Les anomalies vidéo que nous avons pu observer étaient explicites, surtout celle où l’on voit parfaitement le détail des yeux
Nous pouvons d’ores et déjà écrire que les choses avancent dans le bon sens. Nous pouvons écrire aussi que tout ceci demande de l’énergie. Quand on voit les kilomètres qui sont effectués par les participants pour faire vivre ces expériences, l’évidence tend à démontrer que nous n’avons rien sans rien. Évidemment les résultats ne sont pas assujettis aux nombres de kilomètres effectués, mais bien à la volonté qui est derrière. Vouloir observer une expérience suppose une volonté agissante et toute l’expérience de la vie est faite de cette énergie. Nous sommes persuadés que sans personne pour observer le phénomène, visualiser les vidéos, entendre les interactions sonores, rien ne serait probant. Et c’est justement ce principe qui est en question, c’est la base même de tout ce qui se passe sur Terre. Notre monde en entier est le théâtre d’une observation qui, il faut bien se l’avouer, nous dépasse.

Les anomalies vidéo que nous avons pu observer étaient explicites, surtout celle où l’on voit parfaitement le détail des yeux. Souvent, nous remarquons que les anomalies ne sont pas définies uniformément, mais que seuls certains détails, notamment les yeux, sont précis. Peut-être la trace d’une intention soutenue, comme si la volonté de se montrer n’était concentrée que sur le plus important, le regard. En zoomant sur l’image, on se rend bien compte de la précision, ce qui est remarquable vu la fugacité de l’apparition.
Une autre anomalie montrait une sorte d’étoile à cinq branches. C’est ce genre de forme qui nous interroge le plus. Nous nous attendons, pour ainsi dire subconsciemment, à voir des visages apparaitre, mais pas des formes comme ici une sorte de pentagramme. Si nous influençons le dispositif et que d’une manière encore inconnue, nous créons des anomalies dans l’agglomérat fait de brume, de vibration et d’interférences, pourquoi aurions-nous pensé à une étoile ? Cette image n’a pas pu être identifiée par Sophie, présente dans la cellule à ce moment-là.

C’est toujours pour nous une source de réflexion, toutes ces anomalies, en profusion
Les autres anomalies montrent des visages. Le plus impressionnant est celui d’un homme aux cheveux longs, sans aucune ressemblance avec l’entité à laquelle Aurore pensait alors dans la cellule. C’est toujours pour nous une source de réflexion, toutes ces anomalies, en profusion, qui ne semble refléter aucun souvenir en particulier, comme si nous avions affaire à une sorte d’information diffuse, manifestant là un effet que nous interprétons par le seul fait de notre observation. Il n’en est pas de même pour les anomalies qui sont directement liées à une demande concrète comme nous avons pu déjà l’expérimenter.
Les autres anomalies observées durant l’expérience




