Les Esprits :
Mes chers amis, à chaque niveau d’expérience, qu’il s’agisse d’un domaine d’étude conventionnelle ou bien “dit” de paranormal, le phénomène observé donne toujours lieu à une théorie plus ou moins applicable. Ici même, dans le domaine qui nous lie, le physique est la pierre d’achoppement des théories qui se meuvent en vos esprits. Le phénomène, pourtant, se produit dans un ordre d’idée qui détermine son genre. Il pourrait être expliqué différemment suivant les praticiens qui l’observent. Il y a un tronc commun pour chaque expérience qui peut être abordé autrement que comme une manifestation fantomatique. Nous pouvons y voir une explication physique ou bien une autre spirituelle, toutes deux ayant la même source.
Existe-t-il alors un sens fondamental au phénomène qui nous unis ?
Oui et il est très loin d’appartenir à un genre. Les phénomènes médiumniques peuvent avoir plusieurs applications alors que tous sont issus du même mouvement. Il en est de même pour toutes les autres observations compte tenu qu’elles sont réalisées par le même système cognitif humain. La transcommunication instrumentale possède logiquement la même souche que toutes les autres manifestations naturelles mais dans une proportion voulue et rendue intrinsèque par vos seuls besoins.
Laurie :
Le satellite est pratiquement terminé et va bientôt partir chez Sébastien, à Dijon (ce qui correspond pour nous à une distance de 600 km, ce qui est très loin), est-on sur la bonne route concernant sa construction ?
Les Esprits :
Avant de comprendre ou d’envisager que vous soyez sur la bonne route, aussi faudrait-il déterminer ce que pourrait être une mauvaise route. Dans ce domaine nous vous l’avons déjà dit, il n’existe pas de mauvais chemin. Même celui qui vous mettrait en difficulté pourrait être aussi prometteur qu’un autre plus opportun. N’oubliez pas que l’existence telle que vous la concevez n’est qu’une interprétation de votre cerveau. La bonne route est celle que vous échafaudez, celle que vous comprenez, celle qui correspond à vos propres inspirations. En nous plaçant à votre point de vue nous pouvons alors vous rassurer puisqu’il est question de ceci. Cependant, et vous devriez en avoir l’intuition, vous aurez des rectifications à apporter dans le choix du matériel et plus précisément des caméras et du filtre de Fourier. Il y aura aussi des difficultés inhérentes à vos propres dispositions intellectuelles et pratiques. Vous devrez faire preuve de patience et de pragmatisme. Dites-vous que ce procédé se verra couronné de succès, mais dans une forme quelque peu différente. Il vous faut expérimenter pour vous en rendre compte.
Valérian :
J’aimerai rebondir sur le filtre de Fourier, est-ce qu’il nous faudrait plutôt un cache avec une certaine longueur de fente, qui serait bien maîtrisé pour la strioscopie ?
Les Esprits :
La logique veut que vous optiez pour un diaphragme.
Laurie :
Que voulez-vous dire par “quelques peu différentes” ?
Les Esprits :
Dans la configuration.
Annick :
On peut maintenir la strioscopie dans le satellite ?
Les Esprits :
Oui bien entendu, vous n’avez pas bien compris nos dires.
Pour être plus claire, vous aurez autant de difficultés matérielles qu’humaines.
Laurie :
D’accord, merci beaucoup pour ces informations.
Sébastien R :
J’aimerai faire une sorte de rebond anticipé sur ce que vous nous avez dit en intro et pour ne pas reposer une question inhérente à notre cheminement. Donc si je comprends bien, dans la TCI en fait, plus on s’attend à un résultat ou à une observation, plus nous pourrions l’observer aisément avec votre concours…y aurait-il une limite si ce n’est notre simple entendement dans ce cas-là ?
Les Esprits :
La limite est directement induite par vos propres sens, le visuel et l’audition ne sont pas les appendices de la réalité intrinsèque puisqu’eux même liés à un physique non fondamental, en ce sens que leur genre est l’acheminement d’une logique qui vous est antérieure, entendez par-là l’évolution. De ce fait, le monde des esprits peut et se manifeste incessamment au-delà de votre cercle de l’entendement. N’oublie pas que votre plus fameuse machine ne fait que rendre le sens qui l’a conçu.
Sébastien R :
Du coup puisque on s’entend sur le sens, sur la façon dont vont fonctionner ces capteurs, sur la compréhension du fonctionnement, de vous laisser interagir avec la pression atmosphérique perçus par ces capteurs, le résultat devrait être là, d’ailleurs vous vous apercevez peut-être que le système sera bientôt prêt…
Les Esprits :
Oui, nous sommes avec vous à chacune de vos constructions puisque c’est pour nous que vous les élaborez, de ce fait, nous nous les approprions et restons alors dans votre giron. Nous percevons plusieurs difficultés, la première est l’absence de son. Il serait plus profitable que les fréquences ne soient pas en dessous du zéro de volume. En fait, le son variera d’un stade actif jusqu’à son volume maximum, il ne faudrait pas que les sons audibles puissent être muet, comprenez-vous ? La deuxième difficulté est dans l’intensité, il faudra faire un équilibre entre la pression acoustique et la pression propre de l’atmosphère, attention aussi au volume de votre cellule.
