Une réunion technique aux multiples facettes.
Il était heureux de voir tout ce petit monde s’agiter. C’était un bon moyen de mesurer l’investissement de chacun pour la recherche qui nous intéresse tous. Nous ne sommes plus dans la simple envie d’essayer de communiquer avec les esprits, mais dans l’élaboration, aux multiples facettes, d’un pont technique TCI. De ce fait, les compétences de chacun sont sollicités que ce soit pour la comptabilité ou la programmation d’un système informatique.
Sébastien R, aidé par Valérian et Louis s’occupait du Larynx virtuel. Nous entendions, ce soir là, les premiers sons de ce dispositifs, sorte de tintements aléatoires qui variaient dans une cadence souvent effrénée. Louis réussissait même, avec du matériel à lui, à émettre le son ainsi engendré pour ensuite le restituer sur son ordinateur à l’aide d’une antenne. Une sorte de boucle se créait, créant un larsen bien étrange. Nous pouvions également découvrir le tableau de bord du logiciel ainsi créé, permettant de contrôler un à un les capteurs de pression atmosphériques et les sons qui y sont associés (voir photo sur le coté). A l’évidence il reste encore beaucoup de réglages à apporter au larynx avant qu’il puisse être utilisé dans une expérience TCI. Il faudra revoir le principe de base , lui même évoqué par les esprits lors d’une expérience médiumnique. Nous devrons également acquérir un ordinateur bien plus puissant que celui en place, qui plantait allégrement lors de sa sollicitation.
La réflexion sur la vidéo Haute définition est lancée.
Depuis le temps que nous en parlions, ce soir là nous commencions à nous pencher sur le problème technique lié à ce besoin d’améliorer la définition des vidéos TCI. Pour l’heure nous utilisons un système 4/3 PAL SD pour une résolution d’image de 720/576 pixels avec une cadence de 25ips. Nous envisageons donc de produire une image de 1920/1080 avec une cadence de 80ips minimum. Autant dire que c’est l’ensemble de notre configuration qu’il faudra changer. Le plus grand des soucis est le choix du matériel et surtout des caméras qui déterminera tout le reste. Hors nous nous sommes rendu compte que les caméras de laboratoire (que nous voulons acheter) ne sont pas compatibles avec un système d’exploitation MAC (nous travaillons avec un MAC PRO pour la vidéo). Une contrariété qui nous plongeait dans l’expectative, puisqu’il reste difficile de trouver des caméras avec des capteurs 1/3 de pouces susceptible d’avoir une cadence de plus de 80ips (à ne pas confondre avec une obturation de 80 par exemple. Nous voulons filmer avec une cadence permettant de posséder à l’enregistrement 80 images distinctes pour une seconde et non une image sur 25 avec une obturation de 80 battements pour la même image…) Nous sommes donc sur l’étude de la faisabilité et du choix du matériel informatique. Peut être devront nous prévoir l’enregistrement sur un PC et l’édition des vidéos sur notre MAC…Une affaire à suivre mais qui nous projette dans une difficulté malheureuse, directement liée aux différences de technique entre MAC et PC…
La maitrise des duplexes TCI et des moyens de communication via Internet.
Vous le savez, nous proposons à ceux qui se sentent intéressés par la question, des expériences participatives via internet. Une menée qui déjà nous à permis de constater que le phénomène TCI s’affranchit de notre espace et peut ainsi se manifester chez d’autres personnes que nous et ce depuis chez elles. Pour ce faire nous utilisons des outils tel que ZOOM, avec des options non négligeables. Laurie et Amar se penchaient sur le dispositif afin de le rendre d’avantage accessible à ceux qui l’utilisent habituellement. D’ailleurs Angélique (habituée des duplexes TCI et obtenant des résultats significatifs) participait à la réunion en permettant à Laurie d’effectuer les bons réglages. Sébastien C, quant à lui, donnait également son aide tout en travaillant sur le Satellite et plus précisément sur la texture de la vidéo (mélange savant entre la brume, la lumière laser et la diffusion de la basse fréquence).
Administration et Bibliothèque.
Catherine et Annick quant à elles, oscillaient entre la comptabilité de notre association et la mise à jour de notre bibliothèque. Un travail consciencieux qui permet la clarté de nos papiers mais aussi la facilité d’une vue d’ensemble indispensable. Remercions une fois de plus Amar, qui n’hésitait pas à donner un coup de mains sur tous les points, qu’il s’agisse d’administration, de tableaux EXCEL ou de technique pure.
C’est cela la recherche, un tissage de multiples connaissances qui nous permet de ne rien laisser au hasard et de pouvoir répondre ainsi à toutes les interrogations. Nous pouvons comprendre que ce travail parallèle puisse ne pas intéresser les aficionados su paranormal, mais pour les plus curieux l’on comprend que notre recherche ne tiendra que dans la précision et que pour y arriver il faut s’en donner les moyens.