C’est une remise en cause perpétuelle qui ne pardonne pas les oublis, les « à peu près » et les raccourcis faciles
Si les dimanches sont réservés à l’expérimentation, qu’elle soit médiumnique (le matin) ou TCI (l’après-midi) les mercredi soir sont « l’antichambre » de tous ces moments. C’est durant ces réunions que tout se prépare, se combine, se construit et s’étudie. Entre la solidification des procès de toute l’administration et la mise en place technique de la configuration TCI, ont peut dire que le travail est intense, nous emmenant souvent tard dans la soirée, pour ne pas dire la nuit.
Du coté de l’administration, l’attention est mise à rude épreuve, telle est minutieuse la tenu des comptes, la mise à jour des contributeurs, l’organisation des conférences et de tous les accotés qui incessamment évoluent au gré de notre aventure. C’est une remise en cause perpétuelle qui ne pardonne pas les oublis, les « à peu près » et les raccourcis faciles. Il faut comprendre que cette exigence est importante que ce soit lorsque nous sommes en contact avec les esprits ou dans la maitrise de toute l’intendance que cela suppose. Toute cette organisation n’était pas autant importante à l’époque où nous nous réunissions chez les uns et les autres, mais elle devient essentielle quand on partage l’aventure avec quarante contributeurs, en ayant à charge un local d’activité conséquent et une responsabilité grandissante dans le milieu du sujet qui nous passionne.
Tout le coté de captation, pupitre vidéo et audio, était réaménagé afin de rapprocher les expérimentateurs durant l’expérience
Au niveau de la cellule de contact, nous nous penchions à nouveau sur les nouveautés qui peu à peu se consolides dans la configuration technique. L’ensemble de la captation vidéo recevait un réglage fin. La lumière, le contraste étaient rééquilibrés suite à la dernière expérience durant laquelle nous déplorions une surexposition. Tout le coté de captation, pupitre vidéo et audio, était réaménagé afin de rapprocher les expérimentateurs durant l’expérience.
Après réflexion nous décidions de rendre le dispositif plus basique en attribuant quarante phonèmes pour quarante capteurs de pression atmosphérique
Le plus compliqué est sans contredit de mettre au point les phonèmes du Larynx. Lors de la dernière expérience, la première mouture du dispositif n’était pas satisfaisant. Nous avions du mal à comprendre les expressions sonores, la rapidité d’exécution les rendant inintelligibles. Après réflexion nous décidions de rendre le dispositif plus basique en attribuant quarante phonèmes pour quarante capteurs de pression atmosphérique. Le programme choisi fonctionnant sous Linux, nous devions l’installer sur un autre ordinateur dédié. Mais le plus gros du travail était au préalable de générer les phonèmes en fichiers mp3 et surtout d’en choisir quarante susceptibles de donner la possibilité aux esprits de prononcer des mots et ce en agissant sur les captateurs. Après expérience et selon l’observation du fonctionnement, nous tenterons d’enrichir la bibliothèque en rajoutant par exemple quarante phonème de plus. Attendons la prochaine expérience prévue ce dimanche pour observer comment réagit notre installation.