Premières constatations
Rien ne pouvait nous laissé penser que ce serait facile et nous constations que la mise en place de ce nouveau procédé allait bien nous plonger dans de profondes réflexions. Ce soir là, nous continuions donc la mise en place de notre montage. Le système d’occultation pour le projecteur vidéo fonctionnait à merveille. Nous pouvions à loisir augmenter ou diminuer la fenêtre de projection, respectant la largeur de la brume (celle d’un tuyau de PVC de 40mm). Le générateur de formes aléatoires était câblé grâce à un petit boitier transformant le signal vidéo VGA en composite. A partir de ce moment là, quatre points cruciaux furent abordés avec leur conclusion plus ou moins heureuse.
En premier, nous constations que nous ne disposions pas assez de recul pour établir une bonne strioscopie. Nous savons que nous avons avons besoins pour ce faire d’un empattement de 2m40. Cette distance utile existe bien dans la cellule, mais sans compter la mesure de la caméra en elle même. En faite, avec son objectif, celle-ci fait à peut prêt 250mm de long. En prenant en compte la barre de maintient sur laquelle elle est fixée, nous diminuons considérablement la distance miroir/objectif, ramenant à 2m12 l’empattement. Nous sommes donc trop loin de la marge d’erreur acceptable pour obtenir une bonne strioscopie…Deux solutions s’offrent donc à nous. Soit nous perçons un trou dans la cellule (partie arrière) afin de permettre le respect de cette distance en plaçant la caméra en dehors, soit nous plaçons un miroir plat face à celui de la Strioscopie, allongeant de ce fait virtuellement la distance nécessaire et c’est ce que nous tenterons de faire la semaine prochaine.
Autre constations importante. Nous remarquions que le système laser était bien trop dans l’axe du miroir parabolique, éclairant celui-ci sans qu’il soit possible d’éviter le reflet. Nous devrons donc écarter au maximum la diffusion des deux rayons pour éclairer la brume sans que la lumière résiduelle vienne se refléter sur le miroir parabolique (voir le schéma explicatif). Pour la même raison, la caméra devant filmer la brume est bien trop dans l’axe de la Strioscopie. Nous devrons là aussi la déplacer sur le coté afin de pouvoir la cadrer sans avoir en fond de champ le reflet du miroir. Seul un angle accentué pourra éviter cela (voir le schéma).
Nous observions enfin que les formes aléatoires étaient d’une part pratiquement invisibles sur la brume et que celles-ci paraissaient bien trop grosses. Nous devrons les réduire au maximum (selon la définition de la vidéo-720/576pixels). Nous devrons aussi trouver le moyen de rendre la projection plus effective. En regardant les photos prisent ce jour là sur le moniteur de contrôle, nous ne définissons pas les formes projetées.
Pour finir, le filtre vidéo que Valérian mettait au point nous semblait très bien. Nous devrons le tester avec nos prochains tests vidéos. Une affaire à suivre…