Il est toujours très surprenant de participer à ces échanges avec l’invisible, démontrant que les esprits gardent encore toute leur personnalité et le manifestent
Ce fut une journée en deux teintes. La première était dédiée à l’expérience médiumnique comme pour tous les dimanches qui dorénavant nous rassemblent. La deuxième consacrée à la mise en place de la nouvelle bouture du Larynx virtuel. Lors de l’expérience médiumnique nous recevions dans nos locaux plusieurs personnes désireuses de poser des questions aux esprits. La plupart demandaient des nouvelles d’un proche. Il est toujours très surprenant de participer à ces échanges avec l’invisible, démontrant que les esprits gardent encore toute leur personnalité et le manifestent. Manifestement les personnes, interrogeant le monde des esprits, ressortaient de l’expérience très satisfait, peut être même un peu perturbés. Une expérience qui montre encore à ceux qui s’interrogent, que ces moments de contacts ne sont pas anodins et mettent en exergue une réalité naturelle encore très mal comprise. C’est le théâtre de l’univers qui se manifeste alors, éternel, démontrant que la conscience n’est pas induite par la biologie, mais faisant très certainement partie des éléments primordiaux de la matière.
La plus grande des difficulté était de faire cohabiter deux systèmes différents d’exploitation
Ces contacts privilégiés que nous avons avec les esprits sont à la base même de nos avancées techniques en matière de TCI expérimentale. Cette après-midi là nous nous penchions donc sur la mise en place du nouveau Larynx. Nous avions en ligne de mir de réaliser, à la volée, une expérience de TCI pour inaugurer cette nouvelle installation. Malheureusement, une foule de petits problèmes en cascade nous empêchait d’aller plus loin. La plus grande des difficultés était de faire cohabiter deux systèmes différents d’exploitation. Tous nos ordinateurs sont sous Windows, mais le programme qui doit faire fonctionner le Larynx a été encodé en Python et sous Linux. Impossible de faire fonctionner le Larynx et les cartes d’acquisition audio (ne fonctionnant que sous Windows) sur le même ordinateur. Nous décidions donc d’en utiliser un troisième, recevant du coup le programme du Larynx. L’un diffusera le son, l’autre l’enregistrera. Puis à l’heure où nous écrivons cet article, beaucoup de choses restent encore à mettre en place, comme le système des LED (qui s’allumeront à chaque fois qu’une pression atmosphérique sera exercée et ce pour chacun des 50 capteurs) et le programme de synthèse qui permettra à l’ensemble de combiner les phonèmes activés pour former un mot (par exemple si le son des phonèmes L et A sont activés ensemble il seront combinés en « LA » . Ce dispositif rendra la diffusion sonore beaucoup plus fluide et explicite, moins décousue).