L’ifres se range dans les cartons…
C’était avec une certaine émotion que nous nous lancions ce soir là dans le démontage de la Cellule. Le déménagement sera effectif pour la fin du mois, concluant ainsi une aventure de 6 ans passée dans ce bâtiment de Carrière sur Seine. A l’époque l’opportunité de pouvoir s’y établir était vécue comme une bouée de sauvetage, obligés alors de quitter l’endroit où nous étions installés. Aujourd’hui nous partons de ce lieu avec soulagement, laissant derrière nous les petites tracasseries de voisinage, aspirant à un calme indispensable pour nos expériences. Nous allons installer l’IFRES dans un local plus grand, plus moderne et plus sécurisé.
Le démontage de la cellule est en court.
Il fallait être minutieux, ne pas mélanger les appareils, calfeutrer les cartons avec de la mousse. Les gestes étaient chirurgicaux, démontant les éléments fragiles de la cellule avec attention. La dépose de la grande parabole est toujours vécue comme un symbole. Une fois dehors l’on prend conscience de sa grandeur. La prochaine fois nous nous attellerons à démonter la structure en bois de la Cellule, tout en prenant soin de bien mémoriser les repères de construction en vue de la remonter exactement dans le même sens. La Cellule est l’élément essentiel de notre recherche, nous en prenons soin. Son déplacement est délicat devenant un évènement important.
Le local se vidait et les cartons s’empilaient.
En même temps, de l’autre coté du local Catherine et Clément remplissaient les cartons de toutes les archives et autres papiers afférents à l’IFRES. Pas de temps mort, les cartons s’empilaient réduisant la surface utile de notre local. Les prochaines expériences médiumniques, que nous avons décidés de tenir malgré la préparation du déménagement, se feront au milieu des cartons. Il était heureux de voir l’engouement qui animait toutes ces personnes. Clément, venu pourtant réaliser des images pour son reportage, laissait sa caméra afin de donner un coup de main.
Malgré tout le travail de l’association continu.
Entre ce remue ménage, Laurie, Annick, Amar et Angélique (en conférence audio depuis le Puy de Dôme), se concentraient sur la rédaction du prochain « trait d’union ». Le premier numéro eu un bon retour de la part de nos adhérents, les efforts sont soutenus pour offrir des articles variés tout en donnant la paroles aux membres de l’IFRES. C’est un travail difficile mais qui, comme le sous entend le titre, unira les adhérents au travers une rédaction participative.