Valérian :
Donc il y a plusieurs paramètres à prendre en compte, déjà il ne faut surtout pas que les sons joués soient muets, ensuite j’ai une autre question, c’est la variation, quel temps faut-il pour passer d’un volume A à un volume B, et aussi si on fait varier trop vite le son on s’éloigne de la voix humaine, et si on fait varier trop rapidement on fait des sons qu’on entendra pas, donc il faut trouver un équilibre entre les deux, il faut trouver aussi un équilibre dans la variation des capteurs, est-ce que c’est ça que vous vouliez nous dire où j’ai rien compris ?
Les Esprits :
Oui bien entendu, il sera question d’un savant mélange.
Luc :
Indépendamment du montage déjà existant, c’est-à-dire brouillard-laser recombinés, strioscopie et système sonore, est ce que vous pourriez conseiller un nouvel élément, une nouvelle idée d’une autre nature pour améliorer la qualité des images ?
Les Esprits :
La qualité des images pourra être améliorées de plusieurs façons, la plus simple est l’amélioration basique des définitions vidéo et ce pour rester dans votre cheminement. Le deuxième point bien plus pertinent serait de renforcer l’observation de notre intervention en amont des images ainsi produites, un peu dans l’idée d’un capteur de présence. En fait il y a deux aspects dans notre intervention : un point d’impact qui produit les images rendues comme telles par vos sens, et l’autre qui serait les mouvements de nos propres constitutions par le truchement de scanner, c’est à dire de capteurs démontrant nos interventions basiques et au-delà de vos formes pensées. L’amélioration du procédé pourrait être ensuite augmentée par le séquençage stroboscopique coupler à des fréquences d’obturation supérieure. Il faudrait ensuite séparer le système de strioscopie avec celui des formes aléatoires et pouvoir observer deux foyers sans parasitage, le mélange se faisant en dehors de la diffusion. Il arrivera un jour ou le système de révélateur ne sera plus fait de brume mais de lumière laser.
Valérian :
J’ai une question en rapport avec le son, pour le moment on a mis en place un système de génération de voyelle robotique, après tout ce qui concerne la transition n’a plus eu lieu. Je suis en train de travailler à extraire des paternes de voyelles humaines et j’aimerai avoir vos conseils.
Les Esprits :
Dans un premier temps tu tenteras d’approcher au mieux les fréquences relatives aux voyelles. Les consonnes seront réparties en seulement trois groupes de deux sons qui peuvent s’apparenter au ronflement des RE, des PE et des SE. Naturellement tout ceci devra être avant tout adapter à notre clavier sensoriel puisque nous agissons sur les gravitons bien plus facilement que sur les photons. Cependant les valeurs déclenchant seront dans un premier temps, approximatives puisque nos agissements sont en deçà de la valeur intrinsèque de votre matériel. Il faudra donc prévoir une sorte d’amplificateur, une aide à la reproduction de nos agissements. Une valeur de 1 sera donc un 3 et ainsi de suite.
Luc :
Si on introduit du bruit physique dans une simulation numérique d’évolution d’un système en mécanique des fluides, est ce qu’on peut s’attendre à l’apparition de visage comme dans la cellule ?
Les Esprits :
Oui bien entendu, en fait, notre présence est intimement liée à votre environnement matériel, vous-même êtes lier à votre univers de la même façon. La modélisation des règles physiques que vous observez peuvent donner lieu à des résonances inédites. Ce qu’il faut comprendre c’est que l’esprit agit depuis l’infiniment petit en croisant vers la forme macroscopique. Tout ceci se fait sur une échelle de temps indéfinissable. L’évolution de votre biologie n’est qu’un ralenti sur une manifestation instantanée comme un film vu au ralenti. Au point de vu de votre esprit la biologie est une réaction atomique qui s’effectue dans un espace indéfinissable. L’étalement de 80 années ne représente rien de fondamentale et l’accélération envisageable, une vue de l’esprit. De ce faite vos captations ne sont que les incidences d’une réalité qui ne possède pas de densité dans l’univers. La modélisation de votre procédé de transcommunication est possible pourvu encore une fois que vous l’envisagiez intellectuellement.
Luc :
Est-ce que vous auriez une prise efficace sur l’issue d’une réduction de paquet d’onde quantique utilisable pour communiquer ?
Les Esprits :
Oui, en fait le plus à porter à l’installation est de concevoir une cible quantique, c’est à dire mettre en exergue la souche de notre présence par la démonstration d’une réciprocité psychique non aléatoire. De ce fait, ce n’est plus un visage que nous montrerons, mais la lumière de notre psychisme. Ce qui faut aux hommes c’est un phare, mais arrivé à la rive il faut oublier la lueur et concevoir l’accostage. Le monde de l’esprit agit sur votre matière et celle-ci en est son appendice. Lorsque l’homme démontrera ceci, il comprendra que le visible est l’expression d’une virtualité, mais avant il y a la transcommunication et sa faible lueur.
Mes amis, nous vous laissons à vos vies, nous ne pouvons rester ici davantage.
Sébastopol.