Les esprits :
Mes chers amis, la forme intelligible de notre manifestation n’est faite que dans un but précis, une communication circonstanciée qui se veut démonstrative, patente mais imparfaite. Il est évident que notre vie, la forme intrinsèque de celle-ci n’a pas les formes, ni la densité que nous cherchons à manifester. Nous passons par vos raisons, vos consciences, pour vous permettre de retrouver les automatismes oubliés.
Cette précision est utile lorsque comme vous, vous vous essayez dans la recherche épineuse de la transcommunication. En effet, celle-ci fait appel à une reconnaissance qui n’est valable que sur terre et selon votre espèce. Hors la terre, dans d’autres lieux, notre manifestation serait tout autre, tout comme l’élément « dit » matériel est différent selon les milieux qu’il traverse. Aujourd’hui, vous voilà donc dans la synthétisation de l’élément spirituel qui, au contraire de vouloir assoir la certitude d’une forme et densité, vous invite à reconsidérer les canons de votre physique moderne. N’oubliez pas que la matière est un océan uniforme où l’esprit y découpe sa réalité pour ses besoins.
Jean-Luc :
Nous avons préparé une page de question et nous aimerions vous la proposer.
La première question :
Aujourd’hui la cabine est pratiquement terminée. Pouvez-vous nous dire si l’installation correspond à ce que vous nous aviez suggéré ? Devons-nous déplacer quelque chose ?
Les esprits :
Comme déjà nous vous le disions, la configuration type n’existe pas. Vos travaux, comme ceux de vos contemporains, sont à ce niveau empirique. Il n’existe pas ici de formule absolue, tout comme il n’existe pas de calcul savant pouvant démontrer physiquement le mouvement perpétuel.
La cabine que nous vous suggérions est faite pour palier à des manques, de pénibles perturbations et pour vous orienté vers la quintessence de ce qui est possible de faire à votre niveau.
Il est entendu, comme c’était le cas pour chacune de vos installations, qu’il y aura encore du changement et amélioration. Nous sommes ici bien plus satisfait par l’engouement que ce travail a généré en vous, que par les côtes de votre cellule. Cependant, l’édition de celle-ci est intéressante et mérite quelques précisions.
En premier lieu, essayez de ne pas vouloir absolument retrouver dans ce dispositif, les jalons techniques de votre Module. Vous vous dirigez vers autre chose, il est donc logique que les effets en soient différents.
Sans revenir sur la constitution même de votre cellule, sa charpente et isolation, essayons de préciser notre pensée sur l’emplacement des appareils :
- Les caméras sont mal placées. Pensez au dispositif de l’holographie. Une caméra objet, une autre de référence.
- Votre laser doit suivre la focal des caméras. Séparez son rayon et rapprochez-le, il est trop loin.
- Le projecteur vidéo est bien placé et les lumières devront êtres compilées. Vous pouvez essayer les couleurs primaires séparément mais privilégiez les combinaisons.
Jean-Luc :
Apparemment vous nous écrivez que les caméras sont mal placées. Je ne sais pas comment on pourra les installer comme ça.
Les esprits :
Il y aura une caméra qui devra capter l’image du vidéo projecteur et une autre dirigée vers le foyer. L’une est la référence, l’autre l’objet (ici le foyer). Le foyer sera capté par une caméra et retransmit par le vidéo projecteur. Une image elle même captée par la caméra de référence.
Le foyer sera soumis à la brumisation et son exposition sera déterminante. Il y aura là un savant mélange à faire. Vous ferez de même avec votre laser. Il y aura un rayon qui éclairera l’écran, l’autre l’objet et ce dans un cheminement contigüe aux focales des caméras. Attention, ce dispositif devra être rapproché de l’écran.
Jean-Luc :
Bien on verra comment installer tout cela. Votre explication suscite une question de Sébastien qui suit la séance via internet :
Il faudra donc installer un prisme afin de diviser son rayon et en diriger un dans le même sens que le laser ?
Enfin, cela répond à sa question…
La question suivante :
Nous avons trouvé un brumisateur. Pensez-vous que son débit sera suffisant et où devrons-nous placer la diffusion de la brume ?
Les esprits :
Le débit sera suffisant du moment que vous respectiez la largeur du foyer. Dites vous pour règle que celui-ci devra couvrir la largeur de l’image vidéo projetée.
Jean-Luc :
L’image du vidéo projecteur doit faire 80cm, la brume devra donc couvrir cette largeur.
