Les esprits:
Mes chers amis, il est de coutume de séparer le son de l’image. Déjà, au point de vue de votre biologie, vos yeux ne réagissent pas de la même manière aux vibrations sonores que peuvent le faire vos tympans, bien qu’ils soient aussi en contact avec celles-ci en plus des autres lumineuses. Dans l’absolu, les deux choses convergent vers une unité : la transmission, ou plus exactement la perception. Car pour la transmission l’on suppose un temps qui est fondamentalement inutile pour l’esprit.
Comprenez bien que votre technique audiovisuelle ne fonctionne que dans une certaine échelle et pour un espace voulu et déterminé. Les yeux et les oreilles sont donc deux sens relatifs à la transmission. Nous cherchons ensemble à trouver ici-bas le meilleur moyen de rendre le contact le plus adéquate à ces notions entendues.
Pourtant, il vous faudra reconsidérer vos études et tenter de faire correspondre les enregistrements vidéos avec ceux audios. L’un devra nourrir l’autre et inversement. Une théorie que déjà nous avons tentée d’expliquer ici même avec vous. Le son peut créer une image et la lumière un son et ce d’une manière native, sans autres artifices complémentaires. La séparation de ces deux représentations de la transmission ne feront plus qu’un seul dans votre future installation. Le générateur de formes induira une vobulation sonore du même acabit, et la lumière laser transmettra également une modulation de fréquence, telle une onde porteuse que nous saurons utilisés. Ces directives arrivent au bon moment et demandera encore quelques perfectionnements.
Laurie :
Quelqu’un veut-il rebondir sur l’introduction ?
Valérian :
J’ai peut-être une petite question, qu’est-ce qu’ils appellent une vobulation sonore ?
Les esprits:
Une multitude de sons à l’exemple des multiples formes géométriques que vous générez. Chaque forme aura son son, nous ne parlons pas de fréquence mais de son, comme par exemple des onomatopées.
Valérian :
Ce que j’appelle « onglet » dans ma profession ?
Les esprits :
Mais plus abouti, des sons audibles mais rapides tels que des fragments de voix. Nous connaissons des hommes qui utilisent des synthétiseurs vocaux, certains d’entre nous arrivent à s’en saisir et à former des phrases.
Valérian :
Merci.
Sébastien :
Donc voici la première question : nous avons donc réalisé un montage optique avec la strioscopie, auriez-vous des suggestions pour son amélioration ?
Les esprits :
Oui bien sûr, il vous faudra revoir l’emplacement de votre éclairage afin d’accentuer le contraste bien trop faible. Il vous faudra aussi changer votre filtre, il est inadéquate, générant des perturbations annihilantes. Il faudra aussi consolider « sa perpendiculaire » et la solidité de l’ensemble. Mais déjà nous pouvons davantage nous imprégner des fluctuations présentes, nous prévoyons un avenir révélateur.
Sébastien :
Merci, il y a Pascal (en Duplex) qui voudrait rebondir sur l’introduction : même si vous venez du coup de nous en parler, il souhaiterait savoir ce que vous entendez par reconsidérer nos études.
Les esprits :
Adapter de nouveaux appareils.
Sébastien :
Voici la deuxième question : C’est à propos du générateur de formes, j’aimerais savoir dans quelle direction on pourrait l’améliorer à l’heure actuelle, savoir s’il est plus utile d’augmenter la vitesse de rafraîchissement, la taille des formes, ou le nombre de formes affichées, et s’il est utile pour l’instant.
Les esprits :
Nous venons d’y répondre mon ami, il devrait être enrichi d’une banque audio qui sera diffusée en amplification dans la cellule. Commencer son amélioration en changeant le contraste, ce seront des formes blanches sur fond noir puisque la base de l’image projetée sera un noir neutre. Il vous faudra aussi penser à une fluctuation des cycles aléatoires beaucoup plus adaptables à nos influences. Assimiler tout ceci avec un dispositif sensible à la pression atmosphérique.
Sébastien :
Très bien merci, j’aimerais rebondir.. Annick : c’est quoi ces cycles ?
Les esprits :
De quoi parles-tu ?
Annick :
Ça concerne les cycles qu’ils doivent adapter, en suivant vos cycles, Je ne comprends pas..
Sébastien :
Ça veut dire qu’ils vont essayer d’adapter la manière dont les formes sont générées aléatoirement (Transformer l’aléatoire numérique en aléatoires analogiques, sensible à leur influences.)
