La nouvelle configuration commence à prendre forme
Le travail continuait ce soir là. Pris dans l’élan de monter cette nouvelle configuration, nous nous attelions à la tâche. Chacun prenait part au travaux avec enthousiasme. Ces moments d’élaborations techniques sont autant important que les expériences en elles mêmes, car elles sont le préambule à des séances inédites où nous assistons à des procédures captivantes. La transcommunication Instrumentale n’est pas uniquement l’expérience traditionnelle munie du fameux enregistreur audio phonique avec lequel chacun s’essaye au contact, c’est aussi un terrain d’investigation conséquent. Que va donner cette nouvelle direction dans notre recherche? Une question légitime qui est la lame de fond de notre gouverne. Nous aurions pu nous contenter des résultats déjà engrangés et ainsi s’appuyer sur une configuration satisfaisante, mais nous avons préféré partir dans une autre direction.
Les travaux commençaient par le démontage d’un des pans de mur de la Cellule, après quoi nous préparions l’installation du cadre de maintient pour les éléments optiques. celui-ci exigeait en effet le démontage du câblage des microphones et le déboulonnage du support micro. Une fois en place nous prenions conscience de l’amplitude de l’ensemble, amenuisant considérablement la place dans la Cellule. L’expérimentateur qui y entrera pour l’expérience devra faire très attention de ne pas bousculer le cadre. Forte heureusement que cette fois ci, la fixations des éléments optiques étaient beaucoup plus stable qu’auparavant.
Nous nous apercevions également, que la rehausse prévue et que nous devions construire ne sera finalement pas nécessaire. En fait, elle aurait gênée plus qu’autre chose, occultant du coup l’axe de la caméra de Strioscopie. La caméra de la brumisation, son vidéo projecteur ainsi que le système laser étaient montés sur des rotules directement sur le cadre de maintient permettant une légère contre plongée vers le foyer. Le tuyau de brumisation fut allongé et la buse de diffusion supprimée. Ainsi, le panache de brume devient beaucoup plus étroit, s’étendant au bon milieu du chant de la strioscopie. Le tout est d’assurer un mélange possible entre la Strioscopie et la brumisation sans que cette dernière ne recouvre entièrement la première.
La mise en route des appareils nous permettait d’évaluer au mieux le travail qui restait à faire. Nous devrons « collimater » l’image projetée sur la brume (à l’exemple d’une découpe de spectacle) pour que celle-ci ne dépasse pas le panache de la brume. Il faudra aussi s’assurer que cette projection ne se réfléchisse pas sur le miroir parabolique. Puis il faudra aussi positionner le cache devant la caméra Strioscopie pour créer la transformée de Fourier.
N’oublions pas le travail informatique de Sébastien et Valérian qui réciproquement nous faisait la démo du générateur de formes aléatoires et d’un filtre vidéo pour l’amélioration des images vidéo. La semaine prochaine nous serons arrivés sur la fin des travaux. Restera le réglages fin et les tests….A suivre donc…