Encore une expérience forte en résultats, mais aussi en émotion. Pour celle-ci nous recevions du monde venu d’Antibes et de Vichy pour les plus éloignés. Cinq personnes se sont succédé dans la Cellule et les résultats ne se firent pas attendre. Penchons-nous sur les plus probants, puisque nos efforts sont justement tournés vers la démonstration que tout ce qui se passe en ces moments-là n’a rien à voir avec le hasard. Dans la prolifération des anomalies visuelles obtenues, une seule répondait à une demande bien précise. C’était Patricia qui à ce moment-là était dans la Cellule. Elle demandait à l’esprit de son fils de prononcer un « B » avec le Larynx, mais c’est en vidéo que nous obtenions le résultat. Sur l’image, nous avons tous vu un B se former dans la brume. C’est ce genre d’interaction qui nous permet d’admettre que les formations obtenues dans l’agglomérat lumineux et brumeux de la Cellule ne sont pas fortuites, mais répondent à une certaine volonté. Les autres anomalies obtenues ce jour-là ne peuvent être considérées comme des interactions intelligibles, bien que quelques-unes soient de très bonne qualité.
Nous entendons nettement une phrase, courte, hachée, mais explicite
Le plus impressionnant était encore une fois les interactions obtenues avec le Larynx. Mais ce n’est pas vraiment sur le coup que nous en comprenions toute l’importance. En effet, nous constatons une certaine « latence » entre ce que veut exprimer l’esprit en contact et le rendu audible du Larynx. Les exemples que vous pouvez entendre ci-dessous montrent bien cette difficulté d’écoute. Nous constatons que beaucoup de « parasitage » existe dans la conversation, une sorte de fausses notes pour ainsi dire. C’est comme si la personne qui « pianote » sur les capteurs de pression n’arrivait pas à concentrer ses efforts ou maîtriser sa « dextérité ». En écoutant l’enregistrement sur une portion d’une minute et en coupant les erreurs de pression, nous entendons nettement une phrase, courte, hachée, mais explicite.
Celui-ci s’adressait à toute une partie de sa famille décédée
Le premier exemple était obtenu par Gilles, demandant à l’esprit de son fils de répondre à ses demandes. Dans l’échange on peut entendre nettement la réponse « OUI PA ». C’est très intéressant puisque c’est comme cela que le fils répond à son père. Il ne disait pas « papa », mais bien « Pa ». Voilà une observation forte intéressante, un résultat qui manifestement ne semble pas être dû au hasard, car il n’y a pas eu d’autres phonèmes qui produisaient le son « PA » tout au long de l’enregistrement. Autre exemple assez perturbant pour le coup, toujours dans la discussion entre Gilles et l’esprit de son fils. En conservant la limite d’une portion d’une minute et en enlevant les erreurs de pression, on peut entendre « TOI JOUE FEU » Une phrase décousue soit, mais qui semble être une sorte d’avertissement. Naturellement nous ne l’avons pas compris sur le fait, les mots étant trop espacés. Mais en considérant ( les esprits eux-mêmes nous expliquaient lors d’une séance médiumnique en écriture automatique ) que le temps de la manifestation est plus espacé que le petit segment de 14 minutes attribué par expérimentateur, nous observons des résultats assez probants. Enfin, le dernier exemple reprend le passage de Michel dans la Cellule. Celui-ci s’adressait à une partie de sa famille décédée. Une phrase assez poignante est alors obtenue avec le Larynx. On peut entendre « TOUT EST BLEU (ou bien ou beau) MA FILLE…TA VIE » On peut interpréter cette phrase selon sa propre sensibilité, soit, mais le contexte de la vie de Michel est ici respecté puisque celui-ci connaît la fille en question et qui plus est comprend absolument ce qu’a voulu dire l’esprit.
Les anomalies détectées de ce jour
Les extraits vidéo où se forment les anomalies
Il semble évident que le temps des esprits ne soit pas le même que le nôtre, en tout cas pas « vécu » de la même manière
Le larynx est un nouvel outil engendrant là aussi de nombreuses interrogations. Il nous reste du travail pour que celui-ci soit opérationnel. Pour le moment nous observons sa réaction lors de nos expériences. Nous nous adaptons face aux difficultés rencontrées. Comme expliqué plus haut dans l’article, nous comprenons que le déclenchement des capteurs ne se fait pas sans erreur. La précision est encore trop faible, comme la définition pour la vidéo. Comment optimiser le système ? Comment comprendre ce que veulent nous dire les esprits, et ce sans se borner à notre propre temps de réaction ? Il semble évident que le temps des esprits ne soit pas le même que le nôtre, en tout cas pas « vécu » de la même manière. Or, le maniement du Larynx suggère une réactivité dans notre propre espace. Imaginons que les esprits ne soient, pour le coup, qu’au stade du balbutiement et que notre protocole n’en tienne pas compte ! Les esprits « taperaient » difficilement tout en faisant des erreurs d’appréciations sur le clavier des capteurs. Lors de nos demandes, nous déclencherions donc une suite de réponses beaucoup plus longues et fastidieuses qu’imaginé jusqu’ici. Dans ces conditions, le message prononcé par le Larynx resterait inaudible pour nous, puisque perdu dans les erreurs de frappe et espacé dans un temps non pris en compte. Bien comprendre le maniement et la façon dont les esprits utilisent nos machines nous fera faire d’énormes progrès, car nous y conformerons d’une part, notre façon d’expérimenter et d’autre part les réglages mêmes de nos installations.
Du coté des internautes
Bien que nous avions, pour cette expérience, reçu une dizaine d’inscriptions pour la réaliser en duplex, nous ne partagions ce moment qu’avec quelques personnes. Au moment où nous écrivons cet article, une d’entre elles nous a envoyé une image intrigante. Celle-ci a été obtenue de la même manière que nous, c’est-à-dire suite à un enregistrement vidéo. Une fois la session terminée, Sandrine, une internaute, observait cette anomalie. Nous y avons appliqué un contraste par zonage et le résultat est significatif. Merci pour cette belle participation