Les esprits :
Oui.
Valérian :
Le capteur de pression atmosphérique faudra-t-il le mettre dans la cellule ?
Les esprits :
Oui.
Sébastien :
Une question de Pascal (En duplex) aussi, il demande quelle sensibilité de capteur faudrait-il ?
Les esprits :
Le plus bas possible, nous vous avons déjà suggéré une toile tendue, rappelez-vous.
Sébastien :
J’aimerais aussi rebondir dessus : Pour la vobulation si je comprends bien, on va diffuser pleins de petits son cours et rapide, à travers la cellule pour servir aux messages audio, et non pour la manifestation dans la brume ?
Les esprits :
Oui, mais le son influera sur l’atmosphère et celle-ci sur l’image.
Sébastien :
Très bien merci.
Laurie :
Prochaine question ?
Sébastien :
La prochaine question c’est Valérian qui va la poser, à propos de l’audio.
Valérian :
Pour la question je ne pense plus qu’elle soit très utile mais je vais la poser quand même : Les ondes sonores envoyées par le caisson aident elle à une manifestation ou interférence sur la brume ?
Laurie :
Du coup ils ont déjà répondu, oui.
Valérian :
Donc pour la deuxième question, je pensais modifier le son qui est envoyé par le caisson de basse par une modulation de fréquence où d’autres signaux ? Mais vous semblez avoir répondu à la question, car il faudrait utiliser plein de signaux, plein de petits sons enregistrés et les envoyer dans la cellule…
Les esprits :
Quel est selon vous l’utilité de votre enceinte « basse réflexe » ?
Valérian :
C’est pour faire des interférences sur la parabole ? Et moduler la forme de la brume ? Est-ce que je me trompe ?
Les esprits :
Oui, ce qui nous importe est donc la basse fréquence plutôt que l’enceinte en elle-même, vous comprenez ?
Valérian :
Donc, le signal qu’on envoie pour l’instant c’est un signal à une seule fréquence, est-ce qu’il ne serait pas préférable d’envoyer, soit une impulsion, pour avoir une « bande » fréquentielle plus riche, soit on fait une modulation de fréquence sur le temps, et au niveau des interférences, est-ce qu’on va améliorer leurs qualités au niveau de la brume en faisant ceci ?
Les esprits :
Ce qu’il faut bien comprendre est l’imbrication des éléments entre eux, et ne pas créer un support non maîtrisé, c’est-à-dire sortant du cadre de ce qui peut nous être utile. La fréquence peut créer une image, celle-ci est en général très élevée et ainsi peut induire des formes dans la matière subtile. La basse fréquence peut créer dans la brume un quadrillage utile pouvant nous la rendre davantage visible. Essayez à chaque fois et dans vos investigations de comprendre que nous ne voyons pas les choses de votre espace. Nous sommes beaucoup plus sensibles à la vibration, à la fréquence, qu’à une forme définie dans votre macro monde. La brume nous est perceptible atomiquement, en fréquence, mais sa répercussion à nos influences n’est mesurable qu’à travers vos sens. En créant un quadrillage sonore dans votre brume, nous pourrons davantage corriger nos influences.
Valérian :
Donc là ce que vous voulez, c’est qu’on réussisse à faire des ultrasons à 8 Hz, ou basses fréquences ?
Les esprits :
Oui.
Valérian :
Donc pour cela il va nous falloir faire des interférences ?
Les esprits :
Oui.
Valérian :
Donc typiquement on peut prendre du 92 Hz et du 100 Hz et réussir à avoir une interférence à 8 Hz ? Pour donner un exemple.
Les esprits :
Allez, au travail ! (rires des participants)
Laurie :
C’est bon Valérian ? Vas y, n’hésite pas..
Les esprits :
N’oubliez pas que nous avançons ensemble et selon votre compréhension évoluant, nous ajustons les possibles. Il y aurait 1000 autres moyens, mais nous contrastons celui qui est le plus susceptible d’être concluant dans votre périmètre espace-temps.
Valérian :
Heu, une dernière petite chose et j’arrête de vous embêter : Donc si je fais varier un signal entre 92 Hz et 100 hertz de manière linéaire au niveau de la fréquence par exemple, au début on commence à 92 Hz et à la fin on finit à 100 Hz, est-ce que ça arriverait à générer des interférences qui seraient de l’ordre de 8 Hz ?
Les esprits :
Pas vraiment, il faut un signal constant, nous préférons ici, et pour ce faire, une empreinte fréquentielle constante qui sera rendue visible sur la brume. Toutefois attention à la pression acoustique et à la fragilité de vos oreilles.
Laurie :
Et t’inquiète pas Valérian, tu n’embêtes pas, il faut creuser le plus possible pour que tu comprennes.
Valérian :
Mais alors il y a un problème qui me vient, c’est à propos de la cohérence des deux signaux sinusoïdaux qui doivent êtres cohérents pour créer des interférences ?
Les esprits :
Mais tu auras la solution. Dans un premier temps vous pouvez agir sur le tuyau de PVC et le faire vibrer en une fréquence variant entre 50 et 70 hertz.
Laurie:
C’est bon ?
Valérian :
C’est bon.
Sébastien :
Ça fait beaucoup d’infos..
Laurie:
En effet..
Sébastien :
Du coup il y a Pascal (Duplex) qui aurait deux questions où il voulait rebondir : Une à propos des émissions de son, est-ce qu’on peut toujours émettre des infrasons, et quels seraient les fréquences utilisables pour ne pas gêner des personnes qui pourraient avoir des malaises, d’après une étude qu’il a lue.
Les esprits :
Les infrasons sont utiles oui pour la chimie de l’ensemble, puisque les infrasons agiront sur l’ensemble du montage. Mais ceux-ci ne devront pas êtres amplifiées, et devront aussi êtres fluctuants toujours selon et grâce à un capteur de pression.
Sébastien :
Très bien, et du coup voilà sa deuxième question : Les fréquences seront entre 8 et 98 Hz en interférences, donc que dire d’une source sonore en-dessous et au-dessus de la brume?
Les esprits :
Il faudra vous arranger pour que la brume soit au plus près influencée par la fréquence. Celle-ci créera des formes que vous pourrez observer avec un stroboscope réglable en fréquence. Connaissez-vous l’expérience de la corde de Melde ?
Les participants :
Non.
Les esprits :
Oui Pascal.
Sébastien :
Pascal écrit.. Ça lui dit quelque chose..
Valérian :
…Comme une corde de guitare qui va se déformer à une certaine fréquence, ça vibre dans le temps mais aussi dans l’espace si on l’observe à une certaine fréquence, on va voir qu’elle est déformée…?…
Les esprits :
Oui Valérian, si vous générez une fréquence de 50 Hz dans la brume et que vous éclairez celle-ci avec une lumière stroboscopique à 50 Hz de fréquence, vous pourrait voir faiblement une forme fixe dans la brume, comprenez-vous ?
Valérian :
Moi je pensais à la même expérience mais avec une caméra, avec un très grand nombre d’images par seconde, qui ferait la même chose ..?
Les esprits :
Retenez le plus utile, la fréquence nous servira de point d’ancrage.
Valérian :
Heu, une dernière chose, sur le quadrillage sonore : j’ai un peu près compris comment faire les interférences, donc il va falloir envoyer deux fréquences fixe sur notre enceinte, mais quelle est la taille de quadrillage qu’il faudrait pour les interférences, je sais qu’elle dépend de la fréquence des interférences, …(en pleine réflexion)…. donc heu, quelles seraient la fréquence basse pour le quadrillage et celle des fréquences élevées pour la somme de deux fréquences quoi ?
Les esprits :
Mon ami, fait au plus simple, nous nous adapterons.
Laurie :
Annick ..
Annick :
Avez-vous des conseils complémentaires concernant l’éclairage ?
Les esprits :
Oui, il est mal placé, ou plus exactement mal collimaté.
Sébastien :
On finit donc sur la dernière question écrite, même si on a certainement déjà eu la réponse à celle-ci : L’émission sonore de 25 Hz que nous créons vous est-elle vraiment utile pour la vidéo ? Car on ne sait pas si ça a vraiment une fonction utile à l’heure actuelle pour vous, et le son est en plus variant..
Laurie :
Oui ils ont déjà répondu.
Les esprits :
Avez-vous lu ce que nous tentons d’écrire avec cet homme ?
Laurie :
Une autre question ?
Non, dans ce cas on vous remercie beaucoup, on va relire tout ça et nous vous laissons le mot de la fin en conclusion, merci beaucoup.
Les esprits :
Ne vous sentez pas dépasser, vous avez compris le principe, l’application se fera dans la joie et la bonne humeur, en tout cas cela est un souhait.
Sébastopol et Tardieu.