Impossible à l’heure actuelle de comprendre le sens de cette interaction
Chaque expérience que nous réalisons est unique. Bien que nous suivions le même protocole pour chacune d’entre elles, la différence qu’elles manifestent est due aux personnes qui à chaque fois viennent tenter l’expérience. On ne peu nier que les interactions observées sont liées aux observateurs. Que ce soit dans l’évidence d’une réponse à nos invocations, ou même dans l’absence de résultats, les participants sont déterminants. Il nous est difficile d’expliquer pourquoi certaines personnes obtiennent facilement des résultats et d’autres rien, mais l’évidence est que le changement des expérimentateurs influe sur les résultats.
Parmi ceux obtenus, faisons un focus sur quelques exemples. Le premier sera obtenu par Jean-Michel, un infirmier de Nice et coproducteur du film de Sonia Barkallah : Témoins. Alors qu’il se trouvait dans la cellule de contact et expérimentait les interactions avec le Larynx, une anomalie vidéo était découverte sur l’enregistrement vidéo. Nous pouvions voir les lettres « PA« . À la découverte de l’image, Jean-Michel s’interrogeait sur la signification. À ce moment-là le Larynx, subissant une influence, prononçait les mots « Saint Jean« . Impossible à l’heure actuelle de comprendre le sens de cette interaction.
Ce principe nous permet d’imaginer des applications inédites qui restent à construire
Le matin, Jean-Michel participait également à l’expérience d’écriture automatique. Au court de celle-ci, il vivait un contact émouvant avec semble-t-il l’esprit de son frère. Très surpris, il put reconnaitre certains traits de caractère de celui-ci. L’après-midi, lors de l’expérience de Trans-technique, il réitérait le contact avec son frère et demandait à voix haute s’il était présent. Le Larynx faisait retentir un « OUI« , suivi de la lettre « J » qui est la première lettre de son prénom.
C’est dans la récurrence de ces interactions intelligibles que nous nous faisons notre opinion en écartant le simple fait du hasard. Il semble que le maniement du larynx soit tout de même fastidieux pour les esprits, essayant de se faire comprendre le plus rapidement possible et en déployant le moins d’énergie.
Passons maintenant à Tony, lui aussi de Nice et coproducteur du film « Témoin« . Lors de l’expérience du matin, il espérait quant à lui communiquer avec l’esprit de sa sœur. Dans la cellule, il obtenait d’elle une interaction :
Comment interpréter cette phrase? « J’ai tant eu, rêvons… » Cette femme disparue précipitamment, affirmait-elle que la vie l’avait malgré tout comblée et qu’il était encore possible de rêver ? S’en suit les interactions avec, cette fois-ci, l’esprit de son père. Dans l’enregistrement audio, on entend les demandes de Tony l’accompagnant dans le maniement de l’appareil :
En écoutant cet extrait audio, on se rend très bien compte que l’esprit se laisse guider par Tony, lui indiquant où se situent les bonnes lettres et rectifiant ses erreurs. Il y a là une relation de cause à effet évidente. D’un côté, Tony fait de chair et d’os et, de l’autre, une conscience intelligente qui se fraie un chemin dans un espace qu’elle ne mesure plus du tout.
Notre dispositif n’est pas encore abouti, il reste beaucoup de travail de perfectionnement à réaliser. Mais déjà, ce principe nous permet d’imaginer des applications inédites qui restent à construire.
Pour finir cet article, évoquons l’identification du père de Tony, à travers une anomalie vidéo. Celui-ci le reconnut spontanément. On peut évoquer l’explication de la paréidolie, bien commode pour ne pas entrer dans d’autres considérations. Mais difficile de se contenter avec l’effet d’un hasard qui ferait trop souvent bien les choses.