En attendant plus grand, les choses avancent.
Comme nous vous l’avions écrit dans le dernier article en date, l’IFRES va bientot déménager. Cependant du retard est engendré par un soucis d’intendance. En fait, quelques travaux sont à prévoir ce qui ne nous permet pas d’aller aussi vite que nous l’espérions. Ce n’est pas pour autant que nous restons inactif. Les réunions médiumniques sont maintenues et les expériences TCI prévues sont pour le moment stoppées et remplacées par la préparation technique et logistique en vue du déménagement. Ce soir là nous continuions donc l’installation logiciel du pupitre vidéo et la mise au point du programme informatique pour le Larynx virtuel.
La vidéo haute fréquence et ses tracasseries.
Tout fonctionne et c’est rassurant. Mais il reste des petits réglages fins à apporter, ce qui ne manque pas de nous plonger dans l’expectative. Nous avons relevé un problème d’enregistrement et plus précisément de cadences IPS (entendez images par seconde). Le driver des caméras est bien reconnu par le mélangeur/enregistreur (logiciel) assurant la fusion des deux images. Par contre nous n’avons pas encore réussi à trouver le bon codec qui nous permettrait d’avoir une vidéo fluide. Par exemple, lorsque nous programmons une captation vidéo à 135 images par seconde et que nous réglons le logiciel de capture à la même vitesse et bien nous observons une sorte d’extrapolation sur la vidéo enregistrée. En la passant image par image, l’on s’aperçoit que régulièrement il existe quatre ou cinq fois la même image fixe. Un soucis de taille que nous devons régler.
La praticité du numérique
D’un autre coté, le passage au tout numérique nous permet de mettre en place des choses alors compliquées avec un système analogique. Dans notre cas, nous avons besoin d’un cache vidéo permettant d’isoler le cadrage de notre miroir parabolique Kepler. En effet, tout ce passe devant lui, là où la brume vient perturber l’air ambiant, juste devant…Nous n’avons donc pas besoin du reste de l’image, d’où la nécessité d’un cache, occultant le reste afin de se concentrer sur l’endroit précis. Avant, avec le système vidéo analogique, nous avions besoin d’un deuxième mélangeur, produisant ce fameux cache. Aujourd’hui, grâce à l’informatique et ces multitudes de configurations possibles, nous pouvons créer un cache et l’appliquer aux deux caméras. C’est un vrai plus que nous avons mit en place sans aucune difficulté ce soir là.
De la haute technologie et des calculs savants.
La réunion servit aussi à mettre au point le programme informatique utile au Larynx virtuel. Là Sébastien R tentait d’appliquer une partie de ce qu’avait programmé Valérian au système de captation par pression atmosphérique qu’il a lui même conçut. Par manque de temps et peut être aussi à cause d’un soucis de programmation, nous n’avons pas pu terminer ce travail. De plus, Valérian n’étant pas présent à la réunion, il était difficile de trouver le problème. Ce sont des détails soit, mais il est bon de pouvoir s’y atteler avant que nous démontions la cellule pour la remonter dans sa nouvelle version et se lancer dans de nouvelles expérimentation TCI.