Une amélioration utile et un point faible.
La recherche sur les phénomènes paranormaux n’emmène pas que de l’investigation émotionnelle, elle nous entraine aussi dans des considérations plus ou moins techniques qu’il nous faut résoudre. Aude-là de la perceptive intrigante que peut susciter la Transcommunication Instrumentale, il y a l’intendance des accessoires. Ce soir là nous devions résoudre le problème des réglages fins de la caméra servant à la Strioscopie. Le dérèglement coutumier de celle-ci nous obligeait à chaque fois de revoir entièrement son installation. Le système que nous avions mit en place ne permettait pas le réglage précis et surtout se déplacer au moindre à coup . Nous décidions donc de refaire entièrement le support de la caméra en adaptant un petit plateau élévateur et une platine à réglage micrométrique. Nous éliminions la colonne de maintient antérieur en la remplaçant par un pied en inox directement fixé sur le sol de la Cellule. Après le perçage de quelques trous, nous pouvions très précisément placer dans l’axe du miroir primaire Kepler la caméra de la Strioscopie.
Une faiblesse liée à la structure en bois de la Cellule.
Lors des réglages de la caméra, nous nous sommes aperçu d’un autre problème sous-jacent; la solidité de l’ensemble…En fait notre Cellule est faite de bois, de longerons et de tasseaux. Tout ceci est tenu par des visses, permettant à l’ensemble d’être démonter facilement. La Cellule a été à l’origine construite pour isoler phoniquement les enregistrements audios et pour maitriser les apports lumineux que nous utilisons (toutes lumières extérieures sont exclues, pas de parasitage à ce niveau là). Oui mais voilà, c’était sans compter sur l’évolution logique de notre installation. Les parois de la Cellule servent aujourd’hui de maintient pour la grande parabole et présentement pour le support caméra de la Strioscopie. Le soucis rencontré est alors la résistance aux torsions. Le bois est flexible (dans une certaine mesure bien sur) et ne permet pas un maintient précis dans le temps et selon les utilisations. Par exemple, le poids de la grande parabole peut à l’usure « tordre » sur quelques millimètres les tasseaux qui la maintiennent. Ce qui est suffisant pour perdre l’axe précis utile au phénomène de la Strioscopie. Le support que nous venons de fixer au sol de la Cellule rencontre le même problème. Dés que nous sortons de la Cellule, le réglage de la Strioscopie change. En fait, le poids de la personne qui entre à l’intérieur pour l’expérience « fait bouger » sur quelques millimètres la planitude du sol (planche d’aggloméré de 25mm d’épaisseur et armature de soutient fait de tasseaux).
Une solution rapide en attendant mieux.
L’avenir de notre installation et la rigueur du réglage des appareils qui la composent, nous obligera tôt ou tard à revoir l’ensemble de la structure. Nous aurons besoin d’un ensemble perpendiculaire et résistant à la torsion. Il existe des solutions de structure en aluminium, des poutrelles de maintient en I, enfin des matériaux susceptibles d’assurer à l’ensemble un solide maintient. Oui mais tout ceci va nous demander du temps, du travail et dès lors va encore nous plonger dans une parenthèse technique durant laquelle nous ne ferons plus d’expérience TCI. Nous y arriverons, mais pour l’heure nous opterons pour une solution moins intrusive. Nous allons à l’aide de tous petits vérins mécaniques, éliminer la torsion naturelle du planché en « s’appuyant » directement sur le sol de notre local associatif. Il faut savoir que le planché de notre Cellule se trouve à 10 centimètres du sol, puisqu’elle est posée sur 12 silentblocs.
Une équipe active.
Il n’y avait pas que de la technique pure ce soir là dans l’atelier. L’équipe s’occupait aussi à mettre en place le futur espace d’échange réservés aux adhérents de l’IFRES, où l’on y partagera une partie importante de nos archives (messages médiumniques entre autres) et le perfectionnement des outils informatiques pour la partie sonore de l’expérience TCI. Ce fut donc une soirée active, studieuse, et très agréable.