Jusqu’à depuis peu, seules les anomalies vidéo nous stupéfiaient. Aujourd’hui, avec l’avènement du Larynx Virtuel, ce sont les petites phrases prononcées par son entremise qui nous étonnent. Entre la vidéo et l’audio, les expériences que nous menons sont captivantes et rythment nos avancées de la plus subtile des manières. Car après l’étonnement, vient la réflexion sur le pourquoi et le comment.
Ce jour là, une image apparaissait dans la brume…
Pour cette expérience, Kelly, une de nos contributrices, revenait tenter le contact en espérant avoir un éclaircissement sur ce qu’elle obtenait lors de la séance du dimanche 2 juin 2024. Ce jour-là, une image apparaissait dans la brume sur laquelle on pouvait voir un visage (non identifié) et la lettre «F».
À nouveau dans la cellule de contact, Kelly demandait une explication. C’est alors que nous entendions ces mots pour le moins étranges :
Non seulement les esprits réussissaient à reprendre la lettre énoncée par Kelly en exerçant une pression sur le bon capteur, mais donnaient une suite pour le moins étonnante. Ils expliquaient que cette lettre correspondait aux choix de Kelly, avec la précision «Macchabé». Difficile de comprendre ce qu’ils ont vraiment voulu dire, même si après quelques recherches on apprend que ce mot ne désigne pas que les morts, mais aussi une foule d’autres significations historiques sur l’histoire de certains peuples. L’image qui accompagna cette phrase est tout aussi remarquable.
Autre passage, autre résultat. C’était au tour de Mélanie d’entrer dans la Cellule. Elle obtenait 3 anomalies vidéo et deux interactions intelligibles avec le Larynx. La première est intéressante, puisqu’elle reprend un élément de langage habituel des Transcommunicateurs. Mélanie voulait obtenir les prénoms de personnes qu’elles connaissaient. L’esprit en contact, semblait être tout d’abord dans l’expectative, puis répondait par l’affirmative. Mais ce qu’il prononçait avec le Larynx était sans équivoque. La phrase «Ce Pont» est assurément, dans le contexte, d’une grande précision, puisque c’est bien «un pont technique» que nous élaborons entre les consciences hors biologie et nous même :
Cet autre exemple d’interaction avec le larynx montre un aspect important du contact. C’est celui du contre-pied, c’est-à-dire d’une opinion soutenue qui ne correspond pas avec ce que nous désirons. Nous savons que dans ce genre d’expérience, la volonté, le désir peut influer sur les résultats. Ce n’est pas un mal, mais un état de fait qu’il faut savoir prendre en compte. Mélanie s’essayait à l’expérience en prononçant des mots choisis afin d’entendre la réaction des esprits à travers le Larynx. Lorsqu’elle prononçait le mot «amour», les esprits répondaient par la négation, en prononçant le mot «joie». L’on remarque là, non pas qu’une simple négation, mais une proposition semblant définir un état d’esprit qui serait plus la joie que l’amour :
Les anomalies vidéo n’étaient pas en reste et rajoutaient à l’étonnement que peut engendrer ce genre d’expérience. Comment en effet interpréter le mot «HIC» écrit dans la brume, la lettre K sur une forme noire anguleuse et ce visage qui n’a pas été identifié sur le fait ? :
Finissons les exemples des interactions du Larynx avec le passage de Nicole. Dans la discussion qu’elle tentait d’avoir avec les esprits, elle se demandait si une fois mort, les esprits pouvaient continuer à avoir des envies, ici celle de pouvoir encore fumer une cigarette. La réponse obtenue par l’entremise du Larynx est ambiguë, bien qu’assez pertinente. Les esprits répondaient que «non», ils ne fumaient plus «de l’autre côté», mais «qu’ils y vivaient !» Nous pouvons en comprendre que la vie possible une fois passé de l’autre côté se fait sans artifice ni besoin :
Naturellement, tout ceci est sujet à l’interprétation, mais ces mots, ces réactions, ces interactions sont bien réelles et nous obligent à la réflexion. Nous constatons, sans l’ombre d’un doute, que nous avons affaire à des sensibilités différentes des nôtres, avec leurs propres caractères. Notre dispositif encore rudimentaire souffre d’un manque de précision, mais suffit à faire un constat positif sur le procédé.