De la technique au paranormal
Le temps peut paraitre bien long et l’on fini par s’impatienter. Beaucoup de personnes qui suivent nos travaux nous demandent « quand » reprendrons les expériences. Il est vrai que depuis le début de cette année nous sommes plongés dans la technique. Une situation répétitive qui nous réserva en effet plusieurs rebondissement. Ce soir là nous en entamions encore un et pas des moindre. La recherche sur les phénomènes dits paranormaux peut se faire effectivement par opportunisme, au petit bonheur la chance, mais elle doit aussi engendrer une réflexion continue et ouvrir un champ d’applications scientifiques. Évidemment cette étude peut ennuyer les plus empressés, mais bien maitrisée elle assure la qualité des résultats.
Nous voici donc dans la transformation du support de la grande parabole afin d’augmenter la distance utile entre le miroir primaire Kepler et la caméra qui filmera l’effet Strioscopique. Sur le papier cela semble simple, mais sur le terrain les choses sont toutes autres. Il faut dire que notre cellule est imposante, faite de bois, de polystyrène et de mousse acoustique. Le plus délicat est qu’elle n’a pas été conçue pour être démontée et remontée. Bien que très bien pensée avant sa conception, les visses prennent irrémédiablement du jeu et l’ensemble perd peu à peu de sa solidité. Rien de bien grave pour l’heure, mais c’est un élément conceptuel à ne pas négliger, surtout pour l’avenir.
Le chantier était donc lancé dans la bonne humeur, un peu agacé toutefois par une coupure de courant inopiné…Quoi qu’il en soit, rien ne pouvait stoppait l’entrain de l’équipe. Tous les éléments techniques d’enregistrement, ordinateur, bureaux et autres étaient démontés. Les deux pans de mur de la cellule enlevés. Nous découvrions ainsi l’énorme support de la toute aussi grande parabole (1m50 de diamètre). C’est la largeur du support en lui même que nous allons gagner (pas moins de 30cm tout de même) permettant du coup d’élargir l’espace intérieur dans le sens de la longueur. Avant de démonter la parabole, nous prenions toutes les mesures utiles pour s’assurer de son remontage ultérieur. Sa dépose hors la cellule fut délicat, en effet le miroir Kepler fixé en son centre obligeait à la prudence. Une fois sortie nous démontions la rotule, dégageant la fixation que nous utiliserons pour la fixer sur une planche de bois.
Tout est donc prêt pour la journée de samedi, où nous travaillerons sur l’élaboration du nouveau support de la grande parabole puis à son remontage. Si tout ce passe comme prévu, nous serons en mesure ce weekend d’effectuer les premiers test de Strioscopie et par la suite la combinaison avec le système de brumisation.