles pour vos sens et vous ne percevez d’eux que leurs effets. Vous êtes la somme de milliards de trilliards de quarks comme vous êtes celle d’un esprit qui demeure encore en dehors des normes de vos canons conceptuels. La comparaison vaut pour les deux objets que nous évoquons, en admettant qu’à ce stade de votre découverte, les deux s’appréhendent par des calculs. Ceux du quark sont admis, ceux de l’esprit restent à venir. Pourtant votre vie même est la démonstration de cette réalité. La conscience reste donc en son essence la base même de ce que vous appelez matière. Nous y reviendrons

Réponse des esprits : Cet esprit est juste à côté de toi et tu l’as deviné. Elle n’est pas seule puisque son mari est avec elle. Ne sois pas triste, elle ne veut pas te voir pleurer, « voyons, dit-elle, mais non ». Elle est tout sourire là et cherche à te consoler. Elle a retrouvé son énergie et se retrouvait même au milieu d’une danse, cela lui manquait de trop. Elle veut que tu dises à tous que la mort n’est pas une fin, mais un cadeau, car elle te permet de vivre le meilleur de sois. 

« Tu sais dit-elle, je visite tout le pays et je regarde tout, ton père me suis et souris même, il a fini de faire la gueule » rajoute-t-elle en rigolant. « Non vraiment ma fille, ne t’inquiètes pas pour nous, et merci à tes amis que je vois là assis autour de toi, ouh il y a même Brahim, le petit Brahim, ah là là, c’est superbe, merci pour tout ça et votre bonne humeur. ».

La participante : Elle me manque beaucoup.

Réponse des esprits : « Mais oui, toi aussi ».

Réponse des esprits : Nous vous laissons à vos existences.

Sébastopol.

Mes chers amis, dans la vie de tous les jours, celle que vous souffrez, vous confondez souvent, le désintéressement, le laisser-aller avec l’égoïsme, qui est le contraire. Ce dernier cherche à récupérer, à acquérir, à prendre pour soi. L’autre abandonne son bien, son nom, sa confiance aux autres, sans ostentation. Les deux aspects de cette façon de vivre sont toutefois des extrêmes à éviter puisque, seul, l’équilibre peut vous apporter la paix. On est jamais heureux avec trop ou pas assez. 

Réponse des esprits : Oui mon amie, ceux que vous appelez guides sont toujours prompt à vous éclairer et à vous aider à vaincre vos tendances, celles qui peuvent vous faire tourner en rond. Le tien s’use souvent à calmer le feu intérieur qui t’habite. Cette tendance à la colère, l’exaspération et toute cette impatience qui finit tôt ou tard par prendre le dessus. Pourtant tu te sens patiente, mais celle-ci, plus ou moins rapidement, est surpassée par des idées contraires. Dès lors, beaucoup de tes résolutions ont été avortées t’isolant souvent du reste de ta famille. Ce n’est pas un mal en soi, car il est bon d’avoir ses propres idées ou sa façon de voir les choses, mais il faut aussi tenir compte des autres qui ont aussi leurs propres idées. Naturellement, il est difficile d’accepter le mensonge, la trahison et toutes ces choses qui viennent contre ta droiture. 

Mon amie, les choses ne sont pas noires ou blanches, tout est fait de nuances et tu ne pourras pas conformer le monde qui t’entoure à ce que tu crois être juste. Tu n’as plus l’énergie à faire des concessions alors vis ta vie en acceptant que le fait de s’affirmer emmène souvent des situations d’isolement et ce n’est pas un mal, car votre système matrimonial, patriarcal, est une pure invention humaine. Accepte-toi et accepte aussi que les autres puissent être en désaccord avec toi. 

La participante : Est-ce que ça aboutira à un épanouissement profond et personnel, c’est ce à quoi j’aspire ?

Réponse des esprits : Oui, bien entendu, celui-ci se fera en te débarrassant de tout ce qui t’encombre. Il ne pourra pas se faire en transposant les acteurs d’aujourd’hui. 

Mes chers amis, là où nous nous trouvons n’existe plus de turpitude, plus de bruit, ni de brouhaha. Pas de lumière aveuglante, pas d’empressement ni de suffocation. Nous sommes dans un calme olympien scrutant vos existences comme à travers une vitre sans teint. Nous vous percevons dans la fournaise de vos existences, vous trémoussant, vous oppressant les uns les autres. De temps en temps nous effectuons une ouverture vers votre atmosphère afin de vous atteindre plus directement. Celle-ci nous projette alors les déjections de vos aléas entourés du bruit et des odeurs de votre monde. Sitôt fermer, le calme revient. 

Sachez que l’existence ici-bas n’est pas la base de ce qu’est la vie. En fait, elle n’en est qu’une des manifestations, dès lors, ne vous appesantissez pas de trop sur ses aspects qualitatifs, ils ne sont que passagers et non fondamentaux. Apprenez à bien comprendre tout le relatif de ce qui vous éprouve et ne pas en tirer des règles pour toutes autres choses. 

Réponse des esprits : Mon amie, ta vie se déroule inexorablement et toi tu la regardes de l’extérieur. Tu sembles souvent être comme une spectatrice de celle-ci. Pourtant tu es l’artisan de tes déboires autant que de tes réussites. Puis il faut aujourd’hui dépasser la bonne séance, tu sais l’ordre des choses que votre société vous oblige. À vouloir correspondre à ce que les autres veulent, on s’oublie trop souvent. Tu ne seras pas cette femme au foyer, tu ne seras pas cette maman attristée ou perdue dans les obligations. Tu ne seras pas cette amante pendue aux lèvres de cet homme suspicieux. Tu seras toi-même n’en déplaise à ceux qui voudraient vivre ta vie à ta place. Voilà plusieurs fois que nous nous adressons à toi, que nous tentons de t’aider, alors à la croisée des chemins. Mais aujourd’hui tu rentres dans le chemin de l’imposition, du savoir-faire. Alors il faut que tu laisses ces fantasmes patriarcaux, faits des exigences sociétales et que tu affirmes ta propre façon de vivre, qui vaut bien celle des autres. Tu écriras ta propre partition et au diable ceux qui auront à redire. Vis ton existence et sache que la providence vaut également pour tous les chemins de vie.

La participante : Quand vous ditent que je ne serais pas « la maman », je ne serais jamais maman ou je serais maman d’une autre façon que femme au foyer ?

Réponse des esprits : Oui c’est cela, il y a mille façons de laisser sa trace ici-bas. 

Réponse des esprits : Nous vous laissons à vos vies.

Tardieu.