Le Larynx virtuel se met en place.
Les réunions techniques font partie de nos menées, elles sont mêmes devenues au fil du temps autant importantes que les expérimentations. D’ailleurs l’une ne va pas sans l’autre. L’expérimentation est le résultat, la démonstration, la vérification, mais avant cela il y a la construction, l’élaboration, la réflexion. Dans les débuts nous étions comme hypnotisés par les séances de TCI, reproduisant les expériences avec une certaine frénésie. La réflexion qui en découlait était bien souvent écourtée, laissant place à l’enivrement de la prospection, voulant voir les apparitions se succéder…Aujourd’hui, nous sommes arrivés à une autre étape, nous voulant bien plus modérés en aspirant à la précision. Hier nous brûlions toutes nos cartouches dans l’euphorie, aujourd’hui nous calculons pour que le coup face mouche le plus souvent. Pour ce faire, les réunions comme celle d’hier soir sont primordiales.
Il était question d’aborder plusieurs points cruciaux de nos expériences. Le plus singulier était la mise en place du Larynx virtuel sur lequel nous travaillons depuis un certain temps. C’est Sébastien R qui en est le maître d’œuvre, faisant preuve de minutie et d’une certaine patience. L’installation de l’ensemble est rudimentaire, faite d’une planche d’isorel et de sandows. Rien ne sert de construire d’emblée un support définitif sans avoir préalablement tester le dispositif. Le plus important est que l’ensemble soit pratique et qu’il permette le maintient des 6 Arduinos (et ses 60 capteurs de pression atmosphériques) sans arracher les micros soudures. C’est d’ailleurs le problème majeur de ce dispositif très fragile. Plusieurs soudures cassèrent lors de son installation. Il nous faudra dés la semaine prochaine revoir les soudures, mais déjà nous pouvions voir le Larynx virtuel en forme, trouvant sa place dans la cellule, juste au dessus de la caméra de Strioscopie (voir les photos ci-dessous). Après quelques soucis informatiques, Sébastien pu contrôler les Arduinos. C’est un bon commencement qu’il nous tarde de testé lors d’une prochaine expérience TCI.
Attention enregistrement (ON AIR)!
Comme pour tout studio d’enregistrement qui se respect, nous avons réussi à installer (avec du matériel que nous avions déjà en stock) le fameux voyant « ON AIR » (littéralement à l’antenne). Dans le milieu de la vidéo on appel cela « le voyant tally », cette petite lumière rouge qui indique que la caméra est en train d’enregistrer. Le notre sera fait d’une lumière noir dans la cellule et d’une rouge pour les opérateurs vidéo qui se trouvent à l’extérieur. Ce dispositif permettra de faire le silence dans la salle où se trouve la cellule et de stipuler à la personne, dans la cellule lors des enregistrements, que les captures audio et vidéo sont lancées. Laurie (coprésidente et cofondatrice de l’IFRES) proposait l’idée que ce soit les personnes dans la cellule qui d’elles mêmes lancent les enregistrements, avec un arrêt automatique au bout de 10 secondes. Cette idée est très intéressante, rendant la place de l’expérimentateur bien plus importante, plus proche du ressenti de chacun. Le déclenchement des enregistrements se ferait alors selon l’envie ou l’inspiration des personnes assisent dans la cellule et non plus selon le seul ressenti de Joël habituellement au pupitre d’enregistrement vidéo. Reste à trouver le moyen d’envoyer une commande par voie informatique à l’ordinateur qui enregistre les vidéos. Une étude de faisabilité va être faite.
Valérien, de son coté, continuait l’écriture du programme informatique qui fonctionnera de pair avec le Larynx virtuel. Celui-ci permettra d’avoir une texture de sons produits par le Larynx, proche de la voix humaine. Sans l’apport de Sébastien et de Valérian, il nous aurait été très difficile d’arriver à élaborer un dispositif aussi complexe. Les esprits nous en donnaient l’idée (au travers des messages reçus en écriture automatique), et ces personnes le construisent. Un ensemble bien harmonieux.
Tableau des statistiques et comptabilité.
Nos expériences TCI ne produisent pas seulement des images et des sons. Elles donnent lieu également à des statistiques fortes intéressantes, démontrant alors le caractère non aléatoire ou fortuit des anomalies ainsi observées. Amar, nouveau venu parmi nous, mettait toutes ses connaissances techniques pour créer un tableau Excel dynamique afin d’obtenir spontanément les chiffres de nos expériences. Un travail considérable réalisé conjointement par Laurie qui est garante de cette partie de l’expérience. Catherine et Annick s’occupaient quand à elle de la comptabilité de notre association.
Un travail d’équipe admirable qui nous pousse vers l’avant. Merci à tous.