Les extraits des enregistrements audio en continu sont assez explicites sur l’aspect réactionnel du dispositif
Du côté du Larynx, les résultats donnaient aussi à réfléchir. Comme à l’habitude, les réponses à nos demandes nous prenaient à contre-pied. Nous ne sommes pas dans l’évidence d’une réponse, mais face à de véritables réactions, ce qui n’est pas la même chose. Il faut comprendre que, hors la biologie d’un corps, la conscience n’est plus vraiment humaine, d’ailleurs, et essentiellement elle ne l’est sûrement pas, puisque forcément antérieure à l’apparition de l’homme sur Terre…Lorsque nous tentons d’avoir une interaction intelligible avec elle, et ce, en dehors des sens humains, mais à travers un dispositif technique, nous obtenons des réactions souvent très surprenantes, loin de nos attentes, comme si nous avions là, pêle-mêle, les réactions d’un potentiel incommensurable. Le seul fait de vouloir communiquer avec ces consciences, forme un filtre, une sorte transformation qui n’est alors qu’un fractal de ce qu’est la conscience en la biologie.
Les extraits des enregistrements audio en continu sont assez explicites sur l’aspect réactionnel du dispositif. En écoutant Aurore parler à la conscience de son fils Anthony, les déclenchements du Larynx sont édifiants. Pour commencer, Anthony semble comprendre qu’il s’agit de son et non de l’image (l’autre partie de l’expérience). Tout de suite après, Aurore essaie d’obtenir le prénom de son fils. Elle prononce alors le phonème « an« , lequel est immédiatement déclenché sur le Larynx. Laurie, qui est aux commandes du Larynx, remarque aussitôt l’interaction intelligible. Aussitôt, le larynx fait retentir un « oui« . Aurore, demande ensuite à Anthony de faire le « t » en prononçant la syllabe « to« , espérant avoir la suite du prénom. C’est alors que le Larynx continue la lecture en prononçant la dernière syllabe « NI« . La conclusion est tout autant intéressante, en entendant le mot « veux« , manifestant là une certaine volonté.
L’interaction suivante est la manifestation d’une identité. Aurore qui veut communiquer avec son fils, continue d’épeler le prénom « Anthony« . On entend alors le Larynx prononcer le mot « moi« . On ressent très bien la volonté d’affirmer que c’est bien lui, sa conscience qui est présente.
Aurore, qui a eu la terrible épreuve de perdre ses deux fils, s’adresse ensuite à Kylian. Elle épelle son prénom en précisant que peut-être le prononcer serait plus difficile. On entend alors le phonème « Oui » puis « KI« , deux interactions intelligibles qui ne doivent rien au hasard. Puis, dans la suite, en entend « an, oui an« , là encore une interaction intelligible qui, non seulement est juste, mais qui est aussi la démonstration d’un essai réussi que l’on confirme par un « oui« , comme nous pourrions le faire avec un appareil que l’on a du mal à manoeuvrer.
L’exemple suivant fait partie des interactions qui nous font du bien. Passer le cap de l’encombrement que peut susciter cet appareil au premier abord, lorsque nous entrons dans l’expérience en l’oubliant et en ne gardant que le résultat, les échanges que nous avons par son entremise engendrent parfois de véritables émotions. Une maman se demande comment vont ses enfants et une réponse réconfortante intervient.
Passons aux exemples choisis du passage de Nathalie. Elle aussi a perdu un de ses fils. Les deux passages audio suivants sont un parfait exemple de l’apprentissage qui est effectué à chaque fois que nous utilisons le Larynx. La personne qui se trouve dans la cellule est comme un guide d’aveugle, qui explique la marche à suivre. Ce qui est troublant est la précision des interactions, même si quelques-unes ne sont pas audibles, c’est-à-dire que la voix synthétique ne se déclenche pas. Mais grâce aux LED qui surplombent chaque capteur actionné, on peut visuellement savoir lequel est actionné et donc valider l’expérience.
Après avoir le contact avec Quentin, Nathalie essaie de demander à la conscience de son fils de prononcer le mot « papa« . On entend Nathalie acter les interactions en précisant qu’elle voit bien allumer les LED correspondant au phonème demandé.
Dans le dédale des demandes et des réponses, on entend ces deux mots « c’est fou » qui démontrent une sorte de prise de conscience, sur un procédé de contact prometteur et à priori complètement fou….
Nous passons maintenant à l’exemple obtenu par Sophie, une nouvelle venue parmi nous. Alors qu’elle était en interaction avec le Larynx, dans la vidéo qu’elle avait déclenchée, nous pouvions y voir une anomalie particulière, une étoile. Puisque que Sophie essayait à ce moment là de communiquer avec la conscience de sa mère, en voyant l’image sur l’écran de contrôle, elle demandait à sa mère si elle était une star. La réponse est surprenante, et finalement trés juste : « plus de voix« . Effectivement, une fois dégagé de la biologie (mais pas de la matière), nous n’avons plus de voix physique. C’est une interaction pertinente qui là aussi ne doit rien au hasard.
Enfin, terminant cette série des meilleurs passages, avec celui obtenu par Michelle. Cette dernière essayait de communiquer avec un proche, en demandant qu’il prononce certains mots. Dans la suite de ses demandes, elle tentait le nom « Titus« . Devant la difficulté de l’obtenir, Michelle exprimait le fait que ce n’était pas grave de ne pas le dire. L’interaction qui suivait n’était pas banale, on entend la phrase : « c’est qu’un non« . Comprenons que l’entité ne semble pas pouvoir prononcer tous les mots que l’on demande et que, finalement ce ne sont que des mots…. Une phrase à méditer pour nos prochaines expériences.