Elle reconnaissait le sourire de son frère…
La reprise de nos expériences sonnait le début de la saison. Le nouveau planning propose cette année une nouveauté. Dorénavant, les expériences de TCI se feront en fin de matinée et les expériences médiumniques l’après-midi.
Nous recevions pour cette première expérience Manon, une jeune étudiante en Cinéma venue faire quelques images. Au niveau de la vidéo, nous avons obtenu des résultats analogues à ceux précédents. Il est évident que pour sortir de cette constance il faudra changer notre façon de faire. Nous avons quelques pistes d’études et la plus importante sera la construction d’une nouvelle cellule de contact. Nous nous orientons sur une forme sphérique, plus propice à la résonance. Nous y reviendrons.
Au niveau des résultats, un détail est à mentionner. C’est surtout lors de notre expérience médiumnique (l’après-midi qui suivait) qu’il prenait un nouveau sens. L’esprit de Thierry nous écrivait alors qu’il s’était manifesté en vidéo le matin… Lors de l’expérience TCI, Cathy avait effectivement demandé à son frère Thierry, décédé il y a peu de temps, de venir se montrer. Pourtant, son passage dans la cellule ne donnait pas grand-chose. Par contre, durant celui de Brahim, une image interpella fortement Cathy. Elle reconnaissait le sourire de son frère, mais ne manifestait pas cette remarque au reste du groupe. L’image en question avait été en effet obtenue durant le passage de Brahim et non le sien. Mais devant l’affirmation de Thierry, elle donnait son ressenti. Effectivement, on peut voir dans l’image ci-après, une certaine ressemblance.
Ce relevé d’expérience, nous oblige une fois de plus à élargir notre appréhension du phénomène et surtout à le « décloisonner » de nos propres sens. Il semblerait que les esprits se manifestent dans un ordre non linéaire qui ne correspond pas spécialement à l’ordre dans lequel les participants se prêtent à l’expérience. Cette remarque vaut aussi pour l’audio, où l’on voit bien que les jalons de la séance sont dépassés, surtout celui du temps.
Extraits vidéo issus des enregistrements initiaux
Dans l’avenir, nous allons installer une caméra face à cet appareil…
Au niveau du Larynx nous étions sur une nouveauté. Un programme de probabilité avait été installé en amont, afin de permettre de transposer en graphisme la probabilité du hasard et ce qui ne peut pas lui être attribué. Ce dispositif nous obligeait d’entreprendre l’expérience autrement. Il fallait dans la mesure du possible orienter l’interaction des esprits avec des questions simples, un « oui » ou « non » par exemple ou le déclenchement d’un simple phonème, un « A » ou un son avec le phonème choisi et d’attendre 10 secondes avant de recommencer (ce qui permet au logiciel de réaliser les calculs escomptés). Mais dans la pratique nous nous apercevions que les choses n’étaient pas aussi simples… Une déferlante de phonèmes retentissait et certains d’entre eux assez curieux, comme le mot « MORT ».
Ce mot composé, absolument pas courant dans nos expériences avec le Larynx, nous obligeait tout de même à tendre l’oreille et à vérifier (sur des segments courts de l’enregistrement) si une phrase intelligible n’avait pas été prononcée et noyée dans une pollution de sons répétitifs. La phrase que l’on peut entendre ci-dessous et obtenue alors que Amar se trouvait dans la cellule est fort tout de même ! On entend la phrase « Mort on est » ce qui est tout à fait de circonstance…Dans le même genre, Cathy qui s’essayait aussi à l’expérience recevait la phrase : »toi vis nos choix », un contact intelligible, très loin de ce que nous attendions ce matin-là. Les deux mots : »méga joie » est aussi de bon augure. Nous nous sommes également aperçus que bien souvent les lettres ou phonèmes déclenchés (suite à nos demandes) n’étaient pas systématiquement prononcés, mais visibles directement sur le front du Larynx, grâce aux diodes placées au-dessus des capteurs. Dans l’avenir, nous allons installer une caméra face à cet appareil pour permettre d’attester sur le fait que les interactions sont bien en relation directe avec nos demandes et ce même s’il n’y a pas le son correspondant.