La troisième question :
Nous avons un souci avec l’oscillation de la vidéo. Auriez-vous un conseil à nous donner pour résoudre ce problème ? Mais bon, je pense qu’ils y ont déjà répondu dans la question précédente.
Les esprits :
L’oscillation vidéo est un pallier que vous avez dépassé.
Jean-Luc :
D’accord, nous ne sommes plus dans l’oscillation. Nous allons filmer la brume.
Quatrième question :
Récemment Joël a eu un flash dans lequel il percevait des points reliés par des traits, pouvez-vous nous expliquer ce que cela veut bien vouloir dire ?
Les esprits :
Un dispositif holographique commun.
Jean-Luc :
Bien, il va falloir qu’il déchiffre un peu mieux ce qu’il a reçu…
Les esprits :
Le plus important n’est pas que Joël comprenne, mais que vous compreniez.
Jean-Luc :
Oui c’est sûr, mais pour bien arrivé à comprendre il va falloir que nous relisions tous ensemble ce que vous venez de nous écrire.
Pour ce qui est du flash de Joël, je disais qu’il devra bien nous expliquer ce qu’il a vu.
(Les questions préparées étaient toutes posées et personne ne demandait la parole)
Auriez-vous quelque chose à dire en particulier à quelqu’un autour de la table ?
Les esprits :
Pourquoi cette question ?
Jean-Luc :
Tout simplement pour vous permettre de rajouter quelque chose pour la fin de l’échange ?
Les esprits :
La brumisation devra être dense sur l’ensemble du cadre vidéo.
- Le foyer de la cellule se situe entre l’expérimentateur et la parabole.
- Attention aux zones d’ombre.
- Les Fresnel devront êtres changées. Pensez à des lentilles de 5 ou 6mm concaves divergentes. La diffusion de la brume devra être éclairée uniformément.
- L’expérimentateur devra éviter de bouger
Nous essaierons selon le dispositif, de créer un agénère.
Jean-Luc :
Quelqu’un veut rajouter quelque chose ?
Non, bon on va essayer de mettre en application tout cela.
Les esprits :
Evitez les vibrations de toutes sortes.
Laurie :
Même à l’extérieur ?
Les esprits :
Oui.
Jean-Luc :
Les silent blocs que nous avons mis en dessous de la cabine ne sont pas suffisant ?
Les esprits :
Non.
Jean-Luc :
Les vibrations extérieures peuvent vous gêner, mais pas la brume qui va descendre d’une manière aléatoire ?
Les esprits :
Non.
Laurie :
Quel genre de vibration ?
Jean-Luc :
Marcher autour de la cabine…
Les esprits :
La propagation des vibrations physiques tels que coups, frictions sont à éviter pendant les enregistrements.
Jean-Luc :
Donc la machine à brume ne pourra pas être fixée sur la paroi de la cabine ?
Les esprits :
Aucun contact.
Laurie :
Par contre le son des voix non ?
Les esprits :
Au contraire, les variations sonores influeront sur l’image.
Laurie :
Excusez-moi, je ne comprends pas. Le bruit des pas ou du brumisateur ne produit-il pas des variations sonores ?
Les esprits :
Bien entendu, mais elles ne sont pas, dans ce cas, admis dans l’expérimentation. Nous devrons nous faire entendre et voir dans un milieu confiné, sans parasitage non maitrisé.
Laurie :
Un internaute vous demande si une musique d’ambiance ne serait pas utile ?
Les esprits :
Non.
Jean-Luc :
Auriez-vous quelque chose à rajouter pour conclure cette séance ?
Les esprits :
Oui mais vous n’en avez pas la possibilité.
Laurie :
Pour l’instant ou jamais ?
Les esprits :
Pour le moment, c’est un souhait.
Jean-Luc :
Et pour conclure ?
Les esprits :
Aborder le problème de la survivance d’un pas de velours. Si le microscope vous a révélé l’infiniment petit, la transcommunication instrumentale vous révèlera l’intelligence des forces conceptuelles qui vous entourent. La spiritualité est la potentialité absolue, la charpente de ce que vous percevez. Au-delà des formules et des théorèmes il y a un univers à découvrir, celui de votre psyché. Allez au-delà des préjugés et à l’aube du ralliement général à l’idée de la survivance, apprenez-vous à concevoir l’inédit.
Gabriel et Tardieu.