Nous avons connu beaucoup de personnes qui, à vouloir tout faire en arguant des théories non fondées, se sont perdus en route et ont tout simplement périclité
La recherche que nous menons n’est pas tout azimut mais elle trace son sillon le plus rectiligne possible. Même si il est séduisant de vouloir tout essayer, tout tenter, de s’ouvrir à toutes les suggestions et de pouvoir espérer expérimenter tous les possibles, il est beaucoup plus intelligent et raisonnable d’avancer dans une seule direction et détailler le tunnel le plus durablement possible. Nous avons connu beaucoup de personnes qui, à vouloir tout faire en arguant des théories non fondées, se sont perdus en route et ont tout simplement périclité. Notre association à souvent été vu comme frileuse, longue en décision, pas assez téméraire, trop méfiante. C’est peut être vrai, mais en tout cas nous sommes dans la longueur et refusons l’empressement et les feux de paille.
Il était question de remplacer la production des voyelles déjà en place par des phonèmes
Cet après midi là, nous tentions plusieurs nouveautés dans nos menées. La plus remarquable était sans contredit l’évolution du Larynx. Il était question de remplacer la production des voyelles déjà en place par des phonèmes. La première mouture ne donna pas de résultats satisfaisant, ou plutôt l’ambiance sonore que le larynx donnait ne permettait pas véritablement de s’apercevoir si nous avions des interactions intelligentes. De plus le programme, dans sa configuration transitoire, ne cessait de s’arrêter, trouvant des incohérences entre les valeurs que généraient les capteurs de pression atmosphérique et le déclenchement des phonèmes. Nous devrons donc dans les prochains jours, revoir le dispositif. Nous allons nous rapprocher au plus près des conseils techniques que nous recevions en écriture automatique où il était question de connecter un phonème par capteur (ce qui n’est pas le cas aujourd’hui).
Les volutes moins présentent, passaient comme au ralenti
Les enregistrements vidéo nous surprenaient tout autant. Le nouveau dispositif de production de brume accentuait comme nous nous en doutions la définition. Si bien que l’enregistrement paraissait assez court. Les volutes moins présentes, passaient comme au ralenti. Résultat, beaucoup moins d’anomalie, mais l’ensemble gagne en définition. L’anomalie où apparait le mot « fine » en dit long sur cette évolution. La deuxième vidéo montre un visage avec des détails (surtout un des yeux) supérieurs à la moyenne d’avant cela. Reste qu’une partie de l’image était surexposée, il faudra parfaire les réglages pour la prochaine fois.
Ce sera une difficulté pour les personnes non habituées à l’informatique, mais en revanche une vraie ouverture sur l’expérience
La troisième nouveauté était dans le duplex que nous proposions aux internautes désirant effectuer l’expérience en même temps que nous. Il n’était plus question de se connecter à la page dédiée de notre site internet, grâce à laquelle les internautes pouvaient à la volée enregistrer une image fixe depuis les flux vidéos (cellule et satellite), mais d’effectuer directement des enregistrements vidéos depuis notre session Zoom. Ainsi, chaque expérimentateur se retrouve dans la même configuration que nous, devant enregistrer un clip vidéo de quelques secondes et de le lire image par image grâce à un logiciel d’édition vidéo. Ce sera certainement une difficulté pour les personnes non habituées à l’informatique, mais en revanche une vraie ouverture sur l’expérience (nous nous penchons sur un tutoriel explicatif). Les deux internautes qui étaient connectés ce jour là n’ont pas pu observer d’anomalie particulière. Rappelons, pour les prochaines fois, que le partage des résultats via internet ne se fera qu’avec les images fixes obtenues par les internautes selon leur ressenti et non en proposant à notre équipe la lecture des clips qu’ils auraient pu enregistrer.
Nous nous sommes aperçus que le manque de définition de l’installation de Dijon rendait difficile la visualisation des enregistrements
Le satellite fonctionnait de paire avec la cellule, proposant aussi son flux à l’expérience via internet. Nous nous sommes aperçus que le manque de définition de l’installation de Dijon rendait difficile la visualisation des enregistrements, étant encore en 4/3 et en vidéo SD…Ce sera notre priorité d’achat aussitôt que nous le pourrons. Néanmoins une image très intéressante à été obtenue. Rappelons que le Satellite à également été transformé au niveau de la diffusion de la brume, suivant l’évolution de la Cellule.