mardi 03 janvier 2012

English version

Les esprits :
Mes chers amis, le silence n’existe pas tout comme le vide. Là où l’oreille est attentive existe un son à entendre. Quand l’esprit s’ouvre aux choses intrinsèques, il existe toujours un message, une information à entendre, à comprendre. Mes amis, vos appels sont irrésistibles lorsqu’ils sont sincères. Et si nos objectifs ne correspondent pas à vos requêtes, nous nous attardons à vos cotés pour communiquer avec vous et vous faire ressentir l’étreinte fraternelle qui règne ici. Nous sommes heureux de visiter vos âmes en ce creuset de l’existence, un si beau tableau que vous dédaignez à peine.

Jean-Luc :
Qu’entendez-vous par dédaigner ?

Les esprits :
Vous ne vous donnez pas la peine de concevoir sa magnificence.

Nathalie ;
On ne se rend pas compte de la beauté du contact et de se que l’on nous donne

Jean-Luc :
Cela vous inspire autre chose ?

Nathalie :
C’est comme si nous avions un manque d’ouverture ?

Les esprits :
Si vos esprits étaient hermétiques à ces choses nous ne pourrions nous manifester ici même. La flexibilité du médium seule ne suffit pas, il faut aussi des cœurs attentifs.

Jean-Luc :
Pas de question ?
Bien. Ce soir, depuis la dernière séance où nous avions posé des questions sur la brumisation et toutes les choses en rapport avec la future cabine, nous n’avons pas beaucoup avancé et donc ce soir nous n’avons pas de questions particulières à vous poser.
Auriez-vous quant à vous quelque chose de particulier à nous dire ?

Les esprits :
Nous venons de l’écrire mon ami…

(Grand silence…)

Les esprits :
Il faut savoir se poser les bonnes questions. Pourquoi êtes vous là ? Que cherchez vous ? Que voulez-vous atteindre et comprendre ? Avez-vous interrogé votre fort intérieur sur ces choses ?

Laurie (s’adressant au groupe de personne autour la table):
Je pense que nous sommes tous là pour la même chose, construire un pont technique entre eux et nous ?

Les esprits :
Ceci est inévitable, mais le vivrez-vous ?

Jean-Luc :
D’une façon ou d’une autre nous le vivrons, incarnés ou désincarnés

Les esprits :
Bien mon ami, cette une parole juste…
Nous même le vivrons-nous d’ici ou d’ailleurs ?

(Les esprits s’adressant à Yéliz)

Soit en paix Yéliz

(Les esprits accompagnaient le message d’un dessin représentant une forme géométrique)

Laurie :
Avons-nous la possibilité de le vivre là ?

Les esprits :
Un très grand oui, mais il existe une inertie bien gênante ici bas…

(Les esprits s’adressant à Nathalie)

Merci pour ces douceurs Nathalie…

Jean-Luc s’adressant à Nathalie :
Tu sais de quoi il s’agit ?

Nathalie :
Oui.

(Les esprits joignaient également leur message d’un autre dessin)

Jean-Luc :
Pouvez-nous nous dire ce que représentent ces dessins, le triangle et celui que vous venez de faire maintenant ?

Les esprits :
Phi…

Jean-Luc :
D’accord…

Nathalie :
La lettre Phi ?

Jean-Luc :
Oui, fifi le frère à Loulou…

Nathalie :
C’est en rapport avec ce qu’ils viennent de m’écrire ?

Jean-Luc :
Je ne sais pas !

Laurie s’adressant à Jean-Luc :
Tu peux nous relire leur dernière intervention pour ne pas perdre le fil de l’expérience ?

(Jean-Luc reprend les écritures)

Laurie :
Lorsqu’ils écrivent qu’il existe une certaine inertie, cela veux dire qu’on se laisse un peu aller ?

(Jean-Luc continu la lecture des événements en détaillant les deux dessins donnés successivement à Yéliz et Nathalie, un triangle et la lettre Phi)

Nathalie :
Oui c’est la lettre Phi en Grec !

Les esprits :
Ce qu’écrit et dessine cet homme correspond aux ondes mentales que nous vous envoyons, pardonnez-nous…

(Grand silence)

Les esprits :
Cet homme retransmet en écriture des choses abstraites.

Jean-Luc :
Et donc ça représente quoi ce Phi ?

Nathalie :
C’est un symbole Grec !

Jean-Luc :
D’accord, mais ça veux dire quoi ?

Nathalie :
C’est…l’infini ? Non ce n’est pas l’infini…

Les esprits :
Tout est plus simple, nous avons magnétisé Nathalie, pour resté intelligible. Cet acte à été dépeint par votre médium sous la forme de la lettre Phi qui symbolise, pour vous, l’équilibre des énergies. En fait il s’agit d’ondes de formes. Idem pour le triangle et la trinité que nous émettions sur Yéliz.

Jean-Luc :
Donc rien à voir avec ce que j’essayais d’expliquer en cherchant un rapport avec ce qu’ils écrivaient avant ces apartés.
Voilà, ça c’est fait…
Est-ce qu’il y a d’autres interrogations ?

Laurie :
Du coup moi je ne me rappel plus du reste de la séance…

Jean-Luc :
Il y a une possibilité que nous obtenions des images et des sons de notre vivant, tout comme il est possible que nous même serons désincarnés et les esprits avec qui nous communiquons incarnés lorsque la machine sera au point…

Laurie :
Si j’ai bien compris, si nous étions moins fainéant et que nous travaillions un peu plus, nous aurions 99 % de chance de vivre ce résultat ?

Jean-Luc :
Cela vous inspire ou pas ?

(Pas de réaction dans l’assistance)

Les esprits :
N’oubliez pas que Dieu observe…

Jean-Luc :
En même temps Dieu c’est nous…ou vous….
Ce que je veux dire c’est que Dieu n’est pas non plus le bonhomme qui observe si ce que l’on fait est bien ou mal…

Les esprits :
Mes amis, il est toujours autant stupéfiant de vous observer dans l’inhabitude. Nous avons laissé venir à vous une entité douce et sereine, délicate, voulant partager avec vous des tissus subtils, des angles fuyants, des contrastes délicats. Mais votre lourdeur éreintante, vos sarcasmes et suffisance ont suffit à l’éloigner. Oh, non pas par dédain, mais tout simplement parce qu’elle ne pouvait plus. Vous étiez haut, vous êtes descendu bien bas, là où toujours nous sommes, pour vous empêcher la chute.

(Grand silence)

Les esprits :
N’oubliez pas qu’incessamment nous tentons toutes sortes de choses et ce à votre insu, pour surprendre vos cœurs et vos esprits. Soyez donc attentifs, la clé de la réussite pourrait arriver sans crier garde, sans préambule. Nous aimerions alors plus d’ouverture. Aimez et souhaitez l’inédit.
Nous vous laissons à vos vies

Éric.