Elle cherchait à communiquer avec un esprit bien précis, celui de sa fille «TARA»
Cette expérience permit une fois de plus de mettre en exergue les points à améliorer côté larynx. Le plus indéniable étant le segment de l’enregistrement dans lequel se situe la réponse à nos sollicitations. En effet, la réponse est souvent loin derrière, perdue au milieu d’autres déclenchements intempestifs du larynx, qui sont un autre souci. Lorsque nous prenons en compte ces particularités, nous entendons alors des phrases, plus ou moins bien construites.
L’exemple qui suit montre une suite de mots qui fait sens. Le souci est que personne ne put sur le coup comprendre cette, phrase perdue dans la durée de l’enregistrement :
C’était Aurélie, une nouvelle venue dans l’atelier, qui tentait l’expérience. Elle cherchait à communiquer avec un esprit bien précis, celui de sa fille « TARA« .Naturellement, elle ne pu réagir à cette phrase qui semblait lui demander de continuer à chanter, puisqu’elle ne la conscientisait pas…. Impossible donc d’être sûr de sa précision, puisque non identifiée comme telle sur le moment. Comment, dans le futur, trouver le moyen de créer une sorte de filtre qui, en direct, pourrait ne faire prévaloir que le sens diffus du contact en supprimant les interférences ?
Difficile ici de parler de simple hasard
Cependant, et malgré ces difficultés liées au perfectionnement nécessaire de notre dispositif, il y eut tout de même des interactions intelligibles. Toujours avec Aurélie, qui tentait de recevoir les lettres du prénom de l’esprit en question : «TARA». On entend clairement le «TA» et le «RA», et ce, même si les capteurs utilisés ne déclenchaient pas la voix correspondante, la pression ne faisant qu’allumer la LED du dessus. Difficile ici de parler de simple hasard.
Autre exemple d’interactions intelligibles avec Koryn, une autre personne venue pour la première fois tenter l’expérience avec nous. Quelque peu perturbée par le dispositif, elle éprouvait des difficultés à voir les lettres correspondantes inscrites juste au-dessus des capteurs de pression atmosphérique, sur le panneau du larynx. Koryn cherchait le «G» et le «R». On entend alors spontanément le phonème «G», l’esprit à la manœuvre ayant trouvé pour elle le bon capteur. Là encore, il n’y a pas de hasard.
Les images sont explicites en elles-mêmes
Le contact produisait des anomalies vidéo, sur lesquelles on aperçoit sans problème des visages, des lettres et des signes incompréhensifs. Pas d’identification formelle, juste des impressions. Les images sont explicites en elles-mêmes, mais nous ne pouvons en définir le sens. C’est une récurrence sans ordre précis, qui à chaque expérience nous plonge dans un profond étonnement.