Une réunion technique décisive pour notre avenir expérimental
Depuis le début janvier 2017, nous sommes engagés dans l’élaboration d’une nouvelle configuration TCI expérimentale. Suite à de nombreux messages en écriture automatique et quelques inspirations directs, nous avons entrepris de combiner à notre installation, un dispositif de Strioscopie. Plusieurs difficultés devaient êtres résolues et la plus importante était le respect de la longueur focale utile pour l’effet escompté. La semaine dernière, nous nous rendions compte de plusieurs erreurs de montage et la plus ennuyante était le manque d’empattement dans notre cellule. Ce soir là nous devions mettre en place les idées que nous avions eu alors, entre autre créer une longueur additive virtuelle à l’aide d’un miroir. En effet, nous devions compter depuis le miroir primaire jusqu’à la captation vidéo une distance de 2M40. Cette distance bien qu’effective dans la cellule était sans compter les mesures de la caméra en elle même. De là, l’idée d’installer un miroir en fond de cellule, dans l’axe de l’autre. Au bout de plusieurs tâtonnements et une grande dose d’inspiration, nous finissions par mettre au point un miroir facilement orientable (voir les photos). Il fallait alors trouver le bon angle entre celui-ci et la caméra, qui (quant à elle) faisait volte face (dos au miroir primaire), dirigée vers le miroir réflecteur. Nous n’avons pas rencontrés beaucoup de difficulté pour la mise en place de ce système. Cependant l’ensemble prend de la place et réduit considérablement les mouvements à l’intérieur de la cellule. Sur les photos jointe à cet article, vous remarquerez que l’expérimentateur, bien que correctement installé, devra être prudent lors des enregistrements, étant assis très proche des éléments optiques de l’installation.
Le plus fastidieux était de trouver le bon emplacement du cache et de la lumière (collimatée) indispensable à la Strioscopie. Enfin, nous nous apercevions que le meilleur emplacement se trouvait directement sur le miroir de réfection…La Strioscopie que nous observions alors n’était pas, bien qu’effective, très marquée. Il faut dire que nous n’avions pas « collimater » la lumière (il semble indispensable là aussi de réduire l’amplitude de celle-ci en l’occultant avec un petit cache). Quoi qu’il en soit, nous obtenions notre première strioscopie en filmant une bougie. Nous pouvions observer les perturbations invisibles de l’air engendrées par la chaleur de la flamme…Nous devrons la semaine prochaine parfaire le système en respectant la spécificité optique de la Strioscopie. Mais déjà le soulagement était collégial ce soir là, car l’installation TCI prenait forme.
N’oublions pas le déplacement des autres éléments (deuxième caméra, vidéo projecteur, le laser et son cheminement) qui nous permis d’isoler au mieux la production de la brume et donc son éclairage. Il faudra pour la prochaine fois très certainement inverser la disposition de la deuxième caméra avec celle du vidéo projecteur pour des raisons pratiques. Car dans l’état, il est très difficile d’accéder au réglage du vidéo projecteur, étant inaccessible sans tout dérégler…Nous devrons aussi installer les collimateurs pour les deux diffractions du rayon laser, afin de n’éclairer que la diffusion de la brume.
Rendez vous la semaine prochaine pour la suite de l’installation.