Expérience de Trans-Technique du dimanche 6 octobre 2024

La probabilité d’obtenir une telle image, est très faible

Encore un dimanche d’expérimentation avec le matin, en écriture automatique, un rendez-vous tenu et l’après-midi, en TTech, un florilège d’image et d’interactions positives. Le plus troublant est une fois de plus l’intervention de l’esprit de Julien, qui a pu réitérer son approche intelligible sur notre réunion. Cathy demandait le matin, lors de l’expérience médiumnique d’avoir, soit l’image d’un cœur ou le mot «man». Nous avons eu les deux, un cœur en vidéo et le mot «man» avec le Larynx Virtuel.

La probabilité d’obtenir une telle image est faible. Bien que la définition soit encore médiocre, nous percevons sans mal la forme d’un cœur. Rappelons que le procédé en marche consiste à produire un rideau de brume que l’on filme dans une cadence de 80 images par seconde. Cette brume est éclairée par une lumière laser, et sur laquelle sont projetées des formes aléatoires.

Dans ces conditions, le seul fait de voir apparaître des formes intelligibles comme des visages, des chiffres, des lettres ou autres formes est improbable. Comment expliquer en effet tous ces visages, ces écritures incompréhensibles, qui de plus répondent à nos demandes ?

Man…..

Une chose est certaine, la probabilité du hasard s’amenuise séance après séance

Quant au mot «man», Cathy le demandait aussitôt dans la cellule. Il aura fallu attendre un peu pour l’entendre. Encore une fois, il nous semble évident que le temps de la demande, et celui de la réponse ne coïncident pas. Nous ne devons pas conclure hâtivement devant ce qui peut ressembler à un échec, une non-réponse. La spontanéité attendue face à nos demandes n’est pas garantie et celles-ci peuvent même arriver après coup. Une évidence qui se confirme séance après séance et qui peut rendre compliquer l’investigation. Pour comprendre, nous pourrions comparer la demande et la réponse attendue, comme la prise d’une photo avec une pellicule Polaroïd et son développement quelques minutes après. Une chose est certaine, la probabilité du hasard s’amenuise séance après séance et c’est une bonne chose pour la recherche.

Les autres images de l’expérience

Les extraits des enregistrements vidéo

On entend un vrai moment de dialogue, presque maitrisé

Une fois de plus, le Larynx Virtuel nous transporte dans une atmosphère bien agréable. On ressent en effet toute la substance de l’expérience, les espoirs qu’un tel dispositif peut susciter. En écoutant les extraits ci-dessous, comment ne pas ressentir la présence d’une intelligence qui, en actionnant les capteurs de pressions atmosphériques, répond à nos sollicitations en y mettant même une certaine personnalité. Le premier exemple est parlant, et sans jeu de mot, on entend un vrai moment de dialogue, presque maîtrisé. L’esprit interloqué répond à Cathy, en confirmant sa présence et son action sur la machine.

Puis cet autre exemple, cette petite phrase décousue, mais qui est forte en message. «Je aime tant» pour ainsi dire une déclaration, celle de l’amour qui ne semble jamais s’éteindre même après la mort biologique. Il y a aussi «j’y vois bon», peut être ont-ils voulu dire «j’y vois bien» ?

La réponse est chargée d’enthousiasme, c’est vraiment perceptible

Quand Alexandra était dans la Cellule et qu’elle demandait à l’esprit auquel elle pensait, s’il était toujours avec elle, la réponse est claire, appuyée même avec ce «toi» en plus, comme pour la désigner du doigt… Alexandra demandait aussi si cet esprit voulait bien travailler avec elle, pendant les exercices médiumniques qu’elle organise chez elle. La réponse est chargée d’enthousiasme, c’est vraiment perceptible.

Enfin, les deux derniers exemples montrent aussi la difficulté que les esprits rencontrent pour manipuler l’appareil. Le «t’es où ?» semble démontrer qu’il n’est pas toujours facile de se rencontrer de part et d’autre de nos existences spécifiques. L’exemple qui suit montre un décalage entre le vouloir et le pouvoir. L’esprit s’essayant à répondre aux sollicitations qui lui sont faites, sans pouvoir actionner les bons capteurs…

Un échange entre Julien et sa mère
Je aime tant…
J’y vois bon (bien)
Tu es toujours avec moi? Oui, toi…
Tu veux bien travailler avec moi? Oh, oui….
T’es où?
Tu peux m’écrire ton prénom? Veux…oui…