Quelle aventure!
C’est ainsi que nous aurions pu commencer cet article tant les changements profonds ont été fluctuants à l’IFRES. Depuis le début de notre histoire, le lieu d’implantation de notre recherche à été particulier, pour ne pas dire « chez un particulier ». Le jeu de mot ne diminue en rien l’importance de ce détail, car le début enthousiaste de nos recherches ne nous laissait pas prévoir la difficulté. A l’époque nous étions six à construire l’IFRES. Six passionnés qui ne se préoccupaient pas de l’avenir, avançant dans l’inconnu avec une certaine légèreté, pour ne pas dire insouciance. La manifestation des esprits toujours plus prononcée et l’avènement de la TCI grandissant, emmenait avec elle des exigences toujours plus conséquentes. Du simple oui-ja nous passions à la construction du Module de contact (avec son empattement). Le simple salon improvisé pour les expériences du moment en atelier TCI de suffisait plus, il nous fallait une pièce entière et dédiée pour la recherche…C’est ainsi que le soucis du local devenait un fil rouge récurrent et ce tout au long de notre route. Mais le prix d’un loyer restait pour nous toujours inabordable. Alors, nous nous reposions sur la bonne volonté de l’un d’entre nous qui hébergeait notre installation. Une situation providentielle soit, mais très contraignante. Nous devions bon gré mal gré suivre la force des choses et les aléas légitimes de la vie de notre hôte. C’est ainsi que tour à tour nous déménagions l’association, suivant tel la coquille de l’escargot, le périple des changements familiaux. Un réel soucis autant pour lui que pour nous et une situation qui logiquement ne pouvait perdurer. Le jour arrivait donc où, devant l’évidence, nous « sortions » l’association de ce clivage, pour enfin vivre en autonomie. Le seul soucis était bien les finances, car notre association n’avait encore que peu d’adhérent.
La force de la Providence
A ce moment là, un homme entrait dans le giron de nos connaissances, apportant avec lui l’énergie du renouveau. Nous ne le savions pas encore, mais cette rencontre opportun allait être le départ d’un renouveau sans précédent. Les idées apportées par ce jeune homme, son avis pertinent sur nos publications, son savoir faire entant que webmestre et sa proposition d’héberger l’association dans le local technique de son entreprise étaient vécus comme un tsunami. Force était de constater que nous devions « actualiser » la vision médiatique de l’IFRES, une nécessité qui aujourd’hui prend tout son sens, car sans cet apport nous ne serions pas autant visible sur le web et peut être même dissous car à ce moment précis, nous devions trouver un endroit où aller… Cette période de notre existence était trouble, engendrant des crispations et des incompréhensions. Le bureau démissionnait, mais l’esprit de l’IFRES perdurait.
Après trois années essentielles passée dans le local technique d’une agence de communication web, nous voici à l’aube d’un nouveau jour. Mais que de rencontre durant cette période passée, une vraie déferlante de sang neuf, venant faire table rase sur un passage douloureux. Des années durant lesquelles l’ifres s’apprenait à l’autonomie, sortie du giron de ses pères pour devenir une entité à part entière. Le soucis de se suffire à elle même prenait enfin forme, l’association prétendait exister sans ses fondateurs! Un détails non négligeable, mais qui ne pouvait rester sans réponse. L’on ne pouvait continuer d’avancer sans s’assurer un avenir solide et non partisan.
Le GREPP, le coup de pouce déclencheur
L’arrivée de ce groupe de recherche continuait d’écrire l’histoire de notre mouvance. Son dynamisme et son intégrité allait très vite devenir un soutient de taille. On leur doit d’ailleurs notre arrivée dans le nouveau local. Devant l’échéance du bail où nous étions (locaux qui ne nous appartenaient pas) l’une des membres de cette association pris en charge de régler ce problème. A force de volonté et faisant les démarches nécessaires, elle trouvait le local qui devient aujourd’hui notre lieu d’étude et d’expérimentation. Les choses se sont ensuite précipités, le bail était signé au nom de l’IFRES et le déménagement suivait dans la foulé. Avec le recul, nous contemplons le chemin parcouru comme le ferait l’alpiniste arrivé en haut du sommet, surpris que l’ascension fut aussi simple et rapide. Nous voici donc muni d’un outil de travail exemplaire, spacieux, lumineux et entièrement à nous.
Un déménagement marathon
Impossible de terminer cet article sans dire un mot sur le déménagement. Impensable en effet de mettre sous le boisseau l’effort de tout à chacun, venu durant ce week-end Pascal donner la main pour démonter la Cellule de contact, déménager les meubles, nettoyer les sols, monter les nouveaux meubles achetés pour la cause. Que de mouvements faits dans la bonne humeur et un certain émerveillement face à la place acquise avec ce nouveau local. L’agencement y a été fait par les mains de maitre des femmes de l’association.
Nous voici donc installé, prêt pour continuer notre chemin avec toujours ce goût pour l’aventure et le défrichement de l’inconnu.