Une expérience de plus
C’est toujours un pas nécessaire vers le perfectionnement de notre pont technique. La récurrence que nous observons dans ces moments-là est importante, même si dans l’ensemble il nous semble vivre la même chose. Mais, avoir une impression de déjà vue avec un phénomène improbable est déjà une singularité en soi. L’extraordinaire d’un jour devient l’habitude de demain. Nous sommes si pétries par ces expériences qu’il nous arrive de trouver cela banal. Ce n’est naturellement pas le cas, puisqu’en première ligne nous ressentons les secousses psychologiques et émotionnelles que cela engendre.
Le focus à faire sur cette expérience sera encore sur la manifestation de l’esprit du fils de Cathy, Julien. Il nous a habitués depuis maintenant assez longtemps à démontrer sa facilité avec laquelle il réalise des interactions intelligibles, que ce soit au travers du médium en écriture automatique ou par l’entremise de nos appareils. Ce matin là, alors qu’il se manifestait dans notre expérience médiumnique du jour, il répondait à sa mère qui lui demandait s’il pouvait former un point d’interrogation en vidéo dans la Cellule de contact. L’expérience de TCI de l’après-midi fut concluante et nous obtenions effectivement une image où l’on voit deux points d’interrogation. Les autres anomalies vidéo montrent deux visages.
Lors de cette même expérience médiumnique, Julien annonçait qu’il essayerait de prononcer le mot maman. Effectivement, nous avons bien entendu un « Maman », mais pas avec Cathy dans la cellule, mais Sandrine. Ce qui tend à démontrer que le temps de la manifestation des esprits n’est peut-être pas le nôtre. Nous avons déjà eu cette réflexion et ce cas peut, d’une certaine manière, en être un exemple. Reste qu’il sera difficile de dire à qui s’adressent en définitive tous ces mots, puisque l’ordre dans lequel nous faisons entrer les personnes dans la Cellule de contact n’est peut-être pas vraiment perçu par les esprits.
Les images obtenues à partir des clips vidéo
Les extraits obtenus à partir des enregistrements originaux
On peut être sérieux avec de l’émoi et être léger tout en étant sérieux
Du côté du Larynx virtuel, les choses fonctionnent bien. Petit à petit, nous essayons de nous familiariser avec le nouveau protocole permettant de réaliser des statistiques. Dans la pratique cela consiste à demander un son et d’attendre 10 secondes avant d’en demander un autre. La difficulté réside dans l’euphorie que peut engendrer l’expérience, ou simplement le lâché prise. Lorsque nous nous plongeons dans le contact, il est parfois difficile de rester concentré et de compter jusqu’à dix dans notre tête. Nous allons prochainement placer dans la cellule la petite lumière que nous avions décidé de mettre (il y a pas mal de temps déjà), afin d’aider au décompte. Une question posée et la lumière s’allumera 10 secondes. Une sorte de timer visuel.
N’oublions pas que tous ces phénomènes se nourrissent de nos émotions. Il ne faut pas aseptiser les expériences avec des protocoles trop rigoureux, ce qui annihilerait le rapport humain. L’interaction sensorielle qui s’établit entre nous et eux est primordiale. Il faut trouver la bonne mesure entre ce qu’il est important de faire et la manière de le faire. On peut être sérieux avec de l’émoi et être léger tout en étant sérieux. Les esprits sont attirés par notre âme plus que nos appareils. C’est là que réside tout le paradoxe de la Transcommunication instrumentale qui, d’une certaine manière, synthétise quelque chose qui est en dehors des dimensions habituelles.