L’installation est terminée !
Il nous tardait de pouvoir annoncer la fin de l’installation technique de notre nouvelle configuration. Ce soir là, nous terminions de mettre en place les derniers éléments. Encore une fois nous n’hésitions pas à faire table rase avec certains détails, nous laissant guider allégrement dans la conception. C’est sous cette impulsion que nous supprimions tout bonnement la barre de maintient pour la caméra Strioscopie, jugée bien trop bringuebalante pour assurer le maintient de la caméra en question. Nous la placions alors sur un trépied photo assez lourd, placé dans le cadre de maintient. Le réglage de la hauteur et de l’amplitude du panorama était devenu du coup très précis. Cette installation dégageait du coup le devant du cadre de maintient, permettant de gagner de la place dans la cellule. Les collimateurs pour le cheminement laser étaient fabriqués dans la foulée. Quelques pièces de récupération, un peu de jugeote et le tour était joué. Nous avions deux beaux collimateurs fait maison, permettant de créer deux meurtrières ayant pour largeur celle du panache de la brume. Ainsi donc, la lumière laser, séparée en deux rayons, se croise sur la brume sans « parasiter » le miroir pour la strioscopie (voire toutes les photographies). Les câbles accrochés pour éviter les accroches intempestives, il fallait ensuite trouver le bon réglage pour faire apparaitre la Strioscopie. Chacun s’asseyait avec plus ou moins de réussite, nous décidions de rapprocher le miroir réflecteur (diminuant l’espace entre celui-ci et la caméra), de changer de place la petite LED, de bouger le cache, tout ceci dans une ambiance joyeuse.
Car il faut le dire, si l’installation est matériellement terminée, il reste le réglage de la Strioscopie qui risque de nous réserver bien des sueurs froides. Car toute l’installation repose sur ce principe optique. Sans son effet, nous n’aurons rien de plus que précédemment. Ce soir là nous arrivions à obtenir un effet de Strioscopie mais bien trop faible. Tout se situe entre le cache, la lumière LED et la distance focale. Un trio infernale que nous « tripotons » avec plus ou moins de résultat. Il faut dire que le miroir de réflexion que nous avons installé (qui évite tout de même de percer la cellule) ajoute à la difficulté des réglages.
Quoi qu’il en soit nous voici en face d’une installation conséquente et il nous tarde de l’expérimenter.
Sébastien finissait le générateur de formes aléatoires et Valérian peaufinait le système de filtrage pour les images TCI. Voici donc une avancée de taille très prometteuse qui commence à sentir bon la reprise des expériences de Transcommunication Instrumentale. Reste à savoir si la Strioscopie escomptée ne nous fera pas prendre trop